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Ernest Shackleton

Publié le 20/03/2012

Extrait du document

Quant à l' Endurance, construit entièrement suivant les indications de Shackleton, il affronterait les glaces de la mer de Weddell. L'Endurance quitta Londres le 4 août 1914, quatre jours après le déclenchement de la Première Guerre mondiale. Winston Churchill, à l'époque Premier lord de l'Amirauté britannique, souhaita tout le bien possible à l'expédition. Le froid des régions polaires était particulièrement rigoureux. cette année-là, et, en janvier 1915, la navire fut pris par les glaces. Le sort sembla s'acharner sur lui lorsque, deux semaines plus...

« accosteraient sur le plateau de Filchner près de la mer de Weddell.

Pendant ce temps, une autre équipe débarquerait près de la Grande Barrière de Ro ss et établirait une série de postes de ravitaille­ ment, le long du glacier Beardmore , jusqu'au pla­ teau polaire.

Ces vivres pourraient a!or ~ être utili­ sés par l'équipe de Shackleton durant la dernière partie du voyage.

En août 1914, l'Expédition royale transantarcti­ que, de nouveau financée en grande partie par un industriel, pouvait prendre le départ.

L'Aurora, qui avait déjà été utili sé par Mawson, quitterait la Tasmanie pour la mer de Ross.

Quant à l' Endu­ rance, construit entièrement suivant les indica­ tions de Shackleton, il affronterait les glaces de la mer de Weddell.

L'Endurance quitta Londres le 4 août 1914, quatre jours après le déclenchement de la Première Guerre mondiale .

Winston Chur­ chill, à l'époque Premier lord de l 'Amirauté bri­ tannique, souhaita tout le bien possible à l'expédi­ tion.

Le froid des régions polaires était particuliè­ rement rigoureu x.

cette année-là, et, en janvier 1915, la navire fut pris par les glaces.

Le sort sem­ bla s'acharner sur lui lorsque, deux semaines plus Ci-dessous: L'Endurance, pri­ sonnier des glaces, s'incline.

Le navire fut détruit, mais les mem­ bres de l'expédition le quittèrent à temps .

tard, la glace commença à se fendre pour laisser apparaître un passage à l'avant du navire.

Son équipage essaya de l'élargir, mais à peine avait-il brisé la glace que l'eau gelait aussitôt.

Vers la mi­ février, alors que l'on se trouvait encore à 90 kilo­ mètres du plateau de Filchner, l'Endurance était coincé dans une banquise de quelque 4 kilomètres carrés, entraînée par un courant marin vers le nord-ouest, à l'opposé du but de l'expédition.

Le ter août, alors qu 'elle retenait le navire depuis plus de cinq moi s, la plaque de glace se brisa en deux.

Pour l'Endurance, ce n 'était pas le salut, mais bien le risque d'une destruction irrémédiable sous la pression colossale de la banquise .

Shackle­ ton tint bon jusqu'à la fin du mois d'octobre et donna alors l'ordre de débarquer toutes les cha­ loupes, les traîneaux et les provisions du navire.

Il était d 'ailleurs temps, comme en témoigne la des­ cription de Shackleton: "Les blocs de glace se pré­ cipitèrent alors sur le navire.

C'était un sentiment affreux que de sentir le pont se briser sous nos pieds.

Et les bau x, pourtant si robustes, s'incur­ vaient de plus en plus jusqu'à se rompre dans un fracas de tonnerre ..

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Les blocs de glace, mus par 313. »

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