Thème III : L a 3ème République avant 1914 : un régime politique, un empire colonial

« Thème III : L a 3ème République avant 1914 : un régime politique, un empire colonial. Chapitre 1 : La mise en œuvre du projet Républicain. I- Une République incertaine A) Née dans la défaite et la violence (1870-1871) Le 1er septembre 1870, capture de Napoléon à Sedan.

Paris va être assiégée par l’armée Prussienne (encerclement et bombardements); le 20 septembre 1870. Le 4 septembre 1870 le Palais Bourbon est envahi, les députés se réunissent à l’hôtel de ville et c’est de là où Léon Gambetta va proclamer la IIIe République. Une question se pose : faut-il capituler ? Républicain/socialiste: poursuivre la lutte, ne pas lâcher face aux prussiens.

Monarchistes/libéraux: arrêter la guerre, il faut négocier, rétablir la paix. Fin octobre, l’armée française à Metz capitule.

150 000 soldats sont prisonniers. L’Hiver 1870–1871 va être terrible pour les Parisiens.

Presque un quart du pays est occupé.

Il va y avoir une campagne électorale pour élire les députés de l’Assemblée Nationale.

400 000 électeurs manquent au vote car il y a des soldats prisonniers etc.

Elles vont avoir lieu fin janvier 1871.

La majorité des députés vont être monarchistes ??? Bizarre.

Il y avait deux branches dans le camp des monarchistes: les orléanistes et les légitimistes. Les orléanistes pensent que c’est la branche de Louis Philippe qui doit régner et les autres pense à la lignée de Louis XVIII.

Les orléanistes: monarchie anglaise et moderne.

Les légitimistes: monarchie à l’ancienne/traditionnel. Échec à Metz: coup fatal, l’armée française est très affaiblie.

Plusieurs villes vont être assiégées, comme Paris, le siège est très long.

1870 est l’année de première guerre industrielle.

Avec surprise, l’assemblée est considérablement composé de Monarchistes.

Du côté des villes assiégées, c’est les républicains qui font la majorité.

Garibaldi prend le commandement du front-Est et remporte une victoire à Dijon.

Les Allemands font connaître leurs exigences aux Français pour le traité de paix: annexion de l’Alsace et la Lorraine + Indemnité: 6 Milliards de francs= 300 milliards d’euros.

Pour être sure que l’on paye, les Prussiens occupent la France jusqu’en 1873 (1870–1873).

Démilitarisation totale de Paris, les troupes Prussienne défileront sur les Champs Élysées.

Les députés votent oui pour ses exigences sauf 100 députés (Louis Blanc,Victor Hugo, …).

L’assemblée désigne une sorte de chef du pouvoir exécutif:Adolphe Thiers (1er président).

C’est un monarchiste mais au final il aime bien la république.

C’est une république favorable à la bourgeoisie.

Il est prévu de mettre en place un régime parlementaire.

Les députés font exprès de choisir un président qui ne leur fera pas trop d’ombre . Dans la IIIe République, les présidents de t’être pas très connu. – La révolte de la commune de Paris. Ce que l’on va appeler la commune, c’est un nouvel épisode révolutionnaire qui va embraser Paris.

Cause de cette révolution de mars 1870: Paris vient de subir un long siège prussiens et quand les députés acceptent les demandes prussiennes, ils sont dégoûtés car ils ont l’impression de s’être battu pour rien. L’étincelle qui va déclencher l’insurrection (18 mars 1871) c’est que Adolphe Thiers ordonne de désarmer Paris, retirer les canons.

Sur le moment, la foule va empêcher cela, les soldats refusent de tirer sur la foule pour se défendre et se rangent avec les civils et tuent le général. Le gouvernement fui Paris pour se protéger, de là, s’en suit les élections pour gérer la capitale, ce gouvernement sera composé: d’anarchiste, d’ouvriers, d’artiste c’est un gouvernement de gauche.

Le problème des inégalités sociales est toujours là.

Il va y avoir la généralisation de l’instruction des filles. Louise-Michel est connu pour être la féministe de son village.

Toute la Rivera italienne va se développer. L’aristocratie fait se développer Nice.

Le rattachement de Nice à la France lui est profitable. Un début de révolte arrive dans Paris.

Le gouvernement quitte Paris et se replie sur Versailles.

Pour les communards, empire/république c’est la même chose.

Voici le programme de la commune et leur fonctionnement politique: il rejette la forme de l’État centralisé.

Pour la commune, le régime impérial, monarchique et même la république parlementaire sont des régimes despotiques (dictatoriale).

Il y a des anarchistes dans la combine.

Qu’est-ce que l’anarchisme: c’est une idéologie, ils ont un côté révolutionnaire, ils dénoncent la bourgeoisie, contre les inégalités sociales.

Ils contestent une autorité supérieure.

Ils veulent une vraie démocratie/démocratie directe, les citoyens gère eux-mêmes le pays pas par le biais des politiques : Gestion autonome. Les citoyens doivent être impliqué régulièrement dans la gestion de l’État.

Les anarchistes sont contre l’enseignement car c’est contrôlé par l’État.

Contestation de l’autorité traditionnelle de l’État. L’armée des versaillais ( gouvernement de Thiers soit 130 000 soldats sur Paris) va être envoyée pour écraser la commune, du 21 au 28 mai: la semaine sanglante.

On remarque une fracture les populations campagne et ville: dans la ville on supporte plus la gauche socialiste car présence d’ouvriers et dans les campagnes on va voter plutôt à droite.

Les paysans ne sont pas pour supprimer la propriété privée car il possède leur terrain.

Le socialisme se rapporte surtout aux ouvriers.

Le dernier endroit où les communistes se trouvent était au cimetière du Père-Lachaise, aujourd’hui se trouve une plaque avec le nom des fédérés.

Au minimum, 10 000 soldats du côté des communards, fédérés c’est la même chose et du côté des versaillais quelques centaines.

Louise-Michel a été déportés en Nouvelle-Calédonie. B) Bras de fer entre Républicains et Monarchistes (1871-1879) Dans les mois qui sont suivis, beaucoup d’intellectuels ont peur et quitte la France. La république de Thiers est dure.

Il va y avoir une censure.

L’épisode de la commune a effrayé les bourgeois.

Les ouvriers sont capables de beaucoup donc ils ont peur.

Le gouvernement va mettre en place une politique d’ordre moral: effacer tout ce qui rappellera le 14 juillet c’est-à-dire que l’on ne peut plus chanter la Marseillaise; on ne fête plus le 14 juillet.

C’est interdit car cela rappelle la Révolution Française.

Il faut effacer l’héritage de 1789.

C’est à Montmartre qu’il faut rétablir l’ordre moral.

Ils vont créer le Sacré-Cœur: édifice religieux.

Celui-ci est terminé en 1914.

À l’assemblée, c’est toujours un peu confus.

Thiers change et décide de garder la République.

En 1873, ce dernier entre en conflit avec l’Assemblée et il va commettre une erreur: il démissionne en pensant qu’on allait lui demander de revenir et au final, l’Assemblée décide de prendre un nouveau Président: Patrice Mac-Mahon, un militaire.

Lui est un monarchiste et c’est d’ailleurs lui qui commandait l’armée qui a écrasé la commune.

Il doit écraser les socialistes pendant que l’Assemblée prépare le retour de la monarchie.

En 1875, on définit le fonctionnement de cette République.

Ce sont les lois constitutionnelle de 1875.

C’est un compromis entre les républicains et les monarchistes. Ce système va perdurer jusqu’à 1940.

Les députés sont élus par les citoyens.

En 1876, une nouvelle élection législative.

Dans cette assemblée, les socialistes sont bel et bien présents.

On a une Assemblée républicaine mais un président monarchique.

Petite crise en 1877, MacMahon tente un coup de force et nomme un premier ministre monarchiste, il va faire une purge c’est-à-dire que dans l’état il se débarrasse de certaines personnes pas assez fiable et il en met d’autres. Il trouve qu’il y a trop de républicains: il remplace par des monarchistes.

Mac-Mahon dissout l’assemblée en 1877 pour essayer qu’elle soit monarchiste.

La tactique ne fonctionne pas car les républicains restent majoritaires.

Mac-Mahon décide au final de démissionner en 1879, le mouvement monarchiste s’éteint à ce moment là.

L’Assemblée va réélire un nouveau président: Jules Grévy.

C’est un vrai républicain qui ne posera pas de problème. II- Enracinement de la République et crise profondes A) La consolidation démocratique et républicaine (1879-1888) C’est la décennie où la république s’installe.

C’est une république parlementaire.

Élections en 1881 de la chambre des députés.

Les républicains sont largement majoritaires.

Deux grandes figures de la république: Léon Gambetta et Jules Ferry, ce sont des députés.

Léon Gambetta est premier ministre et Jules Ferry est ministre de l’éducation nationale.

À cette époque le premier ministre a plus de pouvoirs que le président lui-même.

La période de 1880 à 1884 est une période d’évolution.

1880 le président est républicain et l’assemblée est républicaine donc on peut enfin faire de la France et une vrai république.

Il y a des mesures symboliques qui vont être prises: -1879: la Marseillaise devient l’hymne de la France. -1882: le 14 juillet est déclaré comme fête nationale + le pardon générale est accordé aux communards. - Diffusion de l’effigie de la Marianne sous forme de buste dans les mairies etc. - Le monument de la république est inauguré à Paris également dans les lieux de rassemblements des manifs etc. Il y a également des mesures sociales et civiques: 1881-1882: les lois Ferry sur l’instruction primaire gratuite, laïque et obligatoire.

Les instituteurs sont laïques.

1880: liberté de la presse et liberté de réunion publique.

1884 loi Waldeck Rousseau qu’ils égalisent les syndicats (sauf dans la fonction publique).

Loi Ferry sur l’instruction publique est une des plus importantes.

C’est un pilier de la république française. Les objectifs de l’instruction publique: –fabriquer des citoyens attachés à la République. –Idée de mixité sociale. –Renforcer l’unité de la nation. –Développer le sentiment patriotique. –Préparer les jeunes générations et élever le niveau intellectuel de la population. À cette époque on.... »