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Bérénice Bérénice, acte I scène IV

Publié le 03/03/2018

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Bérénice Bérénice, acte I scène IV   I)  La mise en valeur des sentiments des personnages   1) Un récit de guerre qui vise à valoriser Titus et attendrir Bérénice   -Peut-être cherche-il à attendrir Bérénice en mettant en avant l’héroïsme guerrier de Titus puis en se dévalorisant. Titus est rehaussé par la dureté de cette guerre. -Dans un premier temps, Antiochus évoque les opérations de maintien de l’ordre réalisées par Titus. Le siège qu’il évoque est le siège de Jérusalem. -Il évoque ainsi les juifs qui se sont révoltés contre le pouvoir romain : « les mutins » -énumération des malheurs de la guerre au v231 « flammes, de la faim, des fureurs intestines ». L’allitération en « f » souligne l’énumération de ces malheurs. La guerre civile est évoquée dans les « fureurs intestines ». -v232, anéantissement, disparition des remparts suggéré par les « ruines ». Image d’une cité disparue. -Antiochus, dans son discours, met en avant un siège lent et dur par le rapprochement des adjectifs « len...

« Toute cette description de la guerre manifeste des qualités de Titus   2) L'expression du désespoir d'Antiochus   -A la suite de la peinture de l'héroïsme de Titus, Antiochus évoque son désespoir.

Au ton épique succède le ton élégiaque. -Sa souffrance personnelle est évoquée par l'omniprésence du « je ».

Le « je » traduit la subjectivité.

Ce « je » est toujours placé en début de vers, mis en avant. -sonorités en « an », nasale qui traduisent l'impression de malaise, de désespoir v235 : « longtemps errant dans ». - Il manifeste une extériorisation de la tristesse « en pleurant ».

Sa tristesse est donnée à voir -Par ailleurs, le verbe « succombant » qui évoque la mort est placé à l'hémistiche v239.

Cela donne un aspect sombre. -Son désespoir entraine un ennui, une inaction. -Les verbes « errant », « demeurait » traduisent le fait qu'il est là sans but, sa conduite est nostalgique.

Le bonheur perdu entraine une inaction.

Ennui du personnage. - De plus, il se peint en amant malheureux « traces de vos pas », il repasse sur les traces de l'amour.

Le verbe « je cherchais » montre sa recherche vaine puisque Bérénice est partie.

-L'amant déçu tente de se consoler avec des symboles.

Il va notamment là où il a rencontré Bérénice « lieux charmants ».

v235 -Antiochus est en proie à un désespoir tel, qu'il n'est plus maître de ses actions.

En effet, grammaticalement, le désespoir l'emmène en Italie.

« Mon désespoir » sujet de la phrase, « mes pas » placés en COD.  Cela montre la puissance de ses émotions, ce sont elles qui le guident.

La décision n'est pas réellement réfléchie.   3) Un cadre à l'image de son désespoir. »

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