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Une rébellion indigène le soulèvement de la Thébaïde

Publié le 22/12/2014

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GRECS ET ÉGYPTIENS : DES CIVILS EN CONFLIT Dans les années qui suivirent la révolte, de nombreuses plaintes furent déposées par des Grecs qui avaient dû fuir les régions insurrectionnelles et qui, de retour chez eux une fois le calme revenu, avaient eu la surprise de trouver leurs propriétés occupées par des indigènes. Ce fut le cas en 182 avant 3.-C. pour le descendant d'une femme dont les terres avaient été vendues alors qu'elle se trouvait dans le Delta, loin de la révolte. Pour sa défense, le nouveau propriétaire argua du fait qu'elles lui avaient été vendues en bonne et due forme, la propriétaire étant introuvable. On ne sait pas si le plaignant obtint gain de cause.

« la ville, et à Edfou les travaux ont dû être suspendus.

Lors­ que cette troupe entre dans Thèbes, les soldats grecs doi­ vent abandonner la place et s'enfuir par le sud.

Immédiatement accepté par le clergé d' Amon -qui le con­ sidère comme le digne suc­ cesseur des pharaons indigè­ nes, disparus depuis l'inva­ sion des Perses et l'arrivée d'Alexandre -, le chef des re­ belles se fait couronner à Thèbes sous le patronage emblématique d'Amon-Rê, dieu nationa l égyptien.

C'est au nom d'« Horounnefer, vi­ vant à jamais, aimé d'Isis, ai­ mé d'Amon roi des dieux, le grand dieu » que sont désor­ mais établis les actes officiels dans le sud de l' Égypte.

Quel­ ques jours plus tard, le 28 no­ vembre, Ph ilo pator décède et laisse le trône à son fils Épiphane .. »

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