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Question sur un corpus : Pauca Meae - VH

Publié le 11/11/2014

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Devoir Maison - Français : Question sur un corpus Sujet : Vous étudierez le lien qui unit Victor Hugo à sa fille dans les poèmes 6, 7 et 10 de « Pauca Meae » et vous direz par quels procédés il est mis en valeur. Les trois textes du corpus étudiés sont tous des poèmes rédigés par Victor Hugo entre 1844 et 1846. Ils sont extraits de « Pauca Meae », le 4ème livre de la 2ème partie (« Aujourd'hui ») du recueil Les Contemplations, publié en 1856. Dans ces poèmes lyriques, Victor Hugo se remémore les moments heureux passés avec sa fille Léopoldine et s'interroge sur une vie après la mort. Ils ont pour thématiques communes la nature et la religion. Par quels procédés Victor Hugo met-il en valeur le lien qui l'unit à sa fille ? Dans cette première partie, nous traiterons du passé heureux du poète avec sa fille. Celui-ci est mis en valeur dans le poème 6 (« Quand nous habitions tous ensemble ») - dans lequel Victor Hugo raconte une promenade qu'il a faite avec sa fille - par l'omniprésence de la nature. On peut observer celle-ci à travers un champ lexical (de la nature) s'étalant du début à la fin de ce poème 6. Les termes suivants le prouvent, « collines » au vers 2, « l'eau » et « buisson » ...
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« apprendre à lire (« faire épeler » au vers 6).

Au vers 7 – 8 il la (Léopoldine) compare à « une lampe paisible », éclairant (vers 8 « Elle éclairait ») « ce jeune cœur » (vers 8) – ici une métaphore de sa sœur –.

Cette comparaison et cette métaphore insiste sur le côté pur, sain de Léopoldine et sa sœur.

On peut aussi relever un ensemble de mots se rapportant à cette même idée tels que « purs » au vers 10, « doucement » au vers 16, « sage » au vers 17, « silence » au vers 27, « douceur » au vers 28 et « anges » au vers 39.

La religion se dégage très nettement du texte.

On peut y relever les termes « Bible » au vers 5, « saint livre » au vers 9, « démon » au vers 18, « Sur Moïse et sur Salomon (…) Sur l'éden où rampe Satan! » du vers 20 à 24, « texte auguste » au vers 33, « chanter des louanges » au vers 37, « saint lieu » au vers 38, « anges » au vers 39 et « le livre de Dieu » au vers 40.

Dans le poème 10 (« Pendant que le marin… »), on peut relever un champ lexical se rapportant à l’observation du ciel.

Les citations suivantes le confirment, « constellations » au vers 2, « étoile » au vers 4, « l'astronome » au vers 5, « ciel » au vers 7.

On peut penser qu’elles font référence au paradis, où Victor Hugo chercherait sans la nommer sa fille Léopoldine (« je cherche […] les robes bleues Des anges frissonnants » aux vers 7 à 10).

On peut aussi relever une opposition entre le noir (« sombre […] obscur […] nuit » vers 8 – 9) et le bleu (« bleues » […] « l'azur » » vers 9 – 10).

Au vers 1, 3 et 5, on peut relever une anaphore, « Pendant que [le/l’ marin/berger/astronome] », montrant le fait qu’il n’est pas le seul à chercher quelque « chose en ce ciel vaste et pur » (vers 7). Comme nous avons pu le voir dans les paragraphes précédents, Victor Hugo utilise différents procédés pour mettre en valeur le lien qui l’unit à sa fille.

Il met en avant un environnement luxuriant, en harmonie avec l’humeur de sa fille, ainsi que leur attachement mutuel.

Dans les poèmes étudiés, il fait de nombreuses références à la religion, une croyance lui donnant l’espoir de retrouver sa fille dans l'au-delà.

On peut conclure en disant que ce sont des textes purement romantiques puisque l’auteur cherche refuge et consolation en la religion (et la nature).. »

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