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1984 orwell

Publié le 13/03/2014

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orwell
 1984 est l’un des romans le plus connu de Georges Orwell rédigé en 1948. Alors que l’utopie décrit un état idéal, dans lequel le gouvernement assure le bonheur de la population, la contre-utopie, elle, présente un contre-exemple. Le roman 1984 est une contre-utopie puisqu’il dépeint une société totalitaire, marquée, par des souffrances et dans laquelle tout espoir de changement est réduit à néant par le régime en place. Orwell avertit donc ses lecteurs à travers ce roman de ce que les êtres humains sont capables de produire de pire, un système totalitaire. Pour ce faire il décrit une société soumise à un complet renversement de valeurs. Enfin l’auteur cherche également à nous faire prendre conscience du prix inestimable de la liberté.            Dès les premières pages du roman, le lecteur est informé de l’existence d’un parti unique. Celui-ci, pour être certains de conserver son statut, se livre à l’élimination systématique des opposants, réels ou potentiels. Le régime politique de l’Océania, dans 1984, correspond point par point à la définition du totali...

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« par le Parti.

1984 est donc totalement dénué d'espoir.

Le système de valeurs qui gouverne la société semble donc voué à perdurer.          L'univers créé par  Georges Orwell connaît un renversement des valeurs par rapport au monde réel.

Ce renversement des valeurs est directement valorisé dans les slogans du Parti : «la guerre c'est la paix», «la liberté c'est l'esclavage», « l'ignorance c'est la force ».

Tout d'abord, ce renversement des valeurs passe par l'interdiction de l'amour et du bonheur, par la disparition des relations sociales et amoureuses.

Orwell décrit un monde gouverné par la haine.

L'amour et la justice ne peuvent pas être contrôlés, donnant trop de liberté à l'esprit.

La solution du régime de Big Brother est de les faire disparaître.

De plus, la société de 1984 valorise la trahison plutôt que la loyauté : tout est fait pour que chacun dénonce celui ou celle qu'il croit être coupable, y compris si les liens unissent à cette personne.  Par ailleurs, dans un monde où les règles sont temporaires, l'esprit doit apprendre à oublier.

De ce fait, le Parti cherche un total contrôle de l'esprit.

Enfin, le Parti cherche également une disparition de la mémoire et de la langue.

Le principe des archives n'existe pas dans ce monde totalitaire.

L'Histoire est modifiée chaque jour.

Le concept de mémoire est par ce fait aboli.

La langue, de même, n'échappe pas au désir du parti de tout contrôler.

Elle est réduite au strict minimum, le novlangue, ne permettant plus d'exprimer les sentiments, les nuances, les ambiguïtés, les doubles sens, les métaphores.

Tout ce qui fait la richesse d'une langue disparaît.          Le roman 1984 de George Orwell a aussi la tâche, au-delà de sa portée dénonciatrice, de remettre en cause les hommes, en revalorisant les aspects essentiels de la vie ; ces valeur qui paraissent normales  lorsqu'on les possède et dont le prix est inestimable lorsqu'on en est privé.

Ces valeurs essentielles tournent toutes autour de la liberté, la liberté de circuler où l'on veut lorsqu'on le veut, d'éprouver des émotions et des sentiments personnels, de disposer de son temps ou encore de  fréquenté qui l'on souhaite.

Le texte attire donc notre attention sur cet aspect essentiel de notre vie qu'est la liberté.            Orwell délivre donc un message double, d'un côté, il dénonce le totalitarisme en mettant en évidence ses répercussions dans le mode de vie et le mode de pensée des individus, et d'un autre côté, il fait un éloge de la liberté.

Par ailleurs, la société de l'État d'Océania était basée sur de bonnes idées tel que la fraternité envers. »

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