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Travail sur capitaine Conan : condition de vie des combattants

Publié le 13/03/2012

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     Capitaine Conan est une œuvre de Roger Vercel narrant la vie d’un soldat, Norbert qui est le narrateur et de son ami Conan. Ce livre présente deux aspects méconnus de la guerre, la vie des soldats juste après l’armistice de la première guerre mondiale et leur réinsertion dans la société ainsi que la vie des soldats de l’  « Armée Salonique «. De plus, ce roman retranscrit particulièrement bien les conditions de vie des soldats car l’auteur participa lui aussi à la première guerre mondiale. Nous présenterons donc les conditions de vie des soldats. Puis, nous traiterons de leur moral.

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« supérieur, ils ne peuvent donc pas refuser et doivent voir leurs camarades s'amuser alors que ceux de la patrouillemarchent dans le froid et font régner l'ordre. De plus, les soldats qui durant la « Grande guerre » avait peu de règles, désormais, doivent "subir" desrégles strictes telles que d es revues en détails, des exercices, des alertes de nuit, des cours de perfectionnement...etc. Ils sont menacés aussi par le conseil de Guerre pour tout acte hors-la-loi ; (page 73) " Pendant la guerre, le « falot » faisait partie des risques, mais comme c'était un des moindres, on n'y pensait pas.

Deux mois aprèsl'armistice, cela jetait un petit froid de songer qu'on avait, plus d'une fois, échappé à douze balles biengroupées..." .

Les soldats retrouvent une vie remplie à nouveau de lois et de règles strictes, essayant de reconvertir ces féroces soldats. Les soldats après l'Armistice ont des conditions de vie améliorées, essayent de reprendre une vie normalemais celle-ci est faite à nouveau de limites et perdent donc leurs libertés qu'ils avaient au combat. II) Leur moral A) L’impact de l’armistice sur leur moral - Tout d’abord, ils ne réagissent pas.

L’armistice ne concerne pas les simples soldats comme eux : « Il a bien raison, le vieux, de ne point faire un sort à cet avis qui ne nous concerne pas ! Nous, on l’a eu, notrearmistice, on l’a eu depuis bientôt 2 mois.

» Chapitre 1 .

En effet, il explique ensuite que la fin des combats « a marqué […] le début de cet effrayant raid par-dessus les Balkans » Chapitre 1. - Puis, les soldats se sentent délaissés, abandonnés par leurs camarades combattant en France etpar leurs supérieurs : « Leur armistice, à eux, ce sera autre chose ! Des permissions, des ballades, la bonne vie !… Nous, on est et on reste : « Armée de Salonique » » Chapitre 1 .

Ainsi, l’armistice va profiter aux autres, mais pour eux cela ne représente rien. - De plus, ils risquent de s’éterniser loin de leur patrie pour laquelle ils se battent, c’est pourquoiConan dit : « Toi et moi, de la classe qu’on est, on n’a pas fini d’en baver dans les bleds comme celui là !...

Chiche que dans un an on sera encore par ici, à rafraichir ! » ligne 326. - On remarque également que certains soldats n’ont que faire de la gloire du triomphe, ils préfèrent lagloire récoltée au combat, comme Conan et son groupe franc : « C’était un réaliste que le défilé triomphal n’avait nullement impressionné.

» Chapitre 2 .

Malheureusement ; l’armistice les prive de cette gloire. - Enfin, avant l’armistice, les soldats imaginaient qu’à l’armistice, ils rentreraient chez eux.

Maiscomme ce n’est pas le cas, ils sont déçus.

A cela s’ajoute l’absence d’échéance avant leur retour, c’est pourquoi,certains dépriment et sont las de cette guerre.

Les soldats sont ainsi plus irritables et cela dégénère parfois endisputes comme celle particulièrement violente entre Conan et Norbert qui doit incriminer deux des hommes deConan : « Si je te les trouve, tes salauds, ça leur coûtera cher.

Alors cache-les bien ! » Chapitre 6 ou en bagarres comme lors du retour de Norbert de sa ronde : « ces deux là qui […] se battaient farouchement, couchés sur la terre.

» Chapitre 2. B) Comment ils tiennent ? Après la signature de l'armistice, les soldats deviennent plus libre quand temps de guerre et comme lessoldats des Balkans ne peuvent rentrer dans leurs pays, les autorités militaires leur accordent de nombreusessorties.

Ils sortent dans les villes avec leurs camardes et se rendent principalement dans les bodegas « trois hommes qui sortent de la bodega […] ils nous aperçoivent et vont droit à l'ivrogne » .

En effet les soldats ont gardé leurs habitude de guerre et continuent à boire beaucoup. Avec le manque d'amour qu'ils n'ont pas reçu durant la guerre et l'éloignement avec leurs familles, incitentde nombreux soldats à aller voir des prostitués ou même des femmes bulgares comme l'indique le passage p 57 « ils. »

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