Winifred Blackman
Publié le 09/01/2015
Extrait du document
«
action est essentiellement né
faste .
Ils peuvent posséder les
hommes, les rendre fous et
violents.
On doit alors faire
venir un magicien
pour brû
ler de l'encens et réciter des
formu les pour les chasser .
Les
afarit sortent de préférence
la nuit en bandes pour atta
quer les vivants et sont consi
dérés comme
responsables
des cauchemars .
Aussi, quand
un
fellah entrait dans une
nouvelle maison, prenait -il
soin de faire une libation pour
apaiser
d'éventuels afarit.
Winifred Blackman rappro
c he
ces croyances de motifs
égyptiens bien connus
relatifs
à la peur des morts .
L'égypto
logue français Georges Po se
ner consac ra d'ailleurs lui-mê
me plus tard un article scien
t
ifique à ce parallèle.
Comme
l
es afarit , les morts égyptiens
pouvaient en
effet commet
tre des méfaits co ntre les vi
vants (cauchemars,
maladie,
possession) .
Mieux valait donc
se les conci lier.
Un
enseignement du Nouvel
Empire conseille ainsi aux
contemporains:« Apaise l'es
prit, fais ce qu'il désire .
Que
tu sois préservé de ces nom
breux méfaits.
»
La vie quotidienne
W
inifred Blackman com
pare
aussi certains ob
jets
utilisés dans la vie cou
rante des paysans modernes
avec
l e matériel antique,
dans le domaine du tissage
notamment.
Mais c'e st sur
tout le chadouf, appareil ser
va nt à puiser l'eau inve nté
sous le Nouvel Empire et en
core
util isé de nos jours, qui
la surprend le plus par sa lon
gévité.
S'étant beaucoup in
téressée aux pratiques médi
co-magiques -sur
lesquelles
elle
comptait d'ailleurs pu
blier un livre-, e lle rapproche
aussi les informa tions four
nies par son frère sur les pra
tiques antiques
des habitudes
des Égyptiens modernes.
Ceux -ci se protégeaient effec
tivement des maladie et des
démons en portant autour du
cou des charmes écrits.
Cette
pratique est bien attestée
dans
l'Égypte ancienne.
On a
en
effet retrouvé de nom
breux morceaux de papyrus
inscrits
d'une formule ma
gique .
Ceux-ci étaient pl i és et
portés en collier..
»
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