Devoir de Philosophie

LEWIS ET CLARK

Publié le 25/04/2012

Extrait du document

Celui-ci commença le 23 mars r8o6. Dans l'ensemble, les explorateurs ne s'écartèrent point de l'itinéraire qu'ils avaient suivi. Ils purent cependant explorer de nouveaux secteurs. Le 23 septembre, ils atteignirent Saint-Louis, où l'on organisa un dîner et un bal en leur honneur. Ainsi se termina un des épisodes les plus remarquables de l'exploration géographique du continent.

L'événement devait plus tard servir de base aux prétentions des Etats-Unis sur l'Oregon. Les journaux de Lewis et Clark apportèrent au monde une description précise de la flore, de la faune et des populations indigènes de ces régions, si peu connues jusque-là.

« de leur expédition, mais les trois sergents qui les accompagnaient ont dressé des journaux de route d'un grand intérêt.

L'été et l'automne de 1803 furent employés à recruter le personnel nécessaire.

Un camp fut établi sur la rive gauche du Mississipi, où les hommes passèrent l'hiver.

Enfin, le 14 mai 1804, l'expédition, formée de quarante-cinq hommes environ, dont un tiers devaient revenir à la fin de la première année, franchit le Mississipi dans trois embarcations et pénétra dans le Missouri.

Laborieusement, elle remonta le lit du fleuve, luttant contre le danger créé par l'irrégularité des courants.

Elle croisait sans cesse des canots de trafiquants de fourrures, chargés de pelleteries, et tenait conseil avec les tribus indigènes.

Vers la fin d'octobre, elle atteignit les villages des Mandans, au nord du site actuel de Bis­ marck (Dakota Nord).

Bien accueillis, les hommes établirent parmi eux leurs quartiers d'hiver.

Là, ils eurent la bonne fortune de rencontrer Toussaint Charbonneau, un traitant canadien français bien au fait des langues indigènes, qui accepta de leur servir d'interprète.

Plus précieuse encore fut l'assistance qu'ils reçurent de son épouse indienne, Sacajawea, la «femme oiseau>,, une Shoshone enlevée jeune à sa tribu dans les Montagnes-Rocheuses, sur le cours supérieur du Missouri.

Au début d'avril 1805, Lewis et Clark reprirent avec leurs compagnons la remontée du fleuve.

Trois semaines plus tard, ils dépassaient l'embouchure de la rivière Yellowstone.

Le I 2 août, ils atteignaient les so{iq:::es de la branche du Missouri connue sous le nom de Jefferson-fork, où les hommes pouvaient e~fin garder leur équilibre, en quelques points, contre le courant de la rivière qu'ils avaient si longtemps suivie.

L'expédition avait atteint le faîte de partage des eaux.

Fran­ chissant l'étroite brèche de la Lemhi Pass, elle entra dans un petit cours d'eau qui s'écoulait vers l'ouest et représentait une des sources de la rivière Columbia.

Mais une longue distance la sépa­ rait encore de celle-ci.

C'est au cours de leur séjour dans cette aimable région que les explorateurs prirent contact avec les Shoshones.

Sacajawea retrouva avec émotion ses parents auxquels les Indiens de l'Est l'avaient enlevée dans son enfance.

Grâce à elle, les Shoshones accueillirent amicalement les étrangers et leut indiquèrent la route qu'ils devaient suivre vers l'ouest à travers les montagnes.

Les embarcations furent dissi­ mulées, des chevaux furent acquis des Indiens, et l'expédition reprit sa marche aventureuse vers le lointain océan Pacifique.

Les Bitter Root Mountains furent traversées non sans difficulté et sans péril, et l'on passa dans la Clearwater river.

Au confluent des deux branches de celle-ci, des canots furent construits, et les chevaux laissés sous la protection des Indiens Nez-Percés.

De la rivière Clearwater, l'expédition gagna la rivière Snake, qu'elle descendit tantôt sans effort, tantôt à l'aide des avirons jusqu'à ce que, le 16 octobre 1805, elle débouchât enfin dans la rivière Columbia.

De nouveaux périls surgirent alors du fait des rapides et des tourbillons qui accidentaient les eaux de cette « rivière de l'Ouest>> tant attendue.

La présence de Sacajawea concilia aisément aux explorateurs la faveur des nombreux Indiens qui habitaient sur ses rives.

Le 7 novembre, William Clark put noter dans son journal : «Nous sommes en vue de l'océan, le grand océan Pacifique que nous sommes depuis si longtemps impatients d'atteindre.» Les hommes se mirent en quête de sites susceptibles de s·e prêter à l'établissement des quartiers d'hiver, et le fort Clatsop fut édifié sur la Young's bay, au sud de l'embouchure de la Columbia.

Mais l'hiver fut difficile et déprimant.

Dans leur journal, Lewis et Clark relevèrent seulement six jours ensoleillés et douze jours sans pluie.

La nourriture était rare, en dépit de la générosité des Indiens du voisinage.

Heureusement, les membres de l'expédition, qui tombèrent malades en grand nombre, se remirent tous et, malgré leurs souffrances, ils entreprirent sur la côte des expé­ ditions à grand rayon et réunirent d'abondants renseignements sur le pays et ses populations.

Avant de repartir, les deux explorateurs laissèrent aux Indiens les plus sûrs des documents relatant. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles