Devoir de Philosophie

Bennir le Brun

Publié le 14/05/2012

Extrait du document

Chapitre 1 : Un futur chevalier

Il avait une magnifique chevelure brune, d’où son nom Bennir le Brun, avec de petits reflets roux. Ses cheveux étaient brillants et soyeux. Il avait une jolie carnation mate qui apparaissait tout le long de l’année. Il possédait de beaux yeux verts, vifs et brillants, qui exprimaient la joie. Il avait une belle bouche, avec les lèvres colorées et bien dessinées. Ses dents étaient grandes, bien serrées, d’un blanc éclatant. Il avait le menton bien fait avec une jolie fossette, le nez légèrement busqué au milieu et un front seyant. IL possédait une peau aussi douce et aussi lisse qu’un bébé.  Il avait de fin sourcils bruns, bien espacés. Il avait un très beau cou, ni trop maigre, ni trop épais, et des épaules larges car il travaillait les champs, des bras musclés et durs comme de l’acier et une poitrine large et puissante qui lui donnait fière allure. Quant à la cambrure et aux hanches, on ne pourrait en décrire de plus réussies. Il avait les cuisses et les jambes biens droites, bien garnies de chair et les pieds légèrement cambrés. Mais assez parlez de ses capacités physiques, car ses capacités morales étaient encore plus brillantes. C’était l’adolescent le plus doux et le plus riche de bons sentiments du royaume. Il avait une grande foi spirituelle et il était très généreux, à tel point, que tous les jours, il allait donner à manger aux pauvres mendiants. Tout le monde l’adorait, excepté quand il était vantard, là, il perdait tout contrôle de lui et les gens l’évitaient.

 

Le jeune homme s’appelait Bennir le Brun. Son nom lui avait été donné par sa mère, en hommage à son père, un ancien chevalier mort au combat qui s’appelait Abennir . Il avait dû faire ce combat car il avait été accusé d’avoir manipulé le roi en le mariant à une traîtresse. Les accusateurs  voulaient le bannir du pays car Abennir était très proche du roi, et les félons en étaient jaloux. La traîtresse était en fait une espionne pour le compte de la Bretagne qui avait charmé le roi, pour avoir toutes les informations sur l’armée. Elle avait été prise en flagrant délit, discutant avec le roi de Bretagne. Abennir en avait été tenu responsable. Son fils ne l’avait jamais connu car son père était mort le jour de sa naissance. Sa mère lui avait toujours caché l’histoire e son père, par peur que son fils veuillent sauver l’honneur de celui-ci. Pour Bennir, son père était mort lors d’un 

« pèlerinage à Saint-Jacques de Compostelle.

Il n’avait ni frère ni sœur et vivait dans un village au fond d’une vallée.

IL aidait sa mère aux cha mps et vivait assez pauvrement.

Un jour un brigand arriva devant les champs de Bennir et sa mère.

Il voulait piller leurs cultures.

Alors, Bennir annonça à sa mère : « - Je vais vous défendre et me battre contre ce brigand ! - Fais attention ch er fils, vous êtes tout ce qui me reste avec mon bétail.

- Ne vous inquiétez pas mère, je vais faire tout mon possible tout en me protégeant » annonça-t -il.

Puis il pa rtit avec sa fourche à la main.

Bennir attaqua le brigand , il lui lança une pioche dans la figure, le sang se répandit sur sa bouche.

Le pilleur se défendit, il sortit son poignard et lui lança dans l’épaule gauche, ce qui lui entailla la chair .

Sa mère pl eurait, elle ne voulait pas le voir souffrir.

Alors il envoya sa fourche dans le torse du brigand , il cria de douleur et s’enfui .

A ce moment précis, Bennir se sentit tout sauf ordinaire.

Il sentit une force en lui inépuisable, il voulait devenir chevalier !! Sa mère reconnut l’instinct de chevalier en lui et s’approcha.

Elle lui expliqua les devoirs du chevalier : « - Un chevalier doit être grand, fort, preux, courageux.

Il est illustre et très sage.

Le chevalier est riche en ressources morales et il est b on sans déloyautés.

Si une femme a besoin d’aide il accepte sans hésitation.

Il doit être honnête envers toutes les personnes qu’il rencontre.

Si tu deviens chevalier, tu entendras longtemps parler des chevaliers de la table ronde.

Ce sont les meilleurs et c’est un grand honneur de faire partit de la table ronde.

La mission de tous ces chevaliers est de rapporter le Graal, le vase sacré où a été placé le sang du Christ.

Un seul chevalier réussira à rapporter le Graal et une fois qu’il l’aura trouvé, il pourra s’asseoir sur le siège périlleux qui reste tout le temps libre.

Pour remporter le Graal, il ne faut pas avoir de défaut et de nombreux chevaliers échouent ou meurent dans cette quête, alors mon fils, je t’en pris, fais attention.

» Après avoir gagné le combat, il s’en vanta au près de tous les villageois, les enfants, les parents, les commerçants et surtout sa mère.

Il s’en vanta tellement qu’il finissait par agacer les gens.

Pourtant très apprécié dans son village, les. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles