Villiers et Jollois, une amitié égyptienne (2)
Publié le 18/03/2014
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Encore éblouis par la découverte inattendue du site de Denderah et de ses trésors, Villiers et Jollois poursuivent leurs recherches qui les condui-seni de sites en sanc¬tuaires, de temples en ruines. Effectuant des relevés et des croquis, qui comptent parmi les plus beaux de la « Descrip¬tion de l'Égypte «, ils ten¬tent en outre de percer les mystères de cette civi-lisation dont l'écriture hiéroglyphique n'a tou¬jours pas été déchiffrée.
«
Les voici face à Louxor et Kar
nak.
L'architecture est
inter
prétée d'une façon originale
et précise.
L'aube d'une ar
chéologie nouvelle s'ouvre
avec
ces deux hommes.
Leurs
travaux témoignent d'un
souci constant de déduction
et d'analyse qui les amène à
imaginer la vie à l'intér ieur
des temples qu'ils étudient.
Villiers établit par exemple
les emplacements des grands mâts
porte -
oriflammes.
Il re
marque aussi que certains
éléments du sanctuaire sont
construits
à l'a ide de blocs
prélevés sur des édifices plus
anciens.
Villiers et Jollois ex
pliquent le fait que le pre
mier pylône de Karnak soit
inachevé .
Ils découvrent le
principe de construction
des
chapiteaux du grand kiosque
de Taharqa
et parviennent
même à établir avec sagacité
la chronologie de certaines
constructions ou
le réemploi
d'anciens
éléments dans des
constructions plus récentes .
Leurs
plans sont cotés, les
coupes , les vues géométrales
ou en perspective
sont admi -.
»
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