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EL CARACTER TERRITORIAL DE LAS REPOBLICAS DE ORIGEN ESPANOL

Publié le 16/09/2014

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EL CARACTER TERRITORIAL

DE LAS REPOBLICAS DE ORIGEN ESPANOL

En efecto, los stibditos de la IInicM han acaparado el nombre de americanos ; per() precisarnente este detaile sirve para marcar una diferencia que con el tiempo dard sus frutos, y en la que vo veo la promesa de una futurs superioridad de las creaciones de nuestra raza. Esta diferencia consiste en que nosotros poscemos en grado eminente, como nadie, el poder de caracterizaciôn ; un suelo que nosotros pisamos recibe pronto la marcs de nuestro espiritu, y con dila la fuerza fundamental en la constituciân de un Estado : el cardcter territorial. Al primer moinento parece una muestra de superioridad el hucha de que un silbdito de los Estados Unidos ses reconocido coma tal con sélo que diga soy americano o norteainericano ; pero si nos fijamos un poco, notarernos que, si emplea un nombre genérico que comprende también a los sùbditos de otros Estados, es parque no tiene nombre propio, coma no se tome par tal el 'note de yanqui. Si después que ha dicho que es americano tiene precisiOn de particularizar mis, no hallarà un nombre que le caracterice bien a nuestros ojos ; parque decir soy ciudadano de los Estados Unidos es largo y vago, y agregar : soy de Illinois, del Ohio... es no agregar nada. En cambio las repiiblicas de origen espafiol, aun las microscôpicas, tienen un sella particular que distingue admirablemente las usas de las otras. Cuando un hombre dice que es mejicano, argentino, brasilefio, chileno o peruano, uruguavo, paraguayo, venezolana o boliviano, ecuatoriano, colombiano o guatemalteco, cubano, puertorriquefio, hondureno, costarriqueria, salva.dorrefio, nicaragtierio o dominicano, dicc algo que le redondea, que le da un aire personal, en suma, que le marca con el espiritu de su territorio,

« EJERCICIO GRAMATICAL Sa fortune s'accroît au rythme de ses affaires.

Ne restez pas loin du feu, approchez-vous et chauffez-vous les mains.

Demain je veux aller à la chasse; éveille-moi à cinq heures du matin.

Le prêtre se pencha sur le 1nourant et lui dit « Recommande ton âme à Dieu.

l> Nous devons tous souhaiter que cet enfant se con,ige.

On dirait que le temps va se 1ncttrc au froid; il gèle ce 1natin.

L'enfant regarde par la fenêtre : il pleut à torrents et les coups de tonnerre se succèdent sans arrêt.

L'adversaire l'affronta bravement : "Défends-toi, si tu as du cœur.

,, On sèrne le maïs en mai, mais on nioissonne le blé en été.

TEMA La nature et l'homme.

- En Amérique du Sud, il est impos­ sible de parler de l'homtne sans avoir d'abord évoqué la nature, car c'est elle la grande dominatrice, elle l'a été, elle le de1neure.

}{ien n'est ici à notre échelle.

Rivières, montagnes, forêts, tout e"t obstacle et hostilité.

J)ans le plan de la création de ce continent, l'homn1e ne semble pas avoir été prévu il est un accident.

Cette démesure provoque d'abord un saisissement, ensuite une crainte.

Le relief de la région qui retiendra spécialernent notre attention, alternance de plateaux désolés et de sommets sauvages, est propice au maintien de la «peur originelle 1>.

I~e surhun1ain devient inhutnain.

C'était la contrée que jadis les Espagnols appelaient « haut Pérou 1>, qui était comprise entre les dt;.ux Cordillèrts, niais qui dépassait de beaucoup les limites de l'Etat actuel de ce Horn vers le Nord et vers le Sud, car elle s'étendait .sur l'Équateur, la _Bolivie et le nord-ouest de l'Argen­ tine.

Les Andes y rôgnent en tnaîtresses impérieuses et hallu­ cinantes.

Ce sont n1ontagnes jeunes, au dire des géographes, d'une structure sünplc, sans failles, véritables murailles dont les brèches se situent aux e1n:irons de 4 ooo mètres d'altitude.

Elles apparaissent telles qu'elles ont surgi à l'aurore des temps, pas encore érodées, ni aplanies, ni creusées par les vents et les eaux, présentant une continuité dont nos Pyrénées seules sont capables, en Europe, de nous donner une faible idée.

L,ouis BAUDIN La Vie quotidienne au Temps des derniers Incas - 213 -. »

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