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Anthologie poeme engagée

Publié le 04/01/2013

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Deiste en dehors des religions constituées , sont objectif politique est celui d'une monarchie modéré et libérale,éclairée par «les philosophes« . Intellectuel engagé au service de la vérité et de la justice, il prend seul et en se servant de son immense notoriété, la défense des victimes de l'intolérance religieuse et des descisions arbitraire dans des affaires qu'il a rendus célèbres comme l'affaire «Calas« Lexique :Déisme : croyance en un dieu unique, suprême,Le déisme s'est développé chez les philosophes des XVIIe et XVIIIe siècles en France (Jean-Jacques Rousseau, Voltaire, Victo Hugo et même Robespierre avec le culte de l'Etre Suprême). Anthologie Anthologie de quatre texte d'auteur different : Extrait 1 : Voltaire Zadig Chapitre VII VoltaireIl y avait une grande querelle dans Babylone qui durait depuis quinze cents années, et qui partageait l'empire en deux sectes opiniâtres : l'une prétendait qu'il ne fallait jamais entrer dans le temple de Mithra que du pied gauche ; l'autre avait cette coutume en abomination, et n'entrait jamais que du pied droit. On attendait le jour de la fête solennelle du feu sacré pour savoir quelle secte serait favorisée par Zadig. L'univers avait les yeux sur ses deux pieds, et toute la ville était en agitation et en suspens. Zadig entra dans le temple en sautant à pieds joints, et il prouva ensuite, par un discours éloquent, que le Dieu du ciel et de la terre, qui n'a acception de personne, ne fait pas plus de cas de la jambe gauche que de la jambe droite. L'Envieux et sa femme prétendirent que dans son discours il n'y avait pas assez de figures, qu'il n'avait pas fait assez danser les montagnes et les collines1. Il est sec et sans génie, disaient-ils ; on ne voit chez lui ni la mer s'enfuir2, ni les étoiles tomber3, ni le soleil se fondre comme de la cire4 ; il n'a point le bon style oriental. Zadig se contentait d'avoir le style de la raison. Tout le monde fut pour lui, non pas parce qu'il était dans le bon chemin, non pas parce qu'il était raisonnable, non pas parce qu'il était aimable, mais parce qu'il était premier vizir. Il termina aussi heureusement le grand procès entre les mages blancs et les mages noirs. Les blancs soutenaient que c'était une impiété de se tourner, en priant Dieu, vers l'orient d'hiver ; les noirs assuraient que Dieu avait en horreur les prières des hommes qui se tournaient vers le couchant d'été. Zadig ordonna qu'on se tournât comme on voudrait. Il trouva ainsi le secret d'expédier le matin les affaires particulières et les générales : le reste du jour il s'occupait des embellissements de Babylone : il faisait représenter des tragédies où l'on pleurait, et des comédies où l'on riait ; ce qui était passé de mode depuis longtemps, et ce qu'il fit renaître parce qu'il avait du goût. Il ne prétendait pas en savoir plus que les artistes ; il les récompensait par des bienfaits et des distinctions, et n'était point jaloux en secret de leurs talents. Le soir il amusait beaucoup le roi, et surtout la reine. Le roi disait :Le grand ministre! la reine disait : L'aimable ministre ! et tous deux ajoutaient : C'eût été grand dommage qu'il eût été pendu. Analyse du texte : A Rome, les augures interprétaient le vol des oiseaux comme un signe favorable s'il venait de la droite, et mauvais s'il ve...

« distinctions, et n’était point jaloux en secret de leurs talents. Le soir il amusait beaucoup le roi, et surtout la   reine. Le roi disait :Le grand ministre! la reine disait : L’aimable ministre ! et tous deux ajoutaient : C’e ût   é té grand dommage qu’il e ût été pendu. Analyse du texte : A Rome ,  les augures  interpr étaient le vol des oiseaux comme un signe favorable s’il venait de la droite,   et mauvais s’il venait de la gauche Par  l’exagération (ironie) , Voltaire se moque bien  évidemment de cette sottise qu’il oppose  à l’esprit   rationnel du si ècle des Lumi ères. Il accumule  les jugements implicites : anciennet é du d ébat qui se   perd dans la nuit des temps, focalisation universelle sur les pieds du premier ministre, collusion entre la   religion et le pouvoir politique .La r éponse de Zadig est  comique  elle est  brève  et  simple  , elle fait   honte aux deux partis par son caract ère grotesque .Le discours que prononce ensuite le premier ministre est   plein de bon sens. Il satirise la facon de penser du clerger qu'il trouve ridicule et fonde sur des superstition   non prouve.  En fait  le génie de Zadig  n’est pas reconnu. Il est admis seulement en raison de son   pouvoir de premier ministre. Le peuple a donc besoin d’ être  éclair é .

Ce texte montre aussi  l'injustice .«Tout   le monde fut pour lui, non pas parce qu’il  était dans le bon chemin, non pas parce qu’il  était raisonnable, non   pas parce qu’il  était aimable, mais parce qu’il  était premier vizir.» Conclusion : Voltaire  estime que le philosophe doit agir pour dissiper les t énèbres de la superstition, pour apporter les   lumi ères de la raison et œuvrer au bien public Seulement le peuple n’est pas toujours reconnaissant, et le monarque peut se r évéler versatile Les derniers mots de l’extrait, sous leur apparente banalit é, contiennent  l es malheurs futurs de Zadig.

Lexique  :L' augure  ou   haruspice  est, dans la  religion romaine , un pr être charg é d'interpr éter les   ph énom ènes naturels consid érés comme des pr ésages .

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