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Anticléricalisme (voltaire)

Publié le 15/09/2015

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A noter que Voltaire, et il ne s’en cache pas, ne poussait pas l’œuvre de démystification jusqu’à son terme. Il lui paraissait nécessaire de maintenir la religion pour garantir l’ordre social. Selon lui, sans la crainte de l’Enfer, les pauvres en viendraient vite à égorger les riches. Le peuple avait donc besoin d’un Dieu-père Fouettard pour se tenir tranquille. Mais il est toujours difficile de tracer des limites à une œuvre de démystification. Moins d’un siècle après la mort de Voltaire, prolongeant à sa manière la lutte contre l’infâme, Marx allait souligner le rôle de la religion comme « opium du peuple ».

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« aussi les principaux acteurs de la mystification obscu­ rantiste, les membres du clergé et tout particulièrement les jésuites.

On dit que Voltaire tombait malade tous les 24 août, jour anniversaire de la Saint-Barthélemy.

Il n'a cessé, par ailleurs, de dénoncer la Révocation de l'Édit de Nantes (1685) par Louis XIV et les violences contre les protestants qui précédèrent ou qui suivirent.

Ce dernier événement, condamnable au nom de la morale mais aussi préjudiciable à l'économie française, découlait pour lui de l'action concertée des jésuites auprès de Louis XIV.

Dans les deux cas, les prêtres d'une religion qui prônait l'amour du prochain avaient été les instiga­ teurs du massacre.

Voltaire est profondément anticlérical et il n'aurait pas hésité à dire avec Gambetta : «Le cléricalisme; voilà l'ennemi!»« L'infâme», sous sa plume, désigne donc, d'une façon générale et abstraite, l'emprise de l'obscu­ rantisme sur les esprits.

Mais, d'une manière plus con­ crète, il se réfère au clergé et tout particulièrement aux jésuites.

Contre ces« soldats du Christ»- c'est ainsi qu'ils se désignaient eux-mêmes-, l'armée des Philo­ sophes devait se mobiliser.

A noter que Voltaire, et il ne s'en cache pas, ne poussait pas l'œuvre de démystification jusqu'à son terme.

Il lui paraissait nécessaire de maintenir la religion pour garan­ tir l'ordre social.

Selon lui, sans la crainte de l'Enfer, les pauvres en viendraient vite à égorger les riches.

Le peu­ ple avait donc besoin d'un Dieu-père Fouettard pour se tenir tranquille.

Mais il est toujours difficile de tracer des limites à une œuvre de démystification.

Moins d'un siècle après la mort de Voltaire, prolongeant à sa manière la lutte contre l'infâme, Marx allait souligner le rôle de la religion comme «opium du peuple» .

..,.

Assez paradoxalement, l'Église catholique a suivi les voies ouvertes par Voltaire qui fut, pendant un. »

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