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Lecture linéaire 12 introduction : Cette fable a été écrite par Jean de La Fontaine, c'est une fable du livre huitième.

Publié le 18/05/2020

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Lecture linéaire 12 introduction : Cette fable a été écrite par Jean de La Fontaine, c'est une fable du livre huitième. Cette fable « Les Obsèques de la lionne » est tirée du second recueil des fables de la Fontaine publié en 1694. Dans ces fables, les hommes sont souvent représentés par des animaux, dont certains traits de caractères servent à critiquer les travers et défauts humains. Ainsi, le lion représente traditionnellement le monarque orgueilleux et la vie de cour qu'il mène. Dans cette fable, il s'agit d'une situation particulière : une situation de deuil et les manifestations publiques qui en découlent. L'auteur montre ainsi les rapports qui existent entre le roi et ses sujets et développe une critique de la cour et de la noblesse. La fable a par là même une dimension sociale et critique typique du XVIIe siècle puisque derrière cette mise en scène et la figure du lion se cache Louis XIV. Plusieurs voix se font entendre dans cette fable. A commencer par celle du narrateur qui narre, qui raconte l'histoire et celles des différents protagonistes, qui prennent la parole par le biais du Discours Direct. Aussi faut-il ajouter celle du fabuliste qui se cache dans son récit pour donner son opinion. Les voix fictionnelles alternent: Voix du narrateur (vers 1-16, 24-32, 49-51), voix des protagonistes de la fable (discours direct du roi : vers 33-38 ; discours direct du cerf : vers 39-49 + discours indirect d’un flatteur au vers 29 uniquement+ discours direct de la reine qui est mis en abyme dans le discours direct du lion (on peut dire que le discours direct de la reine est enchâssé dans le discours direct du cerf!)). Autre voix qui résonne : celle du fabuliste (vers 17-23 et vers 52-55 (= la morale). C...

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« à l'animalisation du Prince et sa cour, ce qui en fait une satire .

Au vers 13 l'hyperbole « Tout son antre en résonna » exprime une démonstration de tristesse sincère.

Ensuite, les moralistes ont critiqué le blasphème des courtisans à travers les mots opposés "tristesse, homosexualité" (verset 18) et "existence" / "apparence" rimant dans les versets 19 et 20.

Ces oppositions ont souligné la rapidité des courtisans à changer de masque en fonction de la situation .

La phrase désordonnée "Prêt à tout, indifférent à tout le monde" (v.

18) montre les limites de l'habileté et de la tromperie .

La métaphore «l'homme caméléon, l'homme singe du maître» poursuit l'ironie des courtisans. Nous allons maintenant étudier l'accusation et la défense du cerf.

L'histoire renvoie le verset 24 avec la phrase "Retour à nos affaires", qui crée l'effet d'intertextualité de Montaigne (qui dans ses essais aime lire les digressions).

L'apparition d'un cerf en v.25 est donc inattendue et a un réel effet théâtral : "Le cerf n'a pas pleuré.

" Les réflexions sur ce nouveau héros nous sont transmises par une parole libre et indirecte , ce qui le rend plus proche et aimable aux yeux du lecteur: "comment pourrait-il faire cela? / Cette mort l'a vengé: la reine une fois / A étranglé sa femme et son fils.

».

Le cerf qui refuse de jouer le jeu du courtisan hypocrite devient un bouc émissaire pour le tribunal .

La Fontaine utilise ce passage pour montrer comment fonctionne la rumeur : - le flatteur transforme l'expression "il n'a pas pleuré" en "et a soutenu qu'il l'avait vu rire" (vers 29).

- Ce faux témoignage devient une vérité objective dans la bouche du Roi : "Tu ris" (vers 34).

Le Tribunal est donc un lieu où la vérité se transforme en mensonge.

Le cerf est placé dans une position tragique de bouc émissaire.

C'est un centre de violence , comme le montre le champ lexical de la vengeance : "clous", "loups", "vengeance", "immobilisation", "ce traître".

Le champ lexical religieux permet de parodier un processus dont la violence est justifiée par des termes sacrés: "profane", "saint", "immobilisé", "crinière".

Dans le nouveau drame, le cerf parvient à se défendre avec un discours rhétorique .

Il a d'abord attiré l'attention du roi avec l'apôtre respectueux «Sire».

Il utilise ensuite les termes abstraits et philosophiques «temps» et «douleur» qui lui confèrent le statut de sage .

La périphérie "Votre digne moitié" fait du cerf un maître flatteur.

Puis il invente la mise en scène imaginaire, comme l'indique le champ lexical des miracles : «fleurs », « apparue », « reconnue », « les Dieux », « Champs Élyséens », « saints », «Miracle », « Apothéose », « songes ».

La magie de ses œuvres narratives tourne soudainement en faveur, comme le montre la phrase adverbiale : « A peine on eut ouï la chose ».

Un retour rapide met en évidence les caprices de la fortune et l'instabilité du jugement .

Une hyperbole prononcée dans le chœur avec discours direct "Miracle, apothéose! »Mettent en évidence la théâtralité artificielle de cet univers .

Le cri du verset 50 (« se mit à crier ») ressemble aussi aux cris de douleur du verset 12 ((« Le Prince aux cris abandonna »): derrière ce cri il n'y a pas d'émotion qui ne sert que la flatterie, selon les circonstances .

Nous allons maintenant analyser la morale de cette fable. La Fontaine passe enfin à la véritable morale de son histoire des vers 52 à 55. La deuxième personne du pluriel ainsi que l’impératif («Amusez les Rois », « Flattez-. »

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