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ACTE I, SCÈNE 4 - L'école des femmes de Molière - Résumé et commentaire

Publié le 17/01/2022

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RESUME Pourtant, la vérité est tout autre. Arnolphe rencontre Horace, jeune provincial, arrivé récemment à Paris, fils de l'un de ses amis, Oronte. Il lui prête généreusement cent pistoles, dont Horace a besoin pour se rendre maître d'une belle qu'il se propose de conquérir dès son arrivée, quand il apprend que la femme que courtise ce dernier n'est autre qu'Agnès. Le jeune homme ignore le second nom d'Arnolphe et lui parle de Monsieur de La Souche comme d'un barbon ridicule qui a séquestré Agnès.

« sonnage ridicule, mais le portrait qu'Horace fait de luidonne la mesure de toute sa dureté : « ...

un homme qui la cache au commerce dumonde...

» (v.

320) ; « ...

cet homme bizarre...

»(v.

3401 ; « le jaloux...

» (v.

3421 ; « ...

unridicule...

» (v.

3311 Point de vue de la jeunesse sur le barbon, de laraison sur la bizarrerie, de l'amour sur l'usurpation,de la liberté sur la tyrannie : Horace, par sonrécit, fait surgir le véritable débat qui anime cettecomédie. Le personnage d'Horace Plus qu'un simple « blondin » à la mode, il apparaîtcomme l'amoureux idéal qui détient la grâced'aimer et l'art de se faire aimer.

Image du «prince charmant » qui va réveiller la princesseendormie ou restituer à la bête sa physionomied'être humain, il parle cette langue précieuse —parfois décriée par Molière — qui valorise lafemme.

Le récit de sa rencontre avec Agnès créeune autre image de la jeune fille. Une information précieuse Aux v.

268-271, Horace annonce le retourd'Amérique d'un ami d'Oronte, Enrique ; cetteallusion rapide annonce le dénouement. Une répétition de Louis Jouvet peut illustrercette scène (Acte I, sc.4.1 « Arnolphe lit la lettre, et pendant ce tempsHorace pense : Il a l'air gentil ce type, et il dit :"Et j'ai présentement besoin de cent pistoles."Arnolphe les lui accorde sans difficulté.

Et legosse est content.

Un type qui, à huit heures dumatin, - lui donne cent écus, une bourse magnifique, sans papiers...

Le môme le regarde ; iln'a pas l'habitude avec son père desconversations de ce genre...

Un môme de dix-huitans qui raconte pour la première fois son amour, ila un ton, une fierté, une tendresse...

». »

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