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boris vian

Publié le 24/10/2012

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Boris Vian Boris Vian est un écrivain français, poète, parolier, chanteur, critique et musicien de jazz (trompettiste), né le 10 mars 1920, à Ville-d'Avray (Seine- et-Oise, aujourd'hui Hauts-de-Seine), mort le 23 juin 1959 à Paris. Il fut aussi ingénieur de l'École centrale (Promotion 42B), inventeur, scénariste, traducteur (anglo-américain), conférencier, acteur d'occasion et peintre. Vian, Boris (1920-1959), écrivain et musicien de jazz français, auteur de l'Écume des jours, devenu une figure mythique de la littérature française. Né à Ville-d'Avray, près de Paris, le 10 mars 1920, Boris Vian commença des études de philosophie mais, désireux de s'orienter vers le métier d'ingénieur, il prépara ensuite, au lycée Condorcet, l'École centrale où il fut admis en 1939. Il devint ingénieur en 1942. Atteint d'une maladie de c?ur, qu'il transposera sous la forme poétique d'un nénuphar dans l'Écume des jours, Boris Vian semble avoir souhaité vivre le plus intensément possible, multipliant ses activités et ses expériences. Ce passionné de jazz devint naturellement après la guerre l'une des figures les plus connues des nuits de Saint-Germain-des-Prés. Trompettiste de talent, il fut un parolier et un interprète insolent : sa chanson le Déserteur, fit scandale pendant la guerre d'Algérie. Il composa également des chansons pour des artistes comme Serge Reggiani ou Juliette Gréco. S'il fréquentait les existentialistes dans les cafés, il resta avant tout un grand admirateur d'Alfred Jarry, père de la 'Pataphysique, cette « science des solutions imaginaires «, qui était en fait une révolte humoristique contre la philosophie. Vian tint également une « Chronique du menteur «, qui lui était réservée dans la revue de Sartre, les Temps modernes, et écrivit un grand nombre d'articles sur le jazz pour la revue Jazz Hot. Ses Écrits sur le jazz, publiés en 1981 et 1982, regroupent l'ensemble des textes épars qu'il consacra à sa musique favorite. C'est sous le pseudonyme américain de Vernon Sullivan que Boris Vian entra en littérature. Son premier livre, qu'il proposa au public comme le récit d'un aute...

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« Colin se suicide. Cette histoire tragique, hantée par l'angoisse de la maladie qui d étruit la jeunesse, devint   c élèbre gr âce aux jeux de langage qui la caract érisent. Vian est  également l'auteur de nouvelles, telles que  les   Fourmis  (1949) ou  le Loup­garou  (1964), de recueils de po èmes comme  les Cent sonnets  (1941­1944),   Cantil ènes en gel ée  (1950) ou  Je ne voudrais pas crever  (1962), et de pi èces de th éâtre, compos ées de   dialogues d écousus et de comportements incompr éhensibles, qui rel èvent du th éâtre de l'Absurde et   expriment le caract ère d ésesp éré de l'existence humaine.  L' Équarrissage pour tous  (1948), par exemple, jou ée   pour la premi ère fois en 1950, est une com édie noire qui se d éroule dans un abattoir en 1944, tandis que  les   B âtisseurs d'empire  (1959) se pr ésentent comme une trag édie burlesque dans laquelle une famille est   lentement conduite en haut de sa propre maison par un personnage  étrange et silencieux, le Schm ürz. Citons   é galement  le Go ûter des g énéraux  (1951). Pour Darius Milhaud, Boris Vian composa en 1958 un livret   d'op éra, qui a pour titre  Fiesta . Malade depuis son enfance, Boris Vian fut terrass é par une crise cardiaque   le 23 juin 1959,  à l'âge de trente­neuf ans. I. Œuvre. Il a  écrit onze  romans , quatre recueils de  po èmes , plusieurs pi èces de th éâtre, des nouvelles, de nombreuses   chroniques musicales (dans le magazine  Jazz Hot ), des sc énarios de films, des centaines de chansons   (notamment pour  Serge Reggiani  et  Juliette Gr éco ), le tout avec une verve qui lui est propre. Sous son propre nom, il a  écrit des romans fantastiques, po étiques et burlesques, les plus connus  étant entre   autres  L' Écume des jours ,  L'Automne  à Pékin ,  L'Arrache­cœur  et  L'Herbe rouge . Il a  également publi é sous de nombreux  pseudonymes .  Il est par ailleurs auteur de pi èces de th éâtre, de nouvelles ( L'Oie bleue ,  La Brume ,  Les Fourmis , …), de   chansons, et fervent d éfenseur de la  'Pataphysique . Sa chanson la plus c élèbre, parmi les 461 qu'il a  écrites, est  Le D éserteur , chanson anti­militariste compos ée   à  la fin de la  guerre d'Indochine  (soit le  15   f évrier   1954 ), juste avant la  guerre d'Alg érie . Cette chanson fut   interdite sur les ondes dans sa version d'origine en raison du couplet final litigieux   : Si vous me poursuivez Pr évenez vos gendarmes Que je poss ède une arme  Et que je sais tirer Cette version est attest ée par Fran çoise Renaudot dans son ouvrage  Il  était une fois Boris Vian   ;   cependant, selon un ami de Harold Berg, la premi ère version de la chanson aurait d ès l'origine contenu les   vers pacifistes.. »

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