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Attendez-vous Du Personnage Principal De Roman Qu'il Soit Un héros ?

Publié le 14/09/2018

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Le personnage de Julien Sorel dans Le Rouge et Le Noir, de Stendhal, est un jeune homme « beau », « intelligent » et « ambitieux ». Malgré cela, il est méprisé par son père et ses frères à cause de sa fragilité et son goût pour les livres. C’est un personnage fascinant, rejeté par sa famille il va entreprendre une ascension sociale remarquable. Ce personnage, au début médiocre, va vite devenir quelqu’un d’important. Dans Bel-Ami écrit par Guy de Maupassant, Georges Duroy est entre la frontière du héros et de l’antihéros. Il est, certes, beau et intelligent il est dépourvu de morale et il séduit des femmes dans le seul but de réussir son ascension sociale. Le lecteur pourrait s’identifier à lui bien que ce soit un homme sans scrupule. Dans L'Œuvre, de Zola, la vie du personnage principal Claude Lantier est ponctuée de déception et d’insuccès, il finit par ce suicider après avoir compris qu'il n'atteindrait jamais son idéal.

Certes le personnage principal peut se tenir à son rôle premier, c’est à dire être un héros. On remarque qu’au fur et à mesure du temps, il tend à devenir un personnage plus ordinaire, qu’il soit bon ou mauvais ; l’essentiel est qu’il captive l’attention du lecteur. Ces fonctions sont souvent complémentaires, on note qu’un antihéros est souvent à la frontière du héros. Si nous analysons le sujet plus en détail, je pense que chacun est libre de voir un héros où il veut. En effet, que ce soit dans les livres, comme nous venons de le voir, à l’écran ou dans la vie quotidienne (avec, par exemple, Jacques Mesrine qui est un « antihéros de la vie réel » puisqu’il met son intelligence au service du mal ou encore les pompiers qui sont des héros de notre quotidien) l’important est que leurs histoires et leurs parcours soient captivant même si ils sont mauvais.

« Au XXème siècle on constate que nombreux sont les romans où les personnages principaux sont des antihéros, c’est un être de mauvaise augure qui a des qualités mais qui les exploite mal, pour de mauvaises ambitions.

On peut le détester mais on s’attache à lui car il nous fascine. C’est le cas de Jean-Baptiste Grenouille dans Le Parfum de Patrick Süskind, ce personnage principal est entre la frontière du héros et de l’antihéros.

En effet, il est méchant mais suscite de l’admiration grâce à son don olfactif.

Il fait des actions déplaisantes, il tue des femmes pour parvenir à créer un parfum inspirant paix et amour, il ne se préoccupe pas des autres et seule son ascension l’intéresse.

De plus ces caractéristiques physiques s’éloignent des critères banals, il est « petit », « bossu », « boiteux » et « laid » et inspire de la répugnance aux gens qui le fréquentent.

Tous les gens qu’il rencontre meurent dans d’atroces souffrances.

Dans Hannibal, de Thomas Harris le personnage principal du docteur Lecter est un homme d’une certaine classe.

Au premier abord il semble être quelqu’un d’intelligent, cultivé et bien maniérés, cependant, derrière cette façade ce cache un dangereux meurtrier, ce sont là deux apparences qui s’opposent, il est donc possible que le héros soit mauvais. Si nous remontons dans le temps, on observe qu’au XIXème siècle, la volonté de l’auteur à faire du héros un personnage sans scrupule et dépourvu de caractéristiques sociales déterminées existait déjà.

Le héros est alors immoral et médiocre. Le personnage de Julien Sorel dans Le Rouge et Le Noir, de Stendhal, est un jeune homme « beau », « intelligent » et « ambitieux ».

Malgré cela, il est méprisé par son père et ses frères à cause de sa fragilité et son goût pour les livres.

C’est un personnage fascinant, rejeté par sa famille il va entreprendre une ascension sociale remarquable.

Ce personnage, au début médiocre, va vite devenir quelqu’un d’important.

Dans Bel- Ami écrit par Guy de Maupassant, Georges Duroy est entre la frontière du héros et de l’antihéros.

Il est, certes, beau et intelligent il est dépourvu de morale et il séduit des femmes dans le seul but de réussir son ascension sociale.

Le lecteur pourrait s’identifier à lui bien que ce soit un homme sans scrupule.

Dans L'Œuvre, de Zola, la vie du personnage principal Claude Lantier est ponctuée de déception et d’insuccès, il finit par ce suicider après avoir compris qu'il n'atteindrait jamais son idéal. Certes le personnage principal peut se tenir à son rôle premier, c’est à dire être un héros.

On remarque qu’au fur et à mesure du temps, il tend à devenir un personnage plus ordinaire, qu’il soit bon ou mauvais ; l’essentiel est qu’il captive l’attention du lecteur.

Ces fonctions sont souvent complémentaires, on note qu’un antihéros est souvent à la frontière du héros.

Si nous analysons le sujet plus en détail, je pense que chacun est libre de voir un héros où il veut.

En effet, que ce soit dans les livres, comme nous venons de le voir, à l’écran ou dans la vie quotidienne (avec, par exemple, Jacques Mesrine qui est un « antihéros de la vie réel » puisqu’il met son intelligence au service du mal ou encore les pompiers qui sont des héros de notre quotidien) l’important est que leurs histoires et leurs parcours soient captivant même si ils sont mauvais.. »

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