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Analyse Cottard, Personnage De La Peste

Publié le 06/09/2018

Extrait du document

2-3- Troisième partie

Aussi, dans la partie suivante, il n’y a aucune apparition directe de ce personnage et la maladie régresse peu à peu. On peut alors remarquer que Cottard meurt avec la peste, bien qu’elle ne l’est pas affectée. En effet, si la peste expire, le réseau de contrebande disparaîtra, en emportant Cottard avec elle.

 

2-4- Quatrième partie

Il existe un personnage du livre qui s’intéresse de près à Cottard : Tarrou, qui est un collègue de Rieux. Il relate, dans ces carnets, que Cottard « est un personnage qui grandit » (p178). Incontestablement, ce dernier grandit avec la peste. Il est tellement proche de la maladie qu’il « ne pense pas sérieusement […] qu’il puisse être atteint par la peste » (p178). La peste en a fait un complice, c’est pourquoi il ne se sent pas vulnérable.

 

2-5-Cinquième partie

Enfin, on arrive, à la dernière partie de l’œuvre, où tout va chavirer pour Cottard. Depuis que les statistiques étaient en baisse, ce dernier s’inquiétait sur l’arrêt de la maladie. Il envisage peu à peu que celle qui la fait grandir puisse cesser tout à coup. Alors, « il se retirait du monde » (p251). Il n’allait plus au restaurant, ni au théâtre, ni dans les cafés. Il réintègre peu à peu son ancienne vie dans laquelle il tenta de se suicider. En effet, depuis l’annonce de la régression du mal, l’attitude de Cottard a changé. Il est arrêté par la police après une crise de démence où calfeutré dans son appartement il tirait sur la population qui fêtait la fin de la maladie, dans les rues d’Oran.

 

III- Symbolisation

Tout au long de l’œuvre, Cottard représentait les hommes qui pendant la guerre ont profité de l’occupation allemande en tirant bénéfice de la contrebande.

 

Bibliographie

La peste, Albert Camus

« De plus, ce personnage se montre peu sociable ce qui encourage Grand à affirmer « je ne peux pas dire que je le connaisse »(p25). Aussi, d’après ce dernier, Cottard est « un homme bizarre »(p36).Nous observons, aux pages 59-60, que Cottard, soucieux, demande au docteur Rieux « s’il était arrivé qu’on arrêta quelqu’un qui se trouvait dans une clinique ou dans un hôpital ».

Cette phrase laisse l’ambiguïté quant à l’innocence de Cottard. Par ailleurs, il se montre silencieux (« se taisait » p45). Pour finir, Grand garantit qu’avant ce brusque changement, Cottard « était un homme renfermé et silencieux » (p55) et qu’il « demeurait solitaire et méfiant » (p55). 2-2 Après changement Nous poursuivrons cette description avec les éclaircissements obtenus, à la suite d’une brusque modification observée sur ce personnage et provoquée par l’annonce de la maladie qui sévit sur la ville d’Oran. En effet, d’après Grand, qui n’est autre que son voisin de pallier, Cottard aurait changé. Tout d’abord, ce dernier serait devenu poli bien qu’il ne fut pas impoli.

Effectivement, on observe, à la page 37, « il s’est excusé », ou encore à la page 45, « Cottard avait tenu à remercier le docteur et à s’excuser des ennuis qu’il lui avait causés ».

Mais, il est vrai que, d’après Grand, Cottard serait plus courtois. Aussi, par la suite, Grand assure « qu’il cherche à se concilier les gens » (p56) et « il me parle souvent » (p56).

D’après lui, Cottard serait devenu plus sociable (« il cherchait les sympathies » p56). De plus, celui-ci ne tiendrait compte d’aucun préjugé sur les habitants de cette ville.

En effet, Grand met en garde Cottard sur la marchande de tabac qui « est une vraie vipère » ( p56), tandis que Cottard, lui répond « qu’il se trompait et qu’elle avait de bons cotés qu’il fallait savoir trouver » (p56). Puis, son voisin raconte que Cottard s’était mis à fréquenter des restaurants et autres cafés luxueux de la ville, sous prétexte qu’on « y est bien » (p56) et qu’on « est en bonne compagnie » (p56).

Aussi, Cottard déposait des « pourboires excessifs » (p56).

Il fait également preuve de générosité, envers sa sœur éloignée, en doublant son mandat mensuel, et en certifiant que « ce sera une bonne surprise pour elle » (p57). Cependant, il lui arrive d’avoir des sautes d’humeur comme peu en témoigner la marchande de tabacs qui en narrant « une arrestation récente » où « un jeune employé de commerce avait tué un arabe » (p56) et en défendant que « si l’on mettait toute cette racaille en prison, les honnêtes gens pourraient respirer » avait provoqué le départ précipité de Cottard.

Encore une fois, un rappel au coté obscur de Cottard est mis en avant.

Cette commerçante en parlant de racaille, à également impliqué Cottard, c’est pourquoi ce dernier parti précipitamment. Il lui arrive, également, de « s’énerver » (p59).. »

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