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Ab la dolçor du temps novel

Publié le 06/11/2012

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Le Xième poème «Ab la dolchor del temps novel« de Guillaume IX X Ab la dolchor del temps novel Grâce à la douceur du printemps, les bois se couvrent de feuilles, les oiseaux chantent, et chacun en son langage fait entendre les strophes d'un chant nouveau. Il est donc juste que chacun se procure ce plaisir que l'homme désire le plus ardemment. Ab la dolchor del temps novel (Au douleur du temps nouveau) Foillo li bosc, e li aucel (Fleurissent les forêts, et les oiseaux) Chanton chascus en lor lati (Chantent, chacun (chante) en son latin (patois)) Segon lo vers del novel chan; (Suivit le vers d'un nouveau chant ;) Adonc esta ben c'om s'aisi (Il est donc bon que l'homme se met à l'aise) D'acho don hom a plus talan. (Du prostré que le digne homme ait plus ardemment.) Grâce au printemps la douceur d'eau Couvre les bois et les oiseaux Chantent sur les feuilles en leur latin Ils suivent les vers du nouveau chant; Qu'on se procure de leur destin Que l'homme ait le plus du talent. L'individu de Guillaume IX compare le nouveau temps de la nouvelle poésie et le printemps, alors que sa nature fait fleurir les forêts de nouveau. Guillaume IX fait l'allégorie comparée comme aucun autre par avant. Il désigne les parallèles entre les oiseaux du printemps et les nouveaux peuples. Comme les oiseaux, chaque peuple commence à introduire, dans la vie, sa propre langue et à suivre le vers d'un nouveau chant. Cette innovation détermine la poésie de Guillaume IX. Le poète chanteur, l'homme individu, se met à l'aise prostrée que la dignité de son don poétique avait bien plus son ardemment. C'est la raison pour laquele cette dignité continue à vivre dans ce monde opposé à la poésie. De là où est toute ma joie je ne vois venir ni messager, ni lettre scellée; aussi mon coteur ni ne s'endort (dans la quiétude) ni ne rit (de joie); et je n'ose faire un pas avant jusqu'à ce que je sache sûrement, au sujet de la paix, si elle est telle que je la voudrais. De lai don plus m'es bon e bel (De là la dignité (joie?) m'est (présenté) plus bonne et plus belle) Non vei messager ni segel, (Je ne vois pas (venir) ni messager, ni lettre scellée;) Per que mos cors non dorm ni ri, (Parce que mon coteur n'endort pas et ne rit pas) Ni no m'aus traire adenan, (Je n'ose pas décrire les pas (aller?)) Tro qe sapcha ben de la fi (Trop qu'on sache la bonté du but) S'el' es aissi com eu deman. (Si elle est aussi comme je demande.) Mon bon plaisir b...
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« par contre, la dignité lui est présentée plus bonne et plus belle.

Mais dans ce temps il ne peut pas voir venir ni messager comme il voudrait approuver sa dignité, ni lettre scellée, car son écoteur n’endort pas et ne rit pas dans cette obscurité.

Il n'ose pas de décrire comme il va par ce monde gris.

L'individu de Guillaume IX veut qu’on sache la bonté du but de sa poésie, le miroir de son amour, si elle est aussi comme il demande dans chaque son pas par la vie.

Il en est de notre amour comme de la branche de l'aubépine: tant que dure la nuit, elle est, sur l'arbre, tremblante, exposée à la pluie et aux frimas; mais le lendemain le soleil éclaire les feuilles vertes sur le rameau. La nostr' amor vai enaissi (De notre amour je vais aussi) Com la branca de l'albespi (Comme la branche de l'aubépine) D'esta sobre l'arbre tremblan, (De celle il est sur l'arbre, (elle) tremblante,) La nuoit, a la ploj' ez al gel, (La nuit (elle est exposée) à la pluie et aux frimas;) Tro l'endeman, que 'l sols s'espan (Trop, le lendemain le soleil éclaire) Per las fveillas verz e 'l ramel.

(Les feuilles vertes sur le rameau.) Je vais de notre amour très digne, Comme de la branche, de l'aubépine Elle tremble sur l'arbre de mon vers La pluie et le frima jumeaux Forment chaque nuit et le soleil éclaire Chaque aube des feuilles sur les rameau. Guillaume IX se muet par l'amour séparé avec l'idéal inconnu.

Son sixain précédent le décrit, comme la branche de l'aubépine.

Son idéal inconnu est sur l'arbre, où il tremble.

On peut supposer que le poète confronte le nouveau temps dans l'image du matin et le passé cristallisé dans l'image de la nuit.

Cette dernière a la pluie et les frimas.

Je suppose que sur la composition du même sixain a influé le quatrain suivant du poème lyrique "Pange lingua" de Venatio Fortunatus: Arbor decore et fulgida ornata regis purpura electa digno stipite tam sancta membra tangere... (O toi, bel arbre précieux paré de la pourpre du roi, ton bois fut choisi pour toucher à des membres si vénérables) Ici, il faut chanter du sentiment lyrique au vieux mètre ambrosien avec une musique encore inouïe. Le nom de Fortunat est lié avec la naissance du lyrisme en Europe après J.

CR.

Il est considéré le fondateur de la lyrique européenne en France au VI siècle après J.

Cr..

Sa lyrique n'a pas dépendu plus certaines influences antiques.

On avait commencé à percevoir l'Antiquité par les normes du Moyen Âge.

La poésie de Fortunat devenait la première lyrique médiévale sous la direction du prince Germain de Paris.

"Fortunat est surtout connu par les grandes hymnes liturgique qui sont le "Vexilia Regis" - composé pour célébrer la translation de reliques de la vraie croix au monastère de Poitiers - le "Pange lingua", le "Salve festa dies".. »

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