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Victoire navale française à La Rochelle

Publié le 22/08/2013

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L'affaire s'envenime lorsqu'en 1368, le Prince Noir s'avise d'exiger pour cinq ans la levée d'un fouage, un impôt de dix sous par foyer. Quelques seigneurs aquitains, en particulier jean d'Armagnac et Arnaud d'Albret, s'y opposent et font appel à leur suzerain, le roi d'Angleterre. Cependant, sans attendre sa réponse, ils portent également l'affaire devant le roi de France, Charles V, qu'ils considèrent toujours comme leur légitime souverain.

« embuscade à La Rochelle.

La flotte de la Manche , armée de huit galères, sous le comman­ dement d'un autre Gênais , Rainier Grimaldi , se porte au large .

Le 22 juin 1372 la flotte anglai­ se se présente .

Immédia­ tement, ses archers déco­ chent une pluie de flèches sur l ' escadre de Boccanegra .

Celle-ci réplique sur-le­ champ par des tirs d'artillerie et d'arbalètes .

Les mem­ brures des vaisseau x anglais sont brisées par les boulets .

Quatre barges anglaises sont capturées et leurs équipages jetés à la mer .

Boccanegra décide alors de se replier et de ménager ses troupes vic­ torieuses .

Ce répit inespéré laisse croire aux Anglais qu 'ils vont pouvoir prendre leur revanche .

La ruse du Génois Boccanegra , fin manœuvrier, décide de profiter de la marée pour porter l'estocade .

tl sait les nefs anglaises lourdes et peu maniables en eaux peu profondes ; au contraire des galères castillanes , beaucoup plus légères .

Au petit matin du 2 3 juin , juste avant la marée montante , Boccanegra attaque soudainement, à la stupéfac­ tion de l 'ennemi qui attend le flot pour engager le combat.

Les nefs de Pembroke sont prises au piège .

Trois d'entre elles brûlent, touchées par les brûlots de suifs et d 'huile pla ­ cés devant elles par les galères ~ED ITIONS ~ ATLAS CHARLES V ET LA MARINE DE GUERRE Si la guerre de Cent ans demeure avant tout un conflit terrestre, l'importance d'une marine puissante n'échappe pas à Charles V qui souhaite contrôler la Manche.

En 1373, il nomme un nouvel amiral de France, l'audacieux aventurier Jean de Vienne, qui réorganise entièrement les forces navales.

Un « maître du Clos des galées » centralise les achats, les constructions et l'entretien des navires.

L'effort tout particulier exigé des arsenaux porte rapidement ses fruits.

Dès 1377, la France peut aligner cent vingt navires de guerre, dont trente-cinq vaisseaux de haute mer équipés d'une artillerie lourde.

L'objectif de Charles V est atteint.

Les convois marchands et la côte normande sont désormais à l'abri d'une attaque surprise de la part des Anglais.

Fort de la victoire de La Rochelle, le souverain français pousse son avantage et n'hésite pas à lancer sa flotte à l'assaut des ports anglais.

Entre 1377 et 1380, il attaque et brûle une dizaine d'entre eux, notamment Portsmouth .

castillanes .

Le vent aide l'in­ cendie à se propager jusqu'aux barges .

La panique gagne les marins anglais qui, au risque de se noyer, sautent à la mer pour échapper aux flammes .

Les chevaux, prisonniers des cales , défoncent par leurs ruades désespérées les cloi­ sons et les membrures , ache­ vant l'œuvre de Boccanegra .

La victoire est totale .

Pembroke lui-même est fait prisonnier lors de l 'abordage de sa nef.

Le succès de La Rochelle offre enfin au roi Charles V l'espoir de retrouver sa pleine souve­ raineté sur l'Aquitaine .

Mais il devra encore patienter dix ans.

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