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anthologie sur la guerre

Publié le 29/06/2014

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Plus jamais en guerre. 1 ) par ce que dans le fond, aucun coeur au monde, n'aime pas la guerre. « Ce coeur qui haïssait la guerre... » Ce coeur qui haïssait la guerre voilà qu'il bat pour le combat et la bataille !Ce coeur qui ne battait qu'au rythme des marées, à celui des saisons, à celui des heures du jour et de la nuit,Voilà qu'il se gonfle et qu'il envoie dans les veines un sang brûlant de salpêtre et de haine.Et qu'il mène un tel bruit dans la cervelle que les oreilles en sifflent,Et qu'il n'est pas possible que ce bruit ne se répande pas dans la ville et la campagne,Comme le son d'une cloche appelant à l'émeute et au combat.Écoutez, je l'entends qui me revient renvoyé par les échos.Mais non, c'est le bruit d'autres coeurs, de millions d'autres coeurs battant comme le mien à travers la France.Ils battent au même rythme pour la même besogne tous ces coeurs,Leur bruit est celui de la mer à l'assaut des falaisesEt tout ce sang porte dans des millions de cervelles un même mot d'ordre :Révolte contre Hitler et mort à ses partisans !Pourtant ce coeur haïssait la guerre et battait au rythme des saisons,Mais un seul mot : Liberté a suffi à réveiller les vieilles colèresEt des millions de Français se préparent dans l'ombre à la besogne que l'aube proche leur imposera.Car ces coeurs qui haïssaient la guerre battaient pour la liberté au rythme même des saisons et des marées,du jour et de la nuit. Robert Desnos, 1943 &l...

« 1 ) par ce que dans le fond, aucun cœur au monde, n'aime pas la guerre. « Ce cœur qui haïssait la guerre… » Ce cœur qui haïssait la guerre voilà qu’il bat pour le combat et la bataille ! Ce cœur qui ne battait qu’au rythme des marées, à celui des saisons, à celui des heures du jour et de la nuit, Voilà qu’il se gonfle et qu’il envoie dans les veines un sang brûlant de salpêtre et de haine. Et qu’il mène un tel bruit dans la cervelle que les oreilles en sifflent, Et qu’il n’est pas possible que ce bruit ne se répande pas dans la ville et la campagne, Comme le son d’une cloche appelant à l’émeute et au combat. Écoutez, je l’entends qui me revient renvoyé par les échos. Mais non, c’est le bruit d’autres cœurs, de millions d’autres cœurs battant comme le mien à travers la France. Ils battent au même rythme pour la même besogne tous ces cœurs, Leur bruit est celui de la mer à l’assaut des falaises Et tout ce sang porte dans des millions de cervelles un même mot d’ordre : Révolte contre Hitler et mort à ses partisans ! Pourtant ce cœur haïssait la guerre et battait au rythme des saisons, Mais un seul mot : Liberté a suffi à réveiller les vieilles colères Et des millions de Français se préparent dans l’ombre à la besogne que l’aube proche leur imposera. Car ces cœurs qui haïssaient la guerre battaient pour la liberté au rythme même des saisons et des marées, du jour et de la nuit. Robert Desnos , 1943 2) parce que la liberté, est quelque chose d'indescriptible.

Liberté Sur mes cahiers d’écolier Sur mon pupitre et les arbres Sur le sable sur la neige. »

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