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acte 1 scene 1

Publié le 08/01/2015

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Racine (1639-1699) : Phèdre (1677) : Acte I Scène 3 (Commentaire composé) Passage allant du début de la scène ("N'allons point plus avant.") à "Et mes yeux, malgré moi, se remplissent de pleurs". Introduction : Héritée de l'Antiquité grecque, la tragédie connaît son âge d'or au XVIIème siècle. Corneille en fait, sous le règne de Louis XIII, l'espace d'expression des conflits qui traversent le monde des grands du royaume. Son rival Racine, sous le règne du monarque absolu Louis XIV, en use, lui, pour exprimer la terrible fatalité qui peut accabler l'être humain et en faire un simple jouet dans les mains du destin. Phèdre est amoureuse d'Hyppolyte, le fils d'un premier mariage de son mari Thésée, roi d'Athènes, aujourd'hui absent. La scène 3 de l'acte I est l'entrée en scène de Phèdre. Racine a préparé cette entrée qui restera célèbre dans l'histoire de la littérature, et qui est de plus extrémement remarquable par son naturel et l'énigme qu'elle va poser. Lecture du texte puis annonce des axes : A travers ce texte, nous expliquerons l'entrée en sc&e...

« Les nombreuses périphrases (v18) : "Noble et brillant auteur d'une triste famille". La musicalité du texte avec le rythme tantôt binaire et ternaire avec une symétrie de la construction dans le rythme binaire. Allitérations nombreuses : "m" (v2) "v" (v17) + une anaphore du "vous". Les assonances en "i" notamment (v9). Une déconstruction volontaire de la synthaxe : des phrases interrogatives, exclamatives, nominales > une incohérence de la synthaxe. Des images juxtaposées qui n'ont aucun lien (on assiste à un dialogue de sourd à certains moments entre Phèdre et sa confidente).à Transition : Dans cette sublime entrée en scène, l'héroïne tragique est présentée de manière complète mais le rôle de la confidente paraît bien changé.d II - Une confidente à la fois tragique et originaleI Rappel : Avant la tragédie de Racine, la confidente ne jouait pas un rôle actif, elle jouait un rôle comme le choeur dans la tragédie antique, elle était le sorte de faire-valoir de sa maîtresse.d A partir du vers 10, Oenone sort de son rôle.

C'est le moment où elle secoud sa maîtresse : elle essaie de la mettre en face de ses contradictions, ses responsabilités avec notamment l'anaphore du "vous".r A la réplique suivante, elle est pire car agacée (v21).

Elle utilise un ton agacé de supériorité, le vers 21 se veut grondant notamment par le vocabulaire de la "mort" qui est employé.

Le "Quoi" ramène Phèdre vers la voix de l'aveu qui lui fera admettre sa passion pour Hyppolyte un peu plus loin.a Conclusion : Cette scène qui est l'entrée du personnage principal de la pièce nous peind de manière très complète le personnage de Phèdre et nous donne des indices quand à la suite du déroulement de la pièce.

L'héroïne apparaît rongée et désespérée par cette passion aussi brûlante qu'interdite.. »

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