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Une longue crise insolite (1970-1980)- Berstein/Milza (Fiche de préparation à Science Po)

Publié le 20/09/2011

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Ÿ Deux signes avant-coureurs :

                      - chômage (entre 2 et 3% des actifs)

                      - inflation (jusqu’à 5% par an : la croissance a exigé la création de monnaie, entreprises augmentent les prix pour préserver leurs marges).

 

Ÿ La crise du système monétaire de Bretton-Woods (1971-1973)

         =>Affaiblissement inexorable du dollar menace le S.M.I. => premier déficit commercial des États-Unis en 1971 => suppression de la convertibilité du dollar en or le 15 août => réajustement monétaire le 18 décembre (accords de Washington) => nouvelle dévaluation du dollar le 13 février 1973 => États membres de la C.E.E. ne suivent pas (ont créé le « serpent monétaire « l’année précédente) => flottement généralisé des monnaies => aggrave les déséquilibres de l’économie (incertitude, spéculation, inflation).

« ? De 1976 à 1979, reprise mitigée => Trois éléments positifs : 1- stabilisation du prix du pétrole 2- croissance prometteuse des principales économies 3- efficacité des politiques conjoncturelles pour endiguer la crise => Deux déséquilibres fondamentaux : 1- aggravation du désordre monétaire (accords de la Jamaïque en janvier 1976 : nouveau systèmede taux de change, rôle de surveillance du FMI, élimination du rôle de l'or au sein du SMI) 2- instabilité des marchés de matières premières (paralyse le développement des pays pauvres). ? Le tournant de 1979-1980 et la rechute Marché pétrolier mondial maintenu sous tension par une forte demande => Interruption temporaire des livraisons iraniennes (révolution islamique) suffit à provoquer la panique parmi les opérateurs (baril à 32 dollars à la fin de 1980) => pays industriels replongent dans la crise (dans les paysde l'O.C.D.E., barre des 10% est franchie par l'inflation en 1980 et par le chômage en 1982) => Crise plus inquiétante que la précédente : plus sévère et plus générale, baisse rapide des prix du pétrole (met un terme au recyclage des pétrodollars), retour des États-Unis à l'orthodoxie libérale (attirent la plupartdes capitaux disponibles : cours du dollar monte considérablement et contraint les autres pays à réduire leursimportations et leur activité économique) => profond marasme économique mais désinflation sensible dès 1982. Une crise insolite aux effets contrastés ? La « stagflation » Arrêt brutal de l'expansion (production + échanges commerciaux se contractent) => croissance est rapidementretrouvée mais désormais faible et chaotique => Forte poussée du chômage (les firmes qui ne font pas faillite n'embauchent pas car la demande est faible, alors que les générations issues du baby-boom arrivent sur le marché du travail) => Inflation : - déroutante (contredit toutes les théories économiques en vigueur - courbe Phillips) - néfaste (encourage la spéculation, désorganise la concurrence). ? Une crise industrielle majeure Marchés industriels solvables au bord de la saturation => industries pilotes des deux premières révolutionsindustrielles connaissent de grandes difficultés (textile, sidérurgie, automobile) /// industries de pointe (électronique)font preuve d'un remarquable dynamisme => crise correspond en fait à une profonde mutation des modes de production à l'échelle planétaire. ? Des économies mondiales inégalement touchées =>Bien qu'elles demeurent en marge du monde, les économies socialistes subissent le poids des chocs pétroliers=> l'URSS en bénéficie (exportateur pétrole + gaz) cependant les autres pays socialistes voient leur dette tripler (81milliards $) => certains pays du tiers-monde réussissent une spectaculaire percée sur le plan industriel ( quatre « dragons » asiatiques provoquent la délocalisation partielle de grandes firmes occidentales et fournissent en 1980 et aux pays de l'O.C.D.E.

18% de leurs importations) => mais plupart des pays sous-développés dépendent des. »

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