Une catastrophe de métro, Londres, 1975 (histoire)
Publié le 16/03/2012
Extrait du document

Le premier wagon passa au travers des butoirs, laboura un tas de sable et alla s'écraser contre le mur au bout du tunnel. Le deuxième wagon s'encastra dans le premier et le réduisit à la moitié de sa dimension, qui était de 15 m. Le troisième wagon grimpa sur le deuxième et s'enfonça dans le plafond du tunnel. Les trois derniers wagons s'arrêtèrent contre le quai. Il était 8 h 46, le moment le plus animé, à l'heure de pointe londonnienne.

«
teur ne semblait être enfoncée à l'avant que de 15 cm.
Mais il n'était plus possible d'établir la position des
mains du machiniste au moment de la collision.
Les mé
tros sont munis de deux systèmes de freins de secours et
en plus
d'un système de sécurité, le dead man's handle,
autrement dit le 'dispositif de l'homme mort'.
Le con
ducteur doit pousser sur un bouton pour rouler, et
ille lâ
che en cas de danger ou s'il a un malaise.
On put se ren
dre compte que tous
ces systèmes fonctionnaient parfai
tement au moment de l'accident.
Aucune indication ne
permet d'établir que l'homme avait relâché sa pression
sur
le dispositif de sécurité.
Quelqu'un ayant prétendu que
le regard de Newson était
fixe, on supposa qu'il pouvait être en transes ou qu'il s'é
tait suicidé d'une façon spectaculaire.
Pourquoi pas? Il
lui suffisait de maintenir sa pression sur
le bouton, et la
fin était là ...
au bout du tunnel.
Il semble, cependant, au
vu de
ses photos, qu'il avait toujours eu un regard fixe.
Il
avait cinquante-six ans et était considéré par
les gens qui
le connaissaient, comme un homme soigneux, conscien
cieux, et aimant son métier.
Comme
il n'y avait que sept
gares sur
le trajet de Moorgate, la tâche du conducteur
était particulièrement monotone.
Newson avait-il été
brusquement hypnotisé
ce matin-là? Il n'y a pas d'argu
ments formels pour
le démontrer.
Mais il est incontesta
ble que Newson
n'a pas tenté de faire usage de ses freins..
»
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