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ARNAULD (Antoine)

Publié le 14/02/2019

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ARNAULD (Antoine), théologien et écrivain français (Paris 1612 - Bruxelles 1694), dit le Grand Arnauld. Dernier des vingt enfants de l'avocat Antoine Arnauld, il est dès 1635 converti par Saint-Cyran à l'interprétation de la nature humaine et de la grâce qui sera celle de l'Augustinus. Prêtre et docteur en théologie (1641), il abandonne ses réflexions sur les Méditations de Descartes, pour attaquer les jésuites et vulgariser les doctrines de Jansénius dans son traité De la fréquente communion (1643). Censuré, exclu de la Sorbonne après sa Lettre d'un docteur de Sorbonne à une personne de condition, suivie de la Seconde Lettre à un duc et pair (1655), sur le sens des « Cinq propositions » condamnées par Innocent X, il reçoit l'aide des Provinciales de Pascal, mais se retire à Port-Royal, où il poursuit une double œuvre d'apologiste contre les protestants {le Renversement de la morale de Jésus-Christ par les calvinistes, 1672) et de professeur aux « Petites Écoles » : Grammaire générale et raisonnée (1660), en collaboration avec Lancelot ; Logique de Port-Royal (1662), avec Nicole; Nouveaux Éléments de géométrie (1667). En 1677, il reprend sa polémique contre les jésuites et s'exile en Flandre et aux Pays-Bas, ne cessant d'écrire sur « la morale pratique » des jésuites, la validité des traductions de la Bible en langue vulgaire, la Révolution d'Angleterre, et soutenant avec Malebranche une polémique qui devait durer onze ans {Réflexions philosophiques et théologiques sur le nouveau système de la nature et de la grâce, 1685-86). Esprit universel qui étonnait Leibniz, prenant toujours l'expérience concrète pour base de sa réflexion théologique, cartésien au fond et ayant de l'homme une vision moins pessimiste que Pascal, c'est surtout par lui que le jansénisme a marqué la pensée et la littérature de son siècle.

« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)Arnauld Simon marquis de Pomponne 1618-1699 Il est le fils de Robert Arnauld d'Andilly et de Catherine Le Fèvre de Boderie et neveu d'Antoine Arnauld.

Il exerce d'abord des missions d'intendant en Italie et en Catalogne.

Très lié avec Fouquet qui lui fait faire son mariage, il lui apporte son appui lors de sa disgrâce et il subit un exil de trois ans.

En 1665, il est ambassadeur en Suède puis en Hollande mais surtout, en 1670 et 1671, il se voit confier par Hugues de Lionne des missions diplomatiques essentielles dans ces pays qui contribuent à isoler la Hollande à la veille de la guerre.

Il conclut la Ligue du Nord.

A la mort d'Hugues de Lionne en 1671, le roi lui confie le secrétariat d'État aux Affaires étrangères qu'il garde de 1671 à 1679.

Il signe, en particulier, la paix de Nimègue.

Mais la toute-puissance de Louvois, ses intrigues aboutissent à la disgrâce de Pomponne et le bénéficiaire de son éloignement n'est pas une créature de Louvois, mais le frère de Colbert Charles Colbert de Croissy.

Sa carrière cependant n'est pas achevée.

En 1691, il est rappelé au Conseil et, en 1696, après la mort de Colbert de Croissy, il est chargé par le roi de guider et de soutenir Colbert de Torcy, son gendre, qui avait reçu la survivance de la fonction.

Esprit solide et chrétien sincère, sa prudence n'est pas étrangère à la modération des clauses du traité de Ryswick.

Il meurt en 1699 âgé de quatre-vingt-un ans.

Il a laissé des Mémoires.

Il avait épousé Catherine Ladvocat, fille de Nicolas Ladvocat, maître des comptes, et de Marguerite Rouillé dont il eut quatre enfants et en particulier Marie-Félicité Arnauld de Pomponne qui épousa Colbert de Torcy.. »

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