Devoir de Philosophie

UGTCI (Côte-d'Ivoire)

Publié le 14/01/2012

Extrait du document

A l'instar de la plupart des Ëtats africains, la Côte d'Ivoire autorise l'existence d'une seule centrale syndicale, dont les objectifs sont moins liés à la défense des intérêts de ses adhérents qu'à la mobilisation des travailleurs pour le développement économique du pays. Les 190 syndicats réunis au sein de l'Union générale des Travailleurs de Côte-d'Ivoire (UGTCI) rassemblent 100 000 adhérents parmi le nombre relativement restreint de salariés ivoiriens.

« l'équipe dirigeante de I'UGTCI au sein de laquelle ont dO fusionner les quatre grandes centrales ivoiriennes, qui se dégagent ainsi structurellement de la tutelle pluraliste française .

4 La politique officielle a consisté depuis 1963 à restrein­ dre les salaires pour diminuer les tensions Inflationnistes.

Les revendications syndicales n'ont été que très modeste­ ment satisfaites et l'exemple de la répression des mani­ festations étudiantes sert à maintenir I'UGTCI à l'écart de toute véritable activité d'opposition.

Les Ivoiriens ont eu plus de succès en matière de luHe contre le chômage.

Après les manifestations de 1969 à Abidjan et les accro­ chages entre travailleurs ivoiriens et travailleurs africains étrangers (venant en particulier de la Haute-Volta), ils obtiennent une priorité de l'emploi sur tous les Africains étrangers en COte-d'Ivoire .

Priorité que l'Important patronat libanais et européen a été obligé d'accepter.

5 Les conflits du travail doivent être soumis à l'arbitrage gouvernemental et, si la grève est actuellement autorisée, I'UGTCI doit éviter que le pouvoir ne la taxe de " politi­ que "· Les syndicats limitent généralement leurs revendi· cations à l'amélioration des conditions de travail des salariés (déjà nettement favorisés par rapport à la grande majorité de la population) bien que celles de COte-d'Ivoire soient parmi les meilleures d'Afrique.

Au-delà de ces exigences, I'UGTCI qui constitue l'un ·des corps intermé­ diaires les mieux organisés, participe au nom de I'Ëtat à une tâche de mobilisation, de " structuration et de res­ ponsabilisation ,.

des travailleurs et apparaît comme l'un des éléments moteurs du lent processus d'africanisation de la société Ivoirienne.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles