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Un espace mondialisé : Mondialisation et interdépendances

Publié le 14/01/2012

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mondialisation

Introduction

 

Pour les historiens et les économistes de ce début du XXIe siècle nous vivons, après celles des XVIe et XIXe siècles (1), la troisième mondialisation.

A chaque fois, l'analyse permet de dégager 4 points communs :

- une révolution des transports

- la concentration d'activités humaines sur certaines zones

- une mise à l'écart d'une partie du monde

- une explosion de flux.

 

I.                   Les flux, moteurs de la mondialisation

 

Axée sur l'économie et la géopolitique, la "nouvelles géographie" apparue dans les années 1970, particulièrement attentive à l'étude des flux, indices majeurs de l'activité humaine.

On distinguera notamment les flux commerciaux, les flux humains (migratoires et/ou touristiques) et enfin les "flux invisibles", typiques de cette troisième mondialisation.

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« Mais des flux illégaux existent aussi, témoignant d’une économie parallèle florissante : drogues, contrefaçons, blanchiment « d’arg ent sale », immigration clandestine, prostitution… 2) Mobilité des hommes On peut distinguer des flux de travailleurs, de réfugiés et de touristes.

A) Flux de travailleurs Longtemps confondu avec l’émigration Européenne (Amérique, colonies…), ce type de flux s’est inversé depuis les années 60.

Il est en augmentation régulière : le nombre de migrants a doublé depuis 1975.

On estime aujourd’hui leur nombre à plus de 150 millions, ainsi répartis : - PID : 60% / PED : 40% - Europe > 60 millions - Am érique du Nord > 45 millions - Asie : 50 millions ? N.B : Les PID accueillent chaque année plus de 2,5 millions de migrants venants des Suds.

Les pays du Golfe (OPEP) font également massivement appel à de la main d’œuvre immigrée.

B) Flux de réfugiés Variable d’une année sur l’autre, en fonction de la situation internationale, ces flux sont difficilement estimables (20 à 50 millions de personnes) (1) Issue principalement des PVD, sauf exceptions (crise yougoslave, Liban des années 80, Boat people 75 /80) c es populations ont vocation à retourner chez elles la crise passé (guerre civile , catastrophe naturelle)… Seule une minorité aisée peut espérer gagner les pays du Nord, le plus grand nombre passant de force dans le pays limitrophes (ex: Tchad/Soudan).

C) Flux touristiques Généré par l’augmentation considérable du niveau de vie dans les pays riches durant les Trente Glorieuses, et par la démocratisation du transport aérien, ce type de flux, forcément réservé à une élite fortunée avant 1939, a été multipl ié par 40 depuis un demi-siècle.

Il ne concerne toutefois qu’une minorité de personnes, pour l’essentiel Européens, Nord - Américains , Japonais ou Asiatiques (Coréens du Sud, Taïwanais), mais aussi les décideurs des pays émergents (Chine, Brésil) : cela nécessite en effet, de l’argent , mais aussi du temps disponible( retraités, congés payés).

` Trois idées encore : - 700 millions de touristes annuels, dont 10% en France.

(1) Si comptabilisés par l’Agence Internationale des refugiés et les ONG humanitaires. »

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