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Galilée lettre à don Benedetto Castelli (commentaire)

Publié le 14/04/2022

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« galilée lettre à don benedetto castelli Ce texte traite de la science et de la religion.

Galilée montre ici le problème propre à l’obéissance à l’autorité religieuse qui fait que les lettres sacrées telles qu’elles sont interprétées enseignent des dogmes et empêche l’homme pourtant doué de raison et capable de connaître, d’affirmer que des phénomènes scientifiquement prouvés peuvent être des vérités.

Nous pouvons donc nous demander : comment démontrer que des théories scientifiques sont rationnelles lorsqu’elles s’oppose à l’autorité religieuse ? Comment résoudre la contradiction entre théorie scientifique et écritures saintes ? La thèse de l’auteur est que l’intention de la Bible est seulement d’enseigner aux hommes ce que l’autorité religieuse juge nécessaire aux salut des âmes de ces derniers alors que ce qui est enseigné ne sont que des croyances dépassant toute raison humaine. Elles sont pourtant enseignées et crues car la religion affirme que ce sont les paroles de l’esprit saint.

Dans les 4 premières lignes Galilée avance que la religion est faite de croyances dépassant la raison mais qui sont enseignées et crues par obéissance religieuse à la parole incontestable de l’esprit saint.

Il explique ensuite jusqu’à la ligne 12 qu’il ne croit pas que Dieu qui a pourtant doté l’homme de raison, le rendant capable de logique et d’émettre des raisonnement, souhaite que nous ne puissions pas nous en servir pour agrandir nos connaissances scientifiques telles que l’astronomie même si celles ci s’opposent aux textes bibliques.

Il poursuit son explication jusqu’à la ligne 16, en montrant que la religion bride la science en enseignant des croyances rédigées par les évangélistes, les « premiers auteurs sacrés » au lieu d’enseigner des vérités scientifiques prouvées par la connaissance et l’usage de la raison. Dans les quatre premières lignes de ce texte, Galilée affirme qu’il croit que la bible, « les lettres sacrées », n’a pour intention que d’enseigner des croyances dépassant toute raison humaine aux hommes qui sont rendues par l’autorité religieuse comme indispensables à l’éternité des âmes des hommes.

Il y « croirai volontiers », l’emploi du futur ici indique donc une justification à venir de son argument.

En effet, il va expliquer dans la suite du texte pourquoi il croit cela.

Selon lui, l’autorité des lettres sacrées enseigne des dogmes.

Le dogmatisme consiste à considérer des opinions comme des dogmes qui ne doivent pas être remis en question.

Dans le texte, il parle d’ « articles et [de] propositions » qui « dépass[e]nt toute raison humaine », c’est à dire qui ne sont pas rationnels mais qui sont pourtant rendus croyables et sont incontestés grâce à la religion.

Ainsi, d’une certaine façon selon lui la foi religieuse consiste à croire en l’absence de preuve, c’est à dire tenir en vrai quelque chose sans savoir pourquoi ou en quoi c’est vrai.

L’autorité religieuse prétend savoir en basant sa connaissance sur les textes de foi qui contiennent des paroles soit disant provenant de l’esprit saint.

Galilée est l’astronome qui, dans la lignée de Copernic, a établi rationnellement le double mouvement de la Terre autour de son axe et autour du soleil, alors que cette théorie scientifique va à l’encontre d’un passage de la Bible qui dit que Dieu arrêta le soleil dans sa course à la prière de Josué.

L’auteur critique la crédulité qu’enseigne l’autorité religieuse et le manque de rationalité de ses enseignements.

On comprends alors la thèse de Galilée ici : ce que l’autorité religieuse enseigne au peuple sont des croyances mais elles sont pourtant rendues incontestables par l’Église, il est interdit de les remettre en cause par l’usage de la raison comme en démontrant des phénomènes astronomiques si ceux ci s’oppose à la parole biblique. L’autorité religieuse rend donc incontestables des croyances et les enseigne aux hommes, c’est que croit et affirme Galilée. Jusqu’à la ligne 12, Galilée va ensuite prétendre dégager la science de l’autorité religieuse. On peut être croyant sans prendre l’écriture Sainte trop à la lettre, en oubliant qu’elle contient des métaphores et des images à destination pédagogique pour le peuple.

Cet argument est introduit par la conjonction « mais » ce qui indique une opposition.

En effet, l’auteur va montrer un paradoxe : si Dieu a doué l’homme de raison, de sens et d’intellect, pourquoi limiterait-il celle ci en «voul[ant] que nous négligions d’en faire usage » c’est à dire en contraignant l’homme à ne croire que « l’Écriture » ? Par cela , l’auteur signifie que Dieu a créé l’homme en lui donnant un moyen de. »

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