Devoir de Philosophie

Le mystère des sources du Nil

Publié le 10/01/2015

Extrait du document

Longtemps, la localisa-tion des sources du Nil est restée un mystère. Perses, Grecs, Romains, Arabes puis Européens ont tenté de le percer. Beaucoup ont échoué, vaincus par une nature hostile. C'est au XXe siè-cle que l'énigme sera en-fin résolue, grâce, en particulier, à l'avion, qui permet de franchir les obstacles qui, jusque-là, ont arrêté les explora-teurs les plus téméraires.Les anciens Égyptiens avaient résolu le problème des sources du Ni! conformément aux mythes divins expliquant la création de l'univers. Le fleuve était une résurgence du Noun, l'océan primordial qui entourait le monde. Opérant par la volonté du dieu solaire, le génie Hâpy, représenté sous la forme d'un être androgyne vêtu de la ceinture des bateliers, faisait monter l'eau verticalement, et celle-ci allait ensuite féconder les terres de la vallée. La source mythique du Ni!, située au « pays des fantômes et des âmes », était double. Le fleuve jaillissait en Haute-Égypte, au niveau de la première cataracte près d'Éléphantine, et en Basse-Égypte, à la pointe du Delta près de Roda. La belle Cléopâtre elle-même avait été incapable de donner plus d'explications au grand César qui lui demandait de lui livrer le secret des sources du Nil. Rome ne renonça pas pour autant et, au er siècle de notre ère, le corps expéditionnaire envoyé par Néron se perdit dans les marais du Saad.

« Burton et Speke : ils prennent le problème ...

à revers! A u XIX• siècle , les explo­ rations se multiplient .

En 1856, le géographe Ri­ chard Francis Burton et John Hanning Speke, an ­ ciens officiers de l'armée des Indes, prennent le pro­ blème à revers .

Renon­ çant à remonter le Nil , ils partent de Zanz ibar et s 'en­ foncent dans le continent afin de localiser des mon­ tagnes ou des lacs sus­ ceptibles de donner na issance au fleuve .

La dysenterie les obli­ ge à rebrousser chemin .

A la mi-juin 1857, ils repartent vers le lac Tanganyi­ ka et parviennent à destina­ tion le 13 février 1858.

Ils font le tour du lac mais ne décou­ vrent qu'une rivière, à une al­ titude bien inférieure à celle du Nil mesurée en certains points déjà connus .

Tand is que Burton fait le bilan de ces premières constata- tions, Speke poursuit ses recherches, mal­ gré une ophtalmie qui l'a rendu presque perdre.

A 1 140 m d'alt itude, il découvre un ~·.

..

lac , qu'il ~.

~~~ b a pt i s e ; ~~"'\ lac Vic­ .'::~~ toria.

~--1· ··" "- 1-;t-,' ~·\ '· -~:: ~.

1 '. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles