adhérer à un syndicat
Publié le 09/01/2013
Extrait du document
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des entreprises de France) qui a succédé au CNPF (Conseil national du patronat français) créé
en 1946.
Bien qu’il existe des particularités, généralement les syndicats sont organisés de la manière
suivante :
· A leur tête, une personne, souvent appelée secrétaire général, élue par les instances du
syndicat ;
· Au niveau national, des organes délibérants sont chargés de définir les grandes
orientations du syndicat et d’assister le secrétaire général ;
· Au niveau local existent des fédérations (départementales ou régionales) ;
· La section syndicale, présente dans les entreprises, constitue la cellule de base du
syndicat.
Les syndicats assurent la défense des intérêts des salariés , au niveau national et à l’échelle de
l’entreprise.
Ils assurent un rôle de communication important au sein de l’entreprise en
transmettant aux salariés les informations qu’ils auront obtenues lors des comités d’entreprise.
En cas de conflit avec l’employeur, les syndicats peuvent engager des actions de protestation
(grèves, manifestations, pétitions...).
Les syndicats sont aussi des acteurs du dialogue social Comprend tous les types de
négociation, de consultation ou d’échanges d’informations entre les représentants des
gouvernements, des employeurs et des travailleurs sur des questions présentant un intérêt
commun relatives à la politique économique et sociale.
entre l’État, les employeurs et les
salariés.
En effet, les syndicats reconnus comme représentatifs dans leur secteur d’activité
peuvent signer avec l’État ou le patronat des conventions collectives qui règlent les conditions
de travail pour l’ensemble des salariés.
Les syndicats assument aussi un rôle de gestionnaire d’organismes fondamentaux pour la vie
des salariés (paritarisme).
À parité avec les organisations patronales, ils gèrent les caisses
nationales d’assurance maladie, d’allocations familiales et d’indemnisation des chômeurs
(ASSEDIC), de retraites.
Toutefois, la question de la réelle représentativité de ces organisations se pose aujourd’hui.
En effet, depuis la crise économique des années 1970-1980, les syndicats ont perdu près des
deux tiers de leurs effectifs.
Aujourd’hui, le taux de syndicalisation, en France, est de 8 % en
2004 avec de fortes disparités entre les secteurs d’activité : secteur public regroupant toutes
les activités économiques et sociales prises en charge par les administrations, les entreprises
publiques et les organismes publics de Sécurité sociale.
et grandes entreprises ayant les taux
les plus importants.
C’est un des taux les plus faibles des pays industrialisés et un de ceux qui
a le plus reculé depuis le milieu des années 1980.
Cette désaffection n’est pas sans poser de
questions sur le fonctionnement du paritarisme et sur les moyens d’action des syndicats.
II- Comment est financé un syndicat ?
Le financement des syndicats est assuré par les cotisations versées par les adhérents du
syndicat.
Ces cotisations étant d’un montant peu élevé, leur budget est donc limité.
Par
ailleurs, les salariés peuvent déduire de leurs revenus les cotisations syndicales et ainsi
ne pas être imposés sur ces sommes.
La baisse tendancielle du taux de syndicalisation des salariés (part des salariés qui sont
syndiqués) constitue un élément de fragilisation financière des organisations syndicales.
Ces
dernières années, plusieurs d’entre elles se sont trouvées dans des situations difficiles, leurs.
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Liens utiles
- C. E. 18 déc. 1959, SOCIÉTÉ « LES FILMS LUTETIA » et SYNDICAT FRANÇAIS DES PRODUCTEURS et EXPORTATEURS DE FILMS, Rec. 693
- C.E. 26 juin 1959, SYNDICAT GÉNÉRAL DES INGÉNIEURS-CONSEILS, Rec. 394
- C.E. 28 déc. 1906, SYNDICAT DES PATRONS COIFFEURS DE LIMOGES, Rec. 977, concl. Romieu (S. 1907.3.23, concl. Romieu)
- UNEF (Union nationale des étudiants de France), syndicat étudiant fondé en 1907 et qui a longtemps fonctionné comme une organisation corporatiste.
- Wilhelm Pieck 1876-1960 Né à Guben, ce menuisier adhère en 1891 au syndicat des ouvriers sur bois puis au parti socialiste dont il devient un des députés à la Diète de Brême en 1905.