Devoir de Philosophie

Analyse Alcools d'Apollinaire

Publié le 12/11/2015

Extrait du document

apollinaire
LITTERATURE FRANCAISE (S2) Introduction au TD Alcools, Apollinaire W, George Perec « Je hais tout ce qui ne fait que m’instruire, sans augmenter ne stimuler directement mon activité. » Goethe Cette phrase a été reprise par Nietzche dans Considérations inactuelles. « La médiocrité de notre univers ne dépend-elle pas essentiellement de notre pouvoir d’énonciation. » André Breton Pierre Reverdy, Cette émotion appelée poésie Travaux littéraires : - exercice lecture linéaire- explication de texte (oral) - commentaire composé - dissertation Explication de texte (INTRODUCTION) Situer l’extrait (en quoi cet extrait est nécessaire au livre ?) s’interroger sur l’ordre des poèmes La lecture du texte (lire le texte à haute voix) La « nature » du texte (caractérisation émotionnelle, textuelle, stylistique) Les « mouvements » du texte (saisir le texte dans son ensemble) Problématique fil conducteur (questionnement) Commentaire composé (INTRODUCTION) Situer l’extrait « Nature » de l’extrait « Mouvement » du texte Problématique Annonce du plan Dissertation (INTRODUCTION) Alcools : Un recueil novateur ? Amener le sujet (critique littéraire) Citation du sujet Expliquer le sujet (est-ce qu’il y a des termes qui posent problème ? / expliquer les termes ex : novateur) Trouver une problématique (montrer que la question est délicate) Annonce du plan Textes exposé : Alcools, Apollinaire « Zone » soit l’ensemble du poème en commentaire composé, soit la première page en analyse linéaire. « Nuit rhénane » « Marie » « Les colchiques » « Mai » CONCLUSION La reprise de la problématique (ou retrouve la problématique mais avec un nouveau regard) D’ouverture de la problématique (rapprochement avec un autre texte) La versification La syllabe L’unité de mesure du vers français Le mètre est le nombre de syllabe compté dans un vers. «  Et toi que les fenêtres observent la honte te retient » 16 syllabes Le e caduc (ou muet) Toutes les syllabes ne se prononce pas : cas du e caduc. Un e se prononce seulement quand il est suivi d’une consonne. en fin de vers (ex : « Zone »- « Seul en Europe tu n’es pas antique ô Christianisme » 14 syllabes suivi d’un vers ou d’un h aspiré ne se prononce pas « Bergère ô tour Eiffel le troupeau des ponts bêle ce matin » 16 syllabes le e se prononce car il est suivi d’une consonne « Tu ressembles au Lazard affolé par le jour » 12 syllabes «  Tu en as assez de vivre dans l’antiquité grecque et romaine » 17 syllabes  Diérèse et synérèse Diérèse = division Synérèse= ensemble Diamant passion Dia-mant pas-sion synérèse Di-a-mant pa-si-on diérèse La diérèse désigne la division d’une diphtongue (succession de deux voyelles en deux syllabes) du fait que les deux voyelles se prononcent séparément. Ex : « Hernani »- Victor Hugo «  Vous êtes mon lion superbe et généreux » diérèse à « li-on » « Comme la vie est lente Et comme l’Espérance est violente » diérèse à « vi-o-lente » Les vers monosyllabe = 1 syllabe dissyllabe = 2 syllabes trissyllabe = 3 syllabes tétrasyllabe = 4 syllabes pentasyllabe = 5 syllabes hexasyllabe = 6 syllabes heptasyllabe = 7 syllabes octosyllabe = 8 syllabes endécasyllabe = 9 syllabes décasyllabe = 10 syllabes hendécasyllabe = 11 syllabes dodécasyllabe (alexandrin) = 12 syllabes La poésie française à tendance à privilégier les vers pairs. « Je t’aimais inconstant, // qu’aurais-je fait, fidèles ? » 12 syllabes 1er hémistiche 2ème hémistiche césure 6 syllabes + 6 syllabes = alexandrin, rythme en deux temps Schéma rythmique répété Césure= pause rythmique Hémistiche= 6 syllabes d’alexandrin « Je t’aimais inconstant, qu’aurais-je fait, fidèle ? » Racine Réel Rêve L’alexandrin gère un rythme essentiellement binaire. L’alexandrin épouse les pensées en deux temps. Le trimètre (4+4+4) cas particulier d’alexandrin Victor Hugo Les vers blancs ont la forme d’un vers régulier mais ne rime pas. «  La naissance n’est rien // où la vertu n’est pas » Molière Ce vers est un vers blanc, texte en prose, apparence d’un vers régulier. Les vers libres sont des vers qui échappent aux règle traditionnelle (métrique aléatoire, rime absente etc.) Rimbaud et Verlaine inventent le vers impairs Verlaine, « Art poétique », 1870 vers libre Les rimes Une rime est un retour de sonorité identique à la fin d’au moins deux vers. A la différence de l’assonance médiévale, la rime impose l’homophonie des sons consonantiques qui suivent la dernière voyelle prononcée. « Comme la vie est lente Et comme l’Espérance est violente » -----* Rime continue -----** Rimes plates ou suivies -----* (AAAA) -----** (AABB) -----* -----* -----* -----* -----* Rimes alternées ou croisées -----** Rimes embrassées -----** (ABAB) -----* (ABBA) -----* -----* -----** ------** « Oh ! les crimes des pins grincent en se heurtant A Rimes plates Et l’on entend aussi se lamenter l’autan A Et du fleuve prochain à grand’ voix triomphales B Les elfes rire au vent ou corner aux rafales » B « Le vent nocturne », Apollinaire Cas particuliers : Rime annexée, consiste à approcher la dernière rime au début du suivant (Ex : … agile/Il…) Rime batelée, avec la dernière syllabe du vers rimant à la césure du vers suivant. Rime brisée, rime supplémentaire à la césure Vers léonin, quand il y a rime entre deux hémistiches. « Rime pour l’œil » (… hiver/… enlever) Rime féminine, appellation d’usage, rime qui se termine par un –e muet ou –e caduc (Ex : … la seine) Rime masculine, toutes rime masculine (Ex : …nos amours) !!! Appellation rime masculine et féminine est totalement arbitraire (Ex : garçon/ maison nom féminin mais rime masculine) Richesse des rimes : Rime pauvre, un son en commun (Ex : garçon/maison) Rime suffisante, deux phonème communs (voyelle + consonne ou consonne + voyelle. Ex : briques / unique) Rime riche, présente 3 homophonies (sonorité identique) (CVC, VCV, CCV, VCC. Ex : passé/ glacé) Les strophes Ensemble de vers unis par le même système de rimes. Très souvent distinguées par un espace. monostiche, strophe d’un vers «  Et l’unique cordeau des trompettes marines » « Chantres », Apollinaire distique, strophe de deux vers (Ex : « La Loreley », Apollinaire) tercet, strophe de trois vers quatrain, strophe de quatre vers, à retrouver dans les sonnets quintil, strophe de cinq vers sixain, strophe de six vers etc. Figures de mots allitération, retour du même son consonantique « Pour qui sont ces serpents // qui siffle sur nos têtes » assonance, retour d’une même voyelle « Salut ! encore endormis A 7 syllabes, heptasyllabe A vos sourires jumeaux B Rimes alternées, croisées Similitudes amies A Quatrain Qui fouillez parmi les mots B assonance en « i » paronomase, rapprochement d’un mot dont le son est presque identique (si parfaitement identique= homonymie) « Je préfère la fuite à la suite » « Les premiers livres sont les lèvres » syllepse, consiste à prendre le même terme dans un sens propre et figuré « Brûlé de plus de feux que je n’en allumai » dérivation, quant on emploi plusieurs mot qui ont la même étymologie « Ton bras invaincu mais pas invincible » Figures de sens (tropes) Figure qui consiste à employer un terme qui n’a pas ce sens habituellement. la métaphore, procédé qui consiste par analogie, à donner à un mot un sens qu’on attribue généralement à un autre la métonymie, le tout pour la partie « Boire un verre » (ce qu’il y a dans le verre). Figure par laquelle on désigne le tout pour la partie, le contenu pour le contenant. Synecdoque, figure qui consiste à prendre la partie de quelque chose pour le tout, le contenant pour le tout, le genre pour l’espèce. Hyperbole, substitue par un mot attendu par un autre qui en dit trop « Et des fleuves français les eaux ensanglantée Ne portant que des morts aux mers épouvantées » litote, « Va, je ne te hais point », stratégie où on en dit moins pour faire comprendre plus oxymore, elle consiste à associer deux termes opposés dans une même expression. «  Cette obscure clarté qui tombe des étoiles » Corneille « Le soleil noir de la mélancolie » Nerval « l’orgueilleuse faiblesse » Racine Rend possible par la parole notre nature contradictoire Figure de construction ellipse, « Je t’aimais inconstant, qu’aurais-je fait fidèle ? » Racine Suppression de certains termes sans bouleverser le sens de la phrase. asyndète, absence de ce qui permet de lier les mots d’une phrase. Absence de conjonction de coordination (Ex : … et … = accentue le rythme) « C’est un sublime ouvrage que Mahomet. J’aimerais mieux avoir réhabilité la mémoire de Calas » Diderot parataxe, poser les éléments d’une phrase, les uns à côté des autres. Sorte d’asyndète généralisée. Répétition anaphore, répétition en début de phrase Epiphore, répétition en fin de phrase métabole, « Pour chanter le dépit, la colère, la rage » Association de plusieurs termes dont le sens est proche Graduation ascendante « marchez, courez, volez » Graduation descendante anacoluthe, renvoie à une rupture syntaxique « Le nez de Cléopâtre, s’il eût été plus court, toute la force de la terre en eût été changée » Figure de pensée ironie, dire le contraire de ce que l’on pense hypotypose, rendre une chose présente par les mots prosopopée, soit on donne la parole ou on s’adresse à quelque chose d’inanimé Alcools, introduction Elément biographique Incertitude date de naissance : 1880 à Rome. Nait de père inconnu, mère Angélique De Kostrouzky d’origine polonaise. Culture européenne. 3 prénoms, Guillaume Apollinaire Albert, pseudonyme. Vit ses premières années en Italie, déménage très vite à Monaco (1887 et en 1899 à Paris dans des conditions difficiles. En 1901 il devient précepteur et suit la famille en Allemagne. C’est là qu’Apollinaire tombe amoureux de la gouvernante familiale, gouvernante anglaise, Annie Playden. Relation difficile (comme la majorité de ses relations), voyage à Londres pour la reconquérir, fin de relation en 1905. En mai 1907, il rencontre Marie Laurencin (artiste peintre). Relation difficile, séparation en 1912. Les deux éléments ont marqué l’existence d’Apollinaire. Avant la parution d’Alcools : A. se retrouve inculpé dans un histoire de vol au Louvre (1911) du 7 au 12 sept. 1911 « A la santé » (poème). Il est la cible d’attaque d’une certaine presse. Vers fin 1911, sa relation se dégrade (nombreux poèmes sur l’amour perdu). 1914, il s’engage. Relation intense avec Lou de C. Il invente, à cette époque, ses « Calligrammes » 1895 : « Coup de dès » de Mallarmé : nouvelle esthétique poétique, A. s’en inspire avec un côté plus ludique. 1er tire de « Calligrammes »= Moi aussi je suis peintre. Dès 1916, il est blessé au crâne (obus). Il revient à Paris et reprend une activité littéraire importante, dont une pièce au titre provocateur : « Les mamelles de Tirésias ». Le détail du « sous-titre » de la pièce : « drame surréaliste » (néologisme). Mot littéraire fondé quelques années plus tard par A. Breton. Le 9 nov. 1918 : mort d’A. , de l’épidémie de la grippe espagnole. Il laisse derrière lui une œuvre riche et diversifiée. 1913 : un contexte bouillonnant Tension en Europe. Période déliqueuse, de gde exaltation patriotique (aimer un pays contre un autre). Période de dialogue entre les artistes de l’époque, où les échanges n’ont jamais été si riches. La guerre tuera ces relations. Le grand mot italien est apprécié en France, le futurisme, porté par Marimetti (1909, Manifeste du Futurisme), qui cherche à s’adapter aux productions de la vie moderne (grandes villes, constructions mécaniques etc.). Position ambiguë par rapport au fascisme italien. Giacomo Balla, jeune fille courant sur le balcon, tableau futuriste. Décomposition du mot de la course proche de l’invention du cinéma. Intérêt d’A. pour le cubisme (1907). 1913 : parution de « Du coté de chez Susan » de Proust. Genèse du recuei...
apollinaire

« Textes exposé : Alcools , Apollinaire - « Zone » soit l’ensemble du poème en commentaire composé, soit la première page en analyse linéaire. - « Nuit rhénane » - « Marie » - « Les colchiques » - « Mai »  CONCLUSION 1- La reprise de la problématique (ou retrouve la problématique mais avec un nouveau regard) 2- D’ouverture de la problématique (rapprochement avec un autre texte). »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles