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Vers l'après Havel

Publié le 05/12/2018

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Bien que réélu le 20 janvier au poste de président de la République tchèque, Vaclav Havel pèse de moins en moins sur la scène politique de son pays.

 

Agé de soixante et un ans, opéré Vannée dernière d’un cancer du poumon, il souffre de broncho-pneumonie, un mal hérité des cinq années passées dans les prisons communistes. Par ailleurs, son remariage, jugé par certains trop précipité, avec la comédienne Dagmara Veskrnova, de vingt ans sa cadette, a contribué à brouiller son image auprès de la population. L’accord de coopération, conclu à l’issue des élections législatives anticipées de juin par le dirigeant social-démocrate Milos Zeman et l’ex-Premier ministre ultralibéral Vaclav Klaus, est venu confirmer définitivement la faiblesse et l’isolement politique du président Havel.

UN

 

ANCIEN COMMUNISTE RÉFORMATEUR

 

Le nouveau Premier ministre de la République tchèque, Milos Zeman, qui dirige depuis juillet le gouvernement social-démocrate, est un économiste. De même que son prédécesseur et principal adversaire politique, Vaclav Klaus, c’est un ancien de l’institut de prévision économique de l’Académie des sciences à Prague.

 

Auparavant, après des études supérieures d’économie, il a pu travailler, pour des raisons politiques, comme ingénieur.

 

Engagé aux côtés d’Alexandre Dubcek dans le mouvement de renouveau du Parti communiste tchécoslovaque au cours du printemps de Prague, il a été définitivement exclu en 1970. Membre actif du Forum civique en 1989-1990, il a adhéré en 1992 au Parti social-démocrate tchèque (CSSD), dont il a été élu président au congrès de 1993. Après le succès du CSSD aux élections parlementaires de 1996, il a exercé la fonction de président du Parlement.

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