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Tsé-toung: L'auto-éducation idéologique

Publié le 13/07/2011

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Même si notre travail est couronné des plus grands succès, nous n'avons aucune raison de nous en glorifier. On fait des progrès quand on est modeste, tandis que l'orgueil fait retomber en arrière : gardons toujours cette vérité présente à l'esprit. « Allocution d'ouverture au VIIIe Congrès du Parti communiste chinois « (15 septembre 1956).

Avec la victoire, certains états d'esprit peuvent se faire jour dans le Parti : orgueil, prétention d'être homme de mérite, inertie et répugnance à aller de l'avant, recherche des agréments de la vie et refus de mener encore une vie difficile. Avec la victoire, le peuple nous sera reconnaissant et la bourgeoisie viendra nous flatter. L'ennemi ne peut nous vaincre par la force des armes, ceci a été prouvé. Cependant, les flatteries de la bourgeoisie peuvent conquérir les volontés faibles dans nos rangs. Il peut y avoir de ces communistes que l'ennemi armé n'a pu vaincre, qui se conduisaient devant l'ennemi en héros dignes de ce nom, mais qui, incapables de résister aux balles enrobées de sucre, tomberont sous ces balles. Nous devons prévenir pareil état de choses. « Rapport à la deuxième session plénière du Comité central issu du VIIe Congrès du Parti communiste chinois « (5 mars 1949), Œuvres choisies de Mao Tsé-toung, tome IV. 

« leurs caractéristiques.

Il faut renforcer l'éducation de ces gens pour leur faire comprendre que ce sont là des tendances sectaires qui, si on leur laissait libre cours, risqueraient de devenir très dangereuses.« Pour un style correct de travail dans le Parti » (1er février 1942), Œuvres choisies de Mao Tsé-toung, tome III. Le libéralisme se manifeste sous diverses formes :On sait très bien que quelqu'un est dans son tort, mais comme c'est une vieille connaissance, un compatriote, un camarade d'école, un ami intime, une personne aimée, un ancien collègue ou subordonné, on n'engage pasavec lui une discussion sur les principes et on laisse aller les choses par souci de maintenir la bonne entente et l'amitié.

Ou bien, on ne fait qu'effleurer la matière au lieu d'aller au fond des choses, afin de rester en bonstermes avec l'intéressé.

H en résulte qu'on fait du tort à la collectivité comme à celui-ci.

C'est une première forme de libéralisme.On se livre, en privé, à des critiques irresponsables au lieu de s'employer à faire des suggestions à l'organisation.

On ne dit rien aux gens en face, on fait des cancans derrière leur dos; on se tait à la réunion, on parle àtort et à travers après.

On se moque du principe de la vie collective, on n'en fait qu'à sa tête.

C'est une deuxième forme de libéralisme.On se désintéresse complètement de tout ce qui ne nous concerne pas; même si l'on sait très bien ce qui ne va pas, on en parle le moins possible; on reste sagement à l'abri et on a pour seul souci de n'être pas pris soi-même en défaut.

C'en est la troisième forme.On n'obéit pas aux ordres, on place ses opinions personnelles au-dessus de tout.

On n'attend que des égards de l'organisation et on ne veut pas de sa discipline.

C'en est la quatrième forme.Au lieu de réfuter, de combattre les opinions erronées dans l'intérêt de l'union, du progrès et du bon accomplissement du travail, on lance des attaques personnelles, on cherche querelle, on exhale son ressentiment, oncherche à se venger.

C'en est la cinquième forme.On entend des opinions erronées sans élever d'objection, on laisse même passer des propos contre-révolutionnaires sans les signaler : on les prend avec calme, comme si de rien n'était.

C'en est la sixième forme.On se trouve avec les masses, mais on ne fait pas de propagande, pas d'agitation, on ne prend pas la parole, on ne s'informe pas, on ne questionne pas, on ne prend pas à cœur le sort du peuple, on reste dansl'indifférence, oubliant qu'on est un communiste et non un simple particulier.

C'en est la septième forme.On voit quelqu'un commettre des actes nuisibles aux intérêts des masses, mais on n'en est pas indigné, on ne l'en détourne pas, on ne l'en empêche pas, on n'entreprend pas de l'éclairer sur ce qu'il fait et on le laissecontinuer.

C'en est la huitième forme.On ne travaille pas sérieusement mais pour la forme, sans plan ni orientation, cahin-caha : « Bonze, je sonne les cloches au jour le jour.

» C'en est la neuvième forme.On croit avoir rendu des services à la révolution et on se donne des airs de vétéran; on est incapable de faire de grandes choses, mais on dédaigne les tâches mineures; on se relâche dans le travail et dans l'étude.

C'enest la dixième forme.On a commis des erreurs, on s'en rend compte, mais on n'a pas envie de les corriger, faisant preuve ainsi de libéralisme envers soi-même.

C'en est la onzième forme.« Contre le libéralisme » (7 septembre 1937) Œuvres choisies de Mao Tsé-toung, tome II. Le libéralisme est extrêmement nuisible dans les collectivités révolutionnaires.

C'est un corrosif qui ronge l'unité, relâche les liens de solidarité, engendre la passivité et amène les divergences d'opinions.

Il prive les rangsde la révolution d'une organisation solide et d'une discipline rigoureuse, empêche l'application intégrale de la politique et coupe les organisations du Parti des masses populaires placées sous leur direction.

C'est unetendance des plus pernicieuses.« Contre le libéralisme » (7 septembre 1937), Œuvres choisies de Mao Tsé- toung, tome II. Les libéraux considèrent les principes du marxisme comme des dogmes abstraits.

Ils approuvent le marxisme, mais ne sont pas disposés à le mettre en pratique ou à le mettre intégralement en pratique ; ils ne sont pasdisposés à remplacer leur libéralisme par le marxisme.

Ils ont fait provision de l'un comme de l'autre : ils parlent du marxisme, mais pratiquent le libéralisme; ils appliquent le premier aux autres, le second à eux-mêmes.Ils ont les deux articles et chacun a son usage.

Telle est la façon de penser de certaines gens.L'État populaire protège le peuple.

C'est seulement lorsque le peuple dispose d'un tel État qu'il peut, par des méthodes démocratiques, s'éduquer et se réformer à l'échelle nationale et, avec la participation de tous, sedébarrasser de l'influence des réactionnaires de l'intérieur et de l'étranger (influence très grande encore à l'heure actuelle, qui subsistera longtemps et ne pourra pas être détruite rapidement), rejeter les habitudes et idéesnéfastes acquises dans l'ancienne société, éviter de se laisser entraîner dans une fausse direction par les réactionnaires et continuer à avancer vers la société socialiste et la société communiste.« De la dictature démocratique populaire » (30 juin 1949), Œuvres choisies de Mao Tsé-toung, tome iv. Il n'est pas difficile à un homme de faire quelques bonnes actions; ce qui est difficile, c'est d'agir bien toute sa vie, sans jamais rien faire de mal.

Mener un combat ardu pendant plusieurs dizaines d'années, comme durantune seule et même journée, et cela toujours dans l'intérêt des larges masses, des jeunes et delà révolution, voilà ce qu'il y a de plus difficile!a Félicitations au camarade Wou Yu-tchang à l'occasion de ses 60 ans » (15 janvier 1940).. »

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