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Galilée

Publié le 20/03/2012

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L'utilisation de la lunette astronomique par Galilée fut une étape historique dans le développement de l'astronomie moderne. Ce fut le point de départ d'une série de découvertes fondamentales. Elles devaient rapidement balayer bon nombre de superstitions qui dominaient encore les idées concernant le ciel. Par rapport aux normes actuelles, l'instrument de Galilée n'était qu'un dispositif relativement moins puissant, mais, comparé à l'oeil nu, il présentait de grands avantages. Galilée put faire l'observation de détails que jamais personne n'avait imaginés jusqu'alors. En premier lieu, il étudia la Lune.

« A l'extrême gauche: Galileo Gali­ lei.

Le fait qu'il ait mis au point et utilisé une lunette astrono­ mique permit d'immenses gam­ mes d'observations nouve((es.

Il découvrit que la Lune bri((e avec une lumière réfléchie, que sa sur­ face est montagneuse et que Jupi­ ter a quatre grands sate((ites.

Il observa également les taches so­ laires et leur mouvement régulier à travers la surface du Soleil.

A gauche: Deux croquis des ob­ servations de la Lune par Galilée.

Galilée fit ses observations à l'ai­ de de l'une des premières lunettes astronomiques, qui pouvait loca­ liser des objets dans le ciel avec plus de détails qu'il n'avait ja­ mais été possible d'en obtenir au­ paravant, bien que cet instrument fût très sommaire par rapport aux normes actue((es.

A droite: Frontispice d'une pre­ mière édition du Dialogue sur les principaux systèmes du monde, dans lequel Galilée défendait la théorie de Copernic.

L'Eglise avait déjà violemment réagi con­ tre les idées de Copernic.

Les ar­ guments inflexibles de Galilée en sa faveur le mirent en sérieux conflit avec les autorités reli­ gieuses et lui coûtèrent presque la vie.

Ci-dessous: Une copie d'un des­ sin de Galilée présentant un régu­ lateur d'horloge à pendule.

Les travaux de Galilée sur le pendule représentent l'une des premières recherches dans la science de la dynamique .

grandes découvertes.

Il paraît qu'un jour, as­ sistant au service religieux à la cathédrale de Pise, il remarqua le balancement rythmique, provoqué par un courant d'air, de l'énorme lustre suspendu à la voûte de l'édifice.

Plus tard, en se servant d'un pendule simple, il étudia son balancement d'avant en arrière, et réussit à établir la loi fondamentale de l'iso­ chronisme du mouvement pendulaire pour les petites oscillations.

Sa découverte, appli­ quée ensuite dans les premières horloges à balancier, fut la seule capable de fournir une réelle précision, parmi tous les instruments destinés à indiquer l'heure.

Les qualités intel­ lectuelles de Galilée lui assurèrent un succès rapide dans les cercles académiques.

Vers 1589, il avait été nommé professeur de ma­ thématiques à l'Université de Pise.

Son refus de croire sur parole les idées scientifiques lui avait valu une grande réputation.

Chaque fois qu'une occasion se présentait, il cher­ chait les moyens de mettre leur validité à l'é­ preuve.

Une histoire célèbre raconte de quel­ le manière il entreprit de vérifier une thèse exposée pour la première fois par le philo­ sophe grec Aristote, environ deux mille ans plus tôt.

Aristote avait affirmé qu'un corps lourd tombe nécessairement plus vite sur le sol qu'un corps léger.

Mais Aristote ne s'é­ tait pas préoccupé de vérifier expérimentale­ ment son affirmation.

La légende veut que Galilée soit monté au sommet de la célèbre tour penchée de Pise et qu'il ait jeté des bou­ lets de canons de poids différents, à partir de la plus haute galerie, pour constater lesquels atteignaient le sol les premiers.

Galilée prou­ va ainsi qu'Aristote était dans l'erreur et que, la résistance de l'air mise à part, tous les corps tombent à la même vitesse indépen­ damment de leur poids.

La réputation de Galilée pour son analyse ri­ goureuse des faits le rendit particulièrement influent lorsqu'il s'orienta vers l'astronomie.

Il avait entendu · parler des travaux du clerc polonais Nicolas Copernic, qui avait con­ testé l'antique croyance selon laquelle la Ter­ re était le centre autour duquel tournait l'u­ nivers.

A l'instar de Copernic, Galilée était sceptique au sujet de la théorie de Ptolémée (émise plusieurs siècles auparavant), qui ten­ tait d'adapter les mouvements planétaires observés à une configuration très complexe de cercles interdépendants.

Au lieu d'analy­ ser les faits observés et d'en déduire une théorie, Ptolémée avait tenté de les faire con­ corder avec une idée préconçue.

Malgré leur complexité, les conclusions de Ptolémée avaient été acceptées sans une remise en cau­ se, uniquement parce que l'idée principale était que la Terre se trouvait au centre de tout et que cette proposition satisfaisait les dogmes religieux de l'époque.

L'intérêt véritable de Galilée pour l'astrono­ mie commença avec l'apparition d'une nou­ velle étoile brillante dans le ciel en 1604.

Il s'agissait sûrement d'une supernova, dont la gigantesque explosion accroît considérable­ ment l'éclat.

A l'époque, cette apparition constituait un mystère total.

Peu après, Gali­ lée entendit parler de l'invention de la pre­ mière lunette astronomique, construite aux Pays-Bas par Hans Lippershey.

Galilée com­ prit immédiatement la possibilité qu'offrait cet instrument de faire des observations dé­ taillées du ciel.

Il se mit au travail pour construire le sien propre et, en 1609, com­ mença ses premières observations.

L'utilisation de la lunette astronomique par Galilée fut une étape historique dans le déve­ loppement de l'astronomie moderne.

Ce fut le point de départ d'une série de découvertes fondamentales.

Elles devaient rapidement balayer bon nombre de superstitions qui do­ minaient encore les idées concernant le ciel.

Par rapport aux normes actuelles, l'instru­ ment de Galilée n'était qu'un dispositif rela­ tivement moins puissant, mais, comparé à l'oeil nu, il présentait de grands avantages.

Galilée put faire l'observation de détails que jamais personne n'avait imaginés jusqu'a­ lors.

En premier lieu, il étudia la Lune.

Il ob­ serva les grandès plaines lunaires, les vallées, les montagnes et les cratères.

Il essaya même de mesurer les dimensions de ses plus émi- 17. »

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