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BOURSAULT (Edme)

Publié le 18/02/2019

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BOURSAULT (Edme), écrivainfrançais (Mussy-l'Évêque 1638 - Montluçon 1701 ). Sorte de << reporter >> littéraire dans les salons mondains, rédacteur d'une gazette en vers payée par le roi puis supprimée pour sa hardiesse, il fut le protégé et le défenseur de Corneille. Il s'attaqua ainsi à Racine, à Boileau (Satire des Satires, 1669) et, surtout, à Molière (le Portrait du peintre ou la Contre-Critique de l'École des femmes, 1663), avant de lui rendre un hommage posthume. Il connut le succès avec ses comédies (le Mercure galant, 1683; les Mots à la mode, 1694 ; Ésope à la cour, 1701).

« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)BOURSAULT Edme (1638-1701).

Auteur dramatique et poète, ce Champenois, venu à 1 'âge de treize ans à Paris, n'avait re .çu qu'une instruction négligée et ignorait Je latin; il osa cependant prétendre à une carrière litté­ raire et écrivit d'abord quelques comédies médiocres mais amusantes, le Mort vivant (1661 ), le Médecin volant (1662), les Cadenats ou le Jaloux endormi (1663); l'année suivante, il donnera les Nicandres ou les Men­ teurs qui ne mentent point, variation assez faible sur le thème des Ménechmes.

ommé, en 1660, secrétaire des commandements de la duchesse d'Angoulême, il sut, par ses qualités d'esprit et son caractère d'honnête homme, se faire apprécier de plusieurs grands seigneurs, aux­ quels, lorsqu'ils se trouvaient en province ou à l'armée, il envoyait des nouvelles de Paris.

Il publia ces lettres par la suite.

Le roi lui-même lui demanda une gazette hebdomadaire en vers, supprimée bientôt en raison de quelques hardiesses.

Mais, plongé dans les milieux lilté­ raires et mondains, Boursault eut le tort de mal choisir son camp dans les batailles du siècle.

En 1663, se recon­ naissant peut-être dans le Lysidas de la Critique, il prend parti contre Molière dans la querelle de l'École des fem­ mes et écrit ou, tout au moins -s'il faut en croire son illustre antagoniste -, signe le Portrait du peintre.

La comédie était spirituelle et amusante: Boursault y retour­ nait habilement les propos de la Critique contre son auteur, mais on y chantait l'odieux couplet de la>, ni d'étude d'ensemble moderne sur Boursault.

On peut consulter: Saint­ René Taillandier, Un poète comique du temps de Mofière, Bour­ sault ....

Paris, 1881; Alfred Hoffmann, Edme Boursault.

Stras­ bourg, 1902 et René-Michel Piette, les Comédies de Boursault, Uni v.

of Califomia, 1971 (nouv.

éd.).. »

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