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Loane Boulbet 2°D Commentaire de L’École des femmes de Molière Au XVIIè siècle, le théâtre est en vogue ce qui crée un nouveau mouvement : le Classicisme.

Publié le 18/02/2021

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Loane Boulbet 2°D Commentaire de L’École des femmes de Molière Au XVIIè siècle, le théâtre est en vogue ce qui crée un nouveau mouvement : le Classicisme. C’est un mouvement artistique qui se caractérise par de nombreuses règles qui donnent au théâtre un équilibre parfait. A cette époque, de nombreux artistes créaient dans ce mouvement. C’est le cas de Molière, auteur et acteur de pièces de théâtre, née sous le nom de Jean-Baptiste Poquelin en 1622 à Paris. Il est connu pour ces nombreuses pièces qui dénoncent les travers de la société de son époque, comme Le Bourgeois gentilhomme, L’Avare ou encore Les Femmes savantes. En 1662, Molière écrit puis joue en 1663 son premier chef d’œuvre : L’école des femmes. C’est une pièce de théâtre comique qui se moque du mariage et de l’éducation au couvent. Elle est écrite en vers. On y trouve une des plus grandes règles du théâtre classique, la règle des trois unités : l’unité de lieu qui ici est le même village; l’unité de temps, environ 48 heures; et enfin l’unité d’action, qui se concentre sur le même problème, l’histoire d’Arnolphe et Agnès. L’utilisation de cette règle souligne bien le Classicisme de la pièce. Nous nous demanderons comment Molière se moque à travers cette satire de la société de son temps. Pour cela, nous aborderons trois points différents : la description implicite d’Arnolphe, la description explicite d’Agnès et enfin l’aspect comique et satirique de la pièce. La description d’Arnolphe n’est pas directement faite par lui-même mais implicitement dans ses paroles et ses actes ce qui nous montre son caractère. Premièrement, Arnolphe est quelqu’un de très tyrannique et obtus. Nous pouvons clairement le distinguer dans cette scène. Au vers 83, on pe...

« aux tâches domestiques, « de savoir prier Dieu, m’aimer, coudre et filer » (vers 102).

Cela prouve à nouveau son égocentrisme. Dernièrement, Arnolphe est quelqu’un de très manipulateur.

Il manipule de nombreuses personnes pour arriver à ses fins.

Nous pouvons le voir dans un premier temps quand Arnolphe met Agnès au couvent.

Il décide de le faire pour l’éduquer alors que c’est tout le contraire : il veut la rendre idiote (« Pour la rendre idiote autant qu’il se pourrait » au vers 137).

On peut voir également les manipulation d’Arnolphe lorsqu’il essaye de faire croire à Chrysalde que le mariage ne se résume qu’à des tromperies si la femme est une « savante ».

Il lui donne plusieurs arguments comme « épouser une sotte est pour n’être point sots » au vers 82 dans le but de déstabiliser Chrysalde qui lui même est « cocu ».

Arnolphe exerce un pouvoir et se sert de leurs points faibles pour manipuler les gens.

C’est un calculateur qui veut tout prévoir pour que tout ce passe comme il l’avait décidé.

Il croit que l’amour est affaire de raison. Après cette première tirade où la description implicite d’Arnolphe est faite, la deuxième tirade laisse place à la description explicite d’Agnès. Dans un premier temps, Arnolphe décrit son idéal féminin.

Il explique à Chrysalde qu’il ne veut pas d’une femme dite « savante » mais plutôt d’une femme dite « idiote » : « je prétend que la mienne, en clartés peu sublime » au vers 95.

Il insiste sur son souhait de la créé, de la modéliser à son gré, tel Pygmalion créant sa Galatée.

Cela est souligné par le placement « à la rime » de « mes méthodes » au vers 123, « à ma mode » vers 124, et « ma politique » vers 136 .

Il veut une femme qui suive ses ordres (« Et qui la soumise et pleine dépendance » au vers 127), qui lui doit tout (« n’ait a me reprocher aucun bien ni naissance » au vers 128).

Tout cela grâce à l’éducation au couvent qu’il lui donnerait dès son plus jeune age. Nous pouvons voir qu’Agnès correspond à tous les critères énoncés par Arnolphe lors de sa description de l’idéal féminin.

Premièrement, elle née pauvre, d’une mère paysanne et roturière : « sa mère se trouvent de pauvreté pressée » ( vers 131) et « la bonne paysanne » (vers 133).

Ainsi Agnès doit tout à Arnolphe et elle lui sera soumise : « et de qui la soumise et pleine dépendance» (vers 127) et « n’ait à me reprocher aucun bien ni naissance » (vers 128).

Agnès est la création d’Arnolphe : « je la fis élever selon ma politique » (vers 136).

Il l’a traite comme un objet, on peut le voir grâce aux pronoms personnels « la » et « l’ ».

Cette situation montre le coté comique et satirique de la pièce, et combien molière se moque des comportements de l’époque. Le fait qu’Arnolphe aille jusqu’à donner une éducation au couvent à Agnès pour la rendre idiote montre bien les mœurs du XVIIè siècle.

Cette société patriarcale prône la supériorité de l’homme et l’infériorité de la femme dans le mariage.

Une femme devrait être soumise à son époux et ne se concentrer que sur ses taches domestiques.

Dans cette pièce, nous le voyons par l’emploi répété du « je » valorisant pour Arnolphe et par l’emploi du COD très réducteur pour Agnès. Molière, auteur satirique, décide de s’en moquer dans cette pièce.

Il dénonce l’éducation au couvent dite bonne mais qui rendrait au contraire les femmes bêtes.

Il emploi de nombreuses fois un vocabulaire mélioratif qui a pour but de désigner cette bêtise : «innocente» au vers 140, «bonté naturelle» au vers 147, et « simple » au vers 148.

La satire de Molière sur la société de son temps eu un très grand succès mais vit aussi des réactions très violentes des dévots qui n’acceptaient pas les propos utilisés pour se moquer du mariage et de l’éducation au couvent.

Molière leur répondit «si vous n’appréciez pas c’est que vous se sentez alors visés».

Par cette réponse, il renforce plus encore le comique de la situation.. »

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