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villes et develloppement durable

Publié le 20/09/2015

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Villes et développement durable Plus de 50 % de l’humanité vit en ville : quelles sont les disparités de ce processus d’urbanisation accélérée ?  L’urbanisation est un processus généralisé à l’ensemble de la planète : un habitant sur deux est citadin.  La notion de transition urbaine définit cette répartition de la population à l’échelle mondiale. Toutefois la transition urbaine n’est pas encore achevée en Asie et en Afrique.  L’urbanisation prend des formes différentes : elle est plus spatiale que démographique dans les villes des pays développés ; elle est à la fois démographique et spatiale dans les villes des pays du Sud où le processus a été beaucoup plus rapide. Solde naturel et solde migratoire se combinent pour expliquer « l’explosion » urbaine.  La croissance profite surtout aux mégapoles. Les disparités socio spatiales sont très fortes dans les villes multimillionnaires, notamment des pays du Sud (voir l’importance des quartiers d’habitat informel). Elles peuvent générer des violences urbaines. La ville est fondée sur les échanges : comment concilier mobilités et développement durable  Les mobilités ne cessent d’augmenter, notamment à l’échelle des agglomérations : mobilités entre villes centres et périphéries, trajets domicile-travail, trajets liés aux loisirs.  Les coûts économiques et sociaux sont croissants : perte de temps, exigence en moyens de transports, congestion automobile, consommation d’énergie...  Ces déplacements ont des impacts environnementaux : bruits, pollutions diverses. L’emprise des voies et infrastructures de communication contribue à la consommation et à l’artificialisation de l’espace.  L’ampleur de ces problèmes varie en fonction du niveau de développement des États auxquels appartiennent les villes. Comment aménager la ville durable dans sa globalité et sa diversité ?  Penser une « ville durable » s’impose dans la mesure où les dynamiques urbaines s’inscrivent sur le long terme. Il s’agit de maîtriser les difficultés sans porter atteinte aux qualités des villes, foyers de richesse et de civilisation. La ville durable ne doit pas être seulement « une ville verte ».  Les principes globaux ont été définis à l’échelle des Nations unies dans le cadre de l’Agenda 21, mais les réalisations sont locales (Agendas 21 locaux).  Les écoquartiers sont des exemples à l’échelle micro-locale de ce que pourrait être une « ville durable ». Toutefois, des interrogations demeurent : les écoquartiers présentent peu de mixité sociale  Est-ce la principale préoccupation des villes du Sud où l’urgence est celle de l’emploi, de l’accès à l’eau, au logement décent, aux soins, à l’éducation ?

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