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Yang Kien

Publié le 27/02/2008

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Yang Kien - régna de 589 à 604 De Yang Kien, également appelé Wen-ti de son titre posthume, ou Kao-tsou de son nom de temple, les historiographes chinois disent plus de mal que de bien. Ses origines, les circonstances de sa mort sont contestées ; nulle légende flatteuse ou pittoresque ne l'auréole ; aussi le classerait-on parmi les souverains négligeables si l'oeuvre, qui est immense, ne démentait la réputation faite à celui qui l'accomplit. Quand il apparaît dans l'histoire, la Chine est, depuis plus de trois siècles, coupée en deux. Des hordes turco-mongoles, les "cinq espèces de barbares", ont occupé tout le Nord du pays, jusqu'au Yang-tseu ; les empereurs légitimes se sont réfugiés dans le Sud ; six dynasties règnent à Kien-k'ang (Nankin), devenue capitale de la civilisation, de la musique, d'un art raffiné, d'un luxe byzantin. Au nord, des Turcs appelés T'o-pa, ou Wei du Nord, de leur nom dynastique, réunissent, à la fin du IVe siècle, tous leurs voisins sous leur domination. Ces cavaliers imposent aux provinces conquises les structures aristocratiques, centralisées, de leurs hordes ancestrales mais, peu nombreux, se laissent persuader de confier aux vaincus les tâches administratives. Ils adoptent leurs coutumes, leur langue, épousent leurs femmes, se sinisent, s'amollissent, et finissent par se diviser aussi. S'opposent donc, à la fin du VIe siècle, les Ts'i et les Tcheou du Nord, les Tch'en du Sud.

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