anthologie poètique : l'amour
Publié le 27/05/2013
Extrait du document
«
SANVEE TYPHENN
1ES2
· « Le Pont Mirabeau » poème du XXème siècle écrit en 1913 par Guillaume
Apollinaire, précurseur du surréalisme.
· « La Courbe de tes yeux » poème du XXème siècle écrit en 1926 par Paul Eluard,
poète du surréalisme
Notre anthologie poétique portera sur l’évolution de la représentation de l’amour au travers des
siècles grâce à six poèmes, traitant ce sujet, de différents mouvements et époques.
Ces poèmes, malgré des différences d'époques et de mouvement littéraire, ont un thème commun, celui
de l'amour qui a toujours été une source d’inspiration.
Celui-ci est représenté de différentes formes.
« Je vis je meurs » de Louise Labé est un sonnet en décasyllabes à rimes embrassées.
C’est un
poème lyrique évoquant de multiples émotions variés ce qui le rend original.
J’ai beaucoup aimé
l’utilisation d’antithèses tout au long du poème, cela exprime bien l’incohérence de l’amour, les
sensations opposés qui traversent le corps et l’esprit à cause d’un unique sentiment.
A chaque actions et
paroles de l’être aimé l’esprit perd toute logique et c’est alors le cœur qui prend le pouvoir, tantôt
mourant tantôt vivant (v 1) l’on passe du rire aux larmes (v 5).
Ce poème montre aussi que l’amour
apporte des peines et des craintes, rien n’est acquis en amour et lorsqu’on en prend conscience tout est
remis en cause même si le bonheur était présent (v 13 et 14).
Dans ce poème l’amour est personnifié,
c’est lui qui crée les réactions opposées, qui mène le cœur (v 9), il n’est pas maîtrisable.
« Et la mer et l’amour » de Pierre de Marbeuf est un sonnet en alexandrins à rimes embrassées.
Il a pour thème la mer et l’amour qui sont respectivement répétés six et huit fois.
Ce qui m’a plus dans
ce poème, ce sont les sonorités et la musicalité.
Dès le 1 er
vers et aussi dans la suite du quatrain les sons
sont identiques, Marbeuf fait des rimes dans les vers notamment en faisant rimer « mer » avec « amer »
et « amour » avec « pour » (v 1).
De plus il y a des parallélismes syntaxiques qui renforcent ces
sonorités : le vers 5 et le vers 6 commencent tous les deux par les mêmes sons et aussi le 1 er
vers du
poème est très proche du 1 er
vers du 1 er
tercet sauf pour le dernier mot.
Les allitérations en « r »
associées aux assonances en « ou » et « è » sont agréables à entendre et me font penser aux bruits des
vagues et du vent.
L’amour enflammer (v 7) est plus fort que la mer, même déchainée, l’amour ne peut
être vaincu.
« Elle était déchaussée, elle était décoiffée » de Victor Hugo est formé de quatre quatrains
d’alexandrins en rimes embrassées.
Ce que j’aime dans ce poème c’est la description de la jeune
femme.
Dans le 1 er
vers il dit qu’elle est déchaussée et décoiffée mais elle reste magnifique, il la
compare à une fée (v 3).
Elle est donc d’une beauté naturelle qui lui trouble l’esprit.
Son regard est aussi
d’une grande beauté il est même « suprême » (v 5).
Même s’il ne donne pas d’informations sur la.
»
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