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Meriwether Lewis 1774-1809 L'expédition de Lewis et Clark (1803-1806) est un des grands exploits qui marquent l'histoire de l'exploration du continent américain.

Publié le 05/04/2015

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Meriwether Lewis 1774-1809 L'expédition de Lewis et Clark (1803-1806) est un des grands exploits qui marquent l'histoire de l'exploration du continent américain. Elle réalisa le rêve de Thomas Jefferson qui avait tenté à trois reprises, au cours des vingt années précédentes, d'envoyer des explorateurs dans l'immensité inconnue qui se déployait du Mississipi à l'océan Pacifique. Le 18 janvier 1803, plus de trois mois avant la signature de la convention d'achat de la Louisiane, Jefferson, qui était alors président des États-Unis, adressa au Congrès un message secret où il demandait, avec les crédits nécessaires, l'autorisation d'organiser une expédition destinée à " élargir le commerce extérieur des États-Unis ". Le Congrès accueillit favorablement le message, et le Président se mit en devoir de lancer l'entreprise dont il avait si longtemps rêvé. Il en confia la direction à son secrétaire privé, Meriwether Lewis, qui était âgé de trente ans à peine, qu'il connaissait depuis ses plus jeunes années. Meriwether Lewis était né en Virginie, dans le comté d'Alberrnarle, le 18 août 1774. Habitué à une vie de plein air, il était un chasseur expérimenté, passionné de botanique et de zoologie. De bonne heure, il avait manifesté des goûts littéraires et scientifiques, s'était appliqué à l'étude du latin, des mathématiques et avait acquis des rudiments de sciences. Puis, entré dans la milice et l'armée régulière, il avait participé aux campagnes contre les Indiens dans la vallée de l'Ohio. En 1801, il était devenu le secrétaire privé du président Jefferson et, en 1803, il accepta l'invitation de diriger dans le Far-West l'expédition projetée. Son courage inébranlable, ses dons d'observation, s...
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« L'été et l'automne de 1803 furent employés à recruter le personnel nécessaire.

fut établi sur la rive gauche du Mississipi, où les hommes passèrent l'hiver.

Enfin, le 14 mai 1804, l'expédition, formée de quarante-cinq hommes environ, dont un tiers devaient revenir à la fin de la première année, franchit le Mississipi dans trois embarcations et pénétra dans le Missouri.

Laborieusement, elle remonta le lit du fleuve, luttant contre le danger créé par l'irrégularité des courants.

Elle croisait sans cesse des canots de trafiquants de fourrures, chargés de pelleteries, et tenait conseil avec les tribus indigènes. Vers la fin d'octobre, elle atteignit les villages des Mandans, au nord du site actuel de Bismarck (Dakota Nord).

Bien accueillis, les hommes établirent parmi eux leurs quartiers d'hiver.

Là, ils eurent la bonne fortune de rencontrer Toussaint Charbonneau, un traitant canadien français bien au fait des langues indigènes, qui accepta de leur servir J'interprète. Plus précieuse encore fut l'assistance qu'ils reçurent de son épouse indienne, Sacajawea, la “ femme oiseau ”, une Shoshone enlevée jeune à sa tribu dans les Montagnes-Rocheuses, sur le cours supérieur du Missouri. Au début d'avril 1805, Lewis et Clark reprirent avec leurs compagnons la remontée du fleuve.

Trois semaines plus tard, ils dépassaient l'embouchure de la rivière Yellowstone.

Le 12 août, ils atteignaient les sources de la branche du Missouri connue sous le nom de Jefferson-fork, où les hommes pouvaient enfin garder leur équilibre, en quelques points, contre le courant de la rivière qu'ils avaient si longtemps suivie.

L'expédition avait atteint le faite de partage des eaux.

Franchissant l'étroite brèche de la Lemhi Pass, elle entra dans un petit cours d'eau qui s'écoulait vers l'ouest et représentait une des sources de la rivière Columbia.

Mais une longue distance la séparait encore de celle-ci. C'est au cours de leur séjour dans cette aimable région que les explorateurs prirent contact avec les Shoshones.

Sacajawea retrouva avec émotion ses parents auxquels les Indiens de l'Est l'avaient enlevée dans son enfance. Grâce à elle, les Shoshones accueillirent amicalement les étrangers et leur indiquèrent la route qu'ils devaient suivre vers l'ouest à travers les montagnes.

Les embarcations furent dissimulées, des chevaux furent acquis des Indiens, et l'expédition reprit sa marche aventureuse vers le lointain océan Pacifique.

Les Bitter Root Mountains furent traversées non sans difficulté et sans péril, et l'on passa dans la Clearwater river.

Au confluent des deux branches de celle-ci, des canots furent construits, et les chevaux laissés sous la protection des Indiens Nez-Percés.

De la rivière Clearwater, l'expédition gagna la rivière Snake, qu'elle descendit tantôt sans effort, tantôt à l'aide des avirons jusqu'à ce que, le 16 octobre 1805, elle débouchât enfin dans la rivière Columbia.

De nouveaux périls surgirent alors du fait des rapides et des tourbillons qui accidentaient les eaux de cette “ rivière de l'Ouest ” tant attendue.

La présence de Sacajawea concilia aisément aux explorateurs la faveur des nombreux Indiens qui habitaient sur ses rives.

Le 7 novembre, William Clark put noter dans son journal : “ Nous sommes en vue de l'océan, le grand océan Pacifique que nous sommes depuis si longtemps impatients d'atteindre.

” Les hommes se mirent en quête de sites susceptibles de se prêter à l'établissement des quartiers d'hiver, et le fort Clatsop fut édifié sur la Young's bay, au sud de l'embouchure de la Columbia.

Mais l'hiver fut difficile et déprimant.

Dans leur journal, Lewis et Clark. »

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