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adhérer à un syndicat

Publié le 09/01/2013

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Adhérer à un syndicat PLAN Introduction I- Qu'est-ce qu'un syndicat ? Comment s'organise-t-il, quel est son rôle ? II- Comment est financé un syndicat ? III- Quels sont les moyens d'action des syndicats ? Qu'est-ce qu'un syndicaliste aujourd'hui dans l'entreprise ? IV-Les différents syndicats français d'aujourd'hui, et leurs actions récentes. INTRODUCTION : Dès 1884, la liberté syndicale est reconnue en France ce que permet alors aux citoyens et plus particulièrement aux ouvriers de pouvoir s'exprimer pour défendre leurs droits et obtenir des améliorations sociales et économiques. Aujourd'hui, de nombreux syndicats existent et manifestent dans la rue et au sein même des entreprises afin d'obtenir des changements ou au contraire de faire abdiquer un projet de loi contre les travailleurs. Ces syndicats sont indépendants et sont financés par les adhérents, qui s'investissent dans les actions de leur groupe. I- Qu'est-ce qu'un syndicat ? Comment s'organise-t-il, quel est son rôle ? Un syndicat est une association de personnes dont le but est de défendre les droits et les intérêts sociaux, économiques et professionnels de ses adhérents. En France, les syndicats se distinguent des partis politiques, bien que des liens puissent exister entre eux, car leur but n'est pas de gouverner mais d'améliorer les conditions de travail. La liberté syndicale a été reconnue en France par la loi dit Waldeck- Rousseau de 1884. Elle rompt avec la loi Le Chapelier, qui pendant la Révolution française (1791) avait interdit tout groupement professionnel. Le droit d'adhérer à un syndicat et de défendre ses droits et ses intérêts par l'action syndicale a été ensuite réaffirmé dans le préambule de la constitution de 1946. Le paysage syndical français, très fragmenté, est le fruit des luttes syndicales du XXe siècle. L'État a reconnu comme représentatives cinq confédérations syndicales auxquelles il accorde le droit de négocier et de conclure des accords dans tous les secteurs (arrêté du 31 mars 1966). Il s'agit de la Confédération générale du travail (CGT) créée en 1895, de la Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC) créée en 1919, de Force ouvrière (FO) née d'une scission avec la CGT ...

« des entreprises de France) qui a succédé au CNPF (Conseil national du patronat français) créé en 1946. Bien qu’il existe des particularités, généralement les syndicats sont organisés de la manière suivante : · A leur tête, une personne, souvent appelée secrétaire général, élue par les instances du syndicat ; · Au niveau national, des organes délibérants sont chargés de définir les grandes orientations du syndicat et d’assister le secrétaire général ; · Au niveau local existent des fédérations (départementales ou régionales) ; · La section syndicale, présente dans les entreprises, constitue la cellule de base du syndicat.

Les syndicats assurent la défense des intérêts des salariés , au niveau national et à l’échelle de l’entreprise.

Ils assurent un rôle de communication important au sein de l’entreprise en transmettant aux salariés les informations qu’ils auront obtenues lors des comités d’entreprise.

En cas de conflit avec l’employeur, les syndicats peuvent engager des actions de protestation (grèves, manifestations, pétitions...). Les syndicats sont aussi des acteurs du dialogue social Comprend tous les types de négociation, de consultation ou d’échanges d’informations entre les représentants des gouvernements, des employeurs et des travailleurs sur des questions présentant un intérêt commun relatives à la politique économique et sociale.

entre l’État, les employeurs et les salariés.

En effet, les syndicats reconnus comme représentatifs dans leur secteur d’activité peuvent signer avec l’État ou le patronat des conventions collectives qui règlent les conditions de travail pour l’ensemble des salariés. Les syndicats assument aussi un rôle de gestionnaire d’organismes fondamentaux pour la vie des salariés (paritarisme).

À parité avec les organisations patronales, ils gèrent les caisses nationales d’assurance maladie, d’allocations familiales et d’indemnisation des chômeurs (ASSEDIC), de retraites. Toutefois, la question de la réelle représentativité de ces organisations se pose aujourd’hui.

En effet, depuis la crise économique des années 1970-1980, les syndicats ont perdu près des deux tiers de leurs effectifs.

Aujourd’hui, le taux de syndicalisation, en France, est de 8 % en 2004 avec de fortes disparités entre les secteurs d’activité : secteur public regroupant toutes les activités économiques et sociales prises en charge par les administrations, les entreprises publiques et les organismes publics de Sécurité sociale.

et grandes entreprises ayant les taux les plus importants.

C’est un des taux les plus faibles des pays industrialisés et un de ceux qui a le plus reculé depuis le milieu des années 1980.

Cette désaffection n’est pas sans poser de questions sur le fonctionnement du paritarisme et sur les moyens d’action des syndicats. II- Comment est financé un syndicat ? Le financement des syndicats est assuré par les cotisations versées par les adhérents du syndicat.

Ces cotisations étant d’un montant peu élevé, leur budget est donc limité.

Par ailleurs, les salariés peuvent déduire de leurs revenus les cotisations syndicales et ainsi ne pas être imposés sur ces sommes. La baisse tendancielle du taux de syndicalisation des salariés (part des salariés qui sont syndiqués) constitue un élément de fragilisation financière des organisations syndicales.

Ces dernières années, plusieurs d’entre elles se sont trouvées dans des situations difficiles, leurs. »

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