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analyse linéaire: le malade imaginaire 1673 acte 1 scène 1

Publié le 09/04/2024

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« Texte n°15 : le malade imaginaire 1673 acte 1 scène 1 mouvement n°1 : Les guillemets qu’on aperçoit directement nous indique effectivement qu’Argan est en train de lire une ordonnance de M.Fleurant, son apothicaire L’expression « clystère détersif » une expression de comique de mots permet montre l’instance qu’argan porte sur les bas corporels Pour l’époque « trente sols » est un prix plutôt élevée, on peut voir qu’Argan emploi un vocabulaire apothicaire Cette fin de phrase « que vous soyez raisonnable » nous montre qu’il s’agit d’un dialogue fictif, vu qu’argan est seul sur scène, notamment avec le pronom personnel « vous » Le nombre « plus de vingt-huitième » créer un effet de miroir entre Argan et son apothicaire, qui tout les deux son obsédées par la comptabilité, avec ce nombre nous déduisons également qu’Argan est soigner très très régulièrement Une sorte de charlatanisme est évoquer de la part d’Argan lorsqu’il cite « une prise de petit lait clarifié » et « édulcoré » Nous avons également une énumération verbal « clarifié » « édulcoré » « adoucir » « lénifier » « tempérer » « rafraîchir » pour donner de la circonstance a quelqu’un qui n’en n’a pas, et permet de montrer le décalage entre les effets d’une simple prise de lait sucré et ses bienfaits Le lexique de l’argent de la monnaie est omniprésent dans ce texte on le retrouve a la fin de la phrase avec « vingt sols » et au début de la nouvelle avec « dix sols », Argan essaye par ailleurs de négocier le tarif puisqu’il paye au rabais son médecin Molière ici utilise des termes compliqué pour faire vrai, lorsqu’il dit « portion cordiale et préservative » ce qui crée un effet de comique par ailleurs, et permet de décrédibilise la médecine Ici nous avons un retour au charlatanisme, puisque la tirade supposée de M.Fleurant « douze grains de bézoard, sirop de limon et grenades » évoque des fruits exotiques et met en place un imaginaire utopique ou la parole médicale semble être dotée de pouvoir magique mouvement n°2 : L’interjection « Ah ! » relance le dialogue fictif, et montre le coter de révolte d’Argan, il n’hésite pas a faire savoir que selon lui, le prix est trop élevé Ici Argan sous entend que l’on choisit d’être malade « on ne voudra plus etre malade », il voudrais du moins êtres malade, il met d’ailleurs en relation la maladie et l’argent deux choses qui n’ont rien avoir ce qui fait que son argument ne tient pas Auparavant Argan emploie une forme de politesse lorsqu’il dit « s’il vous plaît » a M.Fleurant, mais tout de suite cette politesse vient s’abattre lorsqu’il emploie l’impératif « contentez-vous » une tournure sec et cette phrase vient également soulignez une nouvelle fois le coter avare d’Argan qui rediscute sans arrêt des prix, « de quatre francs, vingt et quarante sols » Ce caractère obsessionnelle transparaît dans la répétition « trois et deux font cinq….sols six derniers » ce comique de répétition affirme bien que cette pièce se place dans un registre comique, cette énumération de nombres montre la folie et l’insistance d’Argan puisqu’il tourne en rond depuis le débute de son monologue Le pléonasme « si bien donc » vient conclure suite a la succession de nombre qu’Argan vient d’énuméré Le champ lexical du nombre sature la suite du texte, en effet Argan fait un constat de son mois de médecines et énumère une nouvelle fois une série de nombre, « une, deux, trois, quatre, cinq, six, sept et huit médecines » Il montre que la médecine n’est pas envisagée a travers la qualité de ses traitements mais a travers leurs.... »

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