Devoir de Philosophie

Lecture Analytique: L'île des esclaves Scène X Tirade de Cléanthis Pierre de Marivaux est auteur principalement de pièces de théâtre.

Publié le 05/04/2016

Extrait du document

lecture
Lecture Analytique: L'île des esclaves Scène X Tirade de Cléanthis Pierre de Marivaux est auteur principalement de pièces de théâtre. En 1710, étant jeune, il commence des études de droit mais délaisse rapidement cette matière pour se consacrer à l'écriture et commence à fréquenter les salons littéraires . Ruiné il se tourne ensuite vers le théâtre. Ses pièces remportent pour certaines un grand succès populaire. Il est le plus souvent question d'amours légères, ce que l'on appellera plus tard le "marivaudage". Mais contrairement à cette légèreté, s'ajoute dans ses pièces une critique des inégalités sociales, comme L'île des esclaves (1725) ou La Colonie (1750). Tout en étant dramaturge, Marivaux travaille dans la banque puis comme journaliste au Spectateur français, journal qu'il fonde en 1721. Malgré un tableau peint de Pierre de Mariveau, on ne sait pas grand chose de lui, de sa vie privée ou de sa personnalité. Les documents et les témoignages contemporains nous renseignent peu, et Marivaux lui même semble n'avoir jamais parlé de sa propre existance. L'île des esclaves, comédie pourrait porter à ...
lecture

« L.A : « Tirade de Cléanthis » I- Opposition maître/esclaves Cléanthis ne parle pas en son nom, mais pour une classe.

Elle utilise les pronoms de la 1ère et 3ème personne du pluriel. On sent dès le début de la tirade que Cléanthis va vouloir donner une leçon à son maître, lui faire comprendre ce qu'elle a enduré, sur un ton très colérique (je cite) « Nous y voilà avec vos beaux exemples » (l.20) Cléanthis dévoile le malheur qu'elle a vécu aux côtés d'Euphrosine, puis la fierté qui déborde d'eux, sous forme d'accumulation puis d'anaphore : (Je cite) « Qui nous méprisent dans le monde, qui font les fiers, qui nous maltraitent, qui nous regardent comme des vers de terre, et puis, qui sont trop heureux dans l'occasion de nous trouver cent fois plus honnêtes qu'eux.

» (l.

21à24) qui comprend aussi une comparaison « qui nous regardent comme des vers de terre ». Elle énonce ce qui n'est pas nécessaire pour qu'un pardon soit mérité, accordé ; à l'aide d'anaphore et de questions rhétoriques qui sont (je cite) : « Riche ? Non, noble ? Non, grand seigneur ? Point du tout.

Vous étiez tout cela, en valiez-vous mieux ? Et que faut-il être donc ? » (l.29à31) .

Cléanthis souligne qu'il suffit seulement (je cite) « avoir le cœur bon, de la vertu et de la raison » (l.32) .

Ce qui est suivi par une anaphore (je cite) « voilà ce qu'il faut, voilà ce qui est estimable, ce qui distingue, ce qui fait qu'un homme est plus qu'un autre » (l.32à34) , résume qu'un homme n'a besoin que de ceci pour être pardonné du point de vu de Cléanthis. Les maîtres demandent pardon aux esclaves, mais Cléanthis trouve ceci trop facile de demander (je cite) « A de pauvres gens que vous avez toujours offensés, maltraités, accablés »(l.36-37) qui est une gradation.

Elle se plaint que ce jour même il faille avoir pitié d'eux, contrairement à eux qui ne l'ont jamais eu.

II- Un langage supérieur à son statut « Ah ! » provoque dès le début du monologue, l'énervement de Cléanthis. Il y a plusieurs interjections tel que « Ah ! » « Fi ! » « Non » qui marqueront sa colère. Elle enrichit son propos par plusieurs sentences (je cite) « Il faut avoir le cœur bon, de la vertu, de la raison » (l.32) et « vous devriez rougir de honte » (l.40) Les phrases exclamatives « vous auriez bonne grâce » « c'est bien la peine de faire tant les glorieux » etc...

Et les questions rhétoriques « en valiez-vous mieux ? » « et que faut-il donc ? » « Entendez-vous, Messieurs les honnêtes gens du monde ?» illustrent l'emportement de Cléanthis. Conclusion : Cette longue tirade nous a donc fait douter sur la décision qu'elle allait prendre.

Pardonner à Euphrosine, ou refuser.

Au final elle finit par pardonner.

Ici elle donne un réquisitoire contre les injustices sociales en montrant sa supériorité dans la maîtrise de la langue.

Cléanthis leur reproche d'exercer un pouvoir arbitraire au lieu de la bonté et de la vertu.

Mais sa révolte échoue, ce passage n'est pas vraiment révolutionnaire, mais plutôt sentimental et moral.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles