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Anthologie poétique : Mer

Publié le 13/04/2014

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Anthologie poétique : Mer
La mer, la mer, toujours recommencée!
PAUL VALÉRY
Jetons l'ceuvre à la mer, la mer des multitudes.
ALFRED DE VIGNY
... et la mer au matin comme une présomption de l'esprit
SAINT-JOHN PERSE
O que ma quille éclate! O que j'aille à la nier!
ARTHUR RIMBAUD.
Mémoire des poissons dans les criques profondes.
JULES SUPERVIELLE
Mer. — N'a pas de fond. Image de l'infini. Donne de grandes pensées. Au bord de la mer il faut toujours avoir une longue vue. Quand on la contemple, toujours dire : ‘, Que d'eau! Que d'eau! «
GUSTAVE FLAUBERT
Dictionnaire des idées reçues. Preuve immense que Dieu pleura sur son ouvrage.
PAUL FORT
La mer fait beaucoup de fous.
MICHELET
 
PIERRE DE MARBEUF
Et la mer et l'amour ont l'amour pour partage, Et la mer est amère, et l'amour est amer, L'on s'abîme en l'amour aussi bien qu'en la mer, Car la mer et l'amour ne sont point sans orage.
Celui qui craint les eaux qu'il demeure au rivage, Celui qui craint les maux qu'on souffre pour aimer, Qu'il ne se laisse pas à l'amour enflammer, Et tous deux ils seront sans hasard de naufrage.
La mère de l'amour eut la mer pour berceau,
Le feu sort de l'amour, sa mère sort de l'eau,
Mais l'eau contre ce feu ne peut fournir des armes
Si l'eau pouvait éteindre un brasier amoureux, Ton amour qui me brûle est si fort douloureux, Que j'eusse éteint son feu de la mer de mes larmes.


« PIERRE DE MARBEUF Et la mer et l'amour ont l'amour pour partage, Et la mer est amère, et l'amour est amer, L'on s'abime en l'amour aussi bien qu'en la mer, Car la mer et l'amour ne sont point sans orage.

Celui qui craint les eaux qu'il demeure au rivage, Celui qui craint les maux qu'on souffre pour aimer, Qu'il ne se laisse pas à l'amour enflammer, Et tous deux ils seront sans hasard de naufrage.

La mère de l'amour eut la mer pour berceau, Le feu sort de l'amour, sa mère sort de l'eau, Mais l'eau contre ce feu ne peut fournir des armes Si l'eau pouvait éteindre un brasier amoureux, Ton amour qui me brûle est si fort douloureux, Que j'eusse éteint son feu de la mer de mes larmes.

ALPHONSE DE LAMARTINE LE GOLFE DE GENES Que j'aime à contempler dans cette anse écartée La mer qui vient dormir sur la grève argentée, Sans soupir et sans mouvement! Le soir retient ici son haleine expirante De crainte de ternir la glace transparente Où se mire Je firmament.

De deux bras arrondis la terre qui l'embrasse A la vague orageuse interdit cet espace Que borde un cercle de roseaux ; Et d'un sable brillant une frange plus vive Y serpente partout entre l'onde et la rive Pour amollir le lit des eaux.

Là tremblent dans l'azur les muettes étoiles ; Là dort Je mât penché, dépouillé de ses voiles ; Là quelques pauvres matelots Sur le pont d'un esquif qu'a fatigué la lame,. »

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