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BRETONNE (litlérature).

Publié le 18/02/2019

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BRETONNE (litlérature).

 

Les origines de l'« awen ». Le littérature bretonne, qui, à plusieurs périodes de l'histoire, a exercé une profonde influence sur l'ensemble de la littérature occidentale, ne se limite pas aux écrits en langue bretonne car, de tout temps, la Bretagne a été plurilingue. On y a parlé latin avec le vieux celtique, le roman avec le vieux breton ; on y parle aujourd'hui français, breton et parfois gallo.

 

A l'époque gallo-romaine, les villes pratiquaient le latin, tandis que les campagnes restaient fidèles à la langue celtique. Or, du IVe au VIIe s.. la péninsule armoricaine a reçu un afflux d'immigrants bretons du pays de Galles, du Cornwall et du Devon, qui parlaient, eux aussi, le celtique. De ce fait, elle a pu tenir tête à l'expansion franque et conserver sa culture et sa langue. Le parler roman, toutefois, y a pénétré à partir des métropoles latinisées, Rennes et Nantes, et, au haut Moyen Âge, le breton n'était la langue de toute la population qu'à l'ouest d'une ligne Plouha-Escoublac. Â l'est de cette ligne, on trouvait une large zone où le breton et le roman coexistaient. La limite orientale de cette zone allait de l'embouchure du Couesnon à Pornic, en passant par Blain et Donges. Ceux des sujets du roi de Bretagne qui vivaient plus à l'est étaient romanophones. Et, comme le clergé écrivait en latin, la Bretagne était trilingue.

 

Des premiers souffles de l'« awen >> — ainsi appelle-t-on, en breton. l'inspiration poétique —, nous ne pouvons malheureusement avoir que des idées très vagues, pour l'excellente raison que la littérature était purement orale. Non que les Celtes ignorassent l'écriture (ils l'utilisaient pour les inscriptions funéraires, les devises de pièces de monnaie, les comptes de marchands, etc.). mais les druides interdisaient d'y recourir pour transmettre la connaissance. Tout l'enseignement métaphysique, mythologique, philosophique et scientifique était rassemblé en poèmes de plusieurs milliers de vers que les étudiants devaient conserver dans leur mémoire. En outre, la société celtique possédait des bardes, poètes sacrés dont le rôle était de célébrer les hauts faits de leur clan et du roi auquel ils étaient attachés, de chanter l'héroïsme des guerriers morts au combat et de soutenir le moral des armées en improvisant des poèmes qu'ils chantaient en s'accompagnant sur la harpe. De ce patrimoine littéraire, le peu qui subsiste, pour avoir été mis par écrit au Moyen en Irlande ou au pays de Galles ou pour avoir inspiré des légendes populaires, suffit pour témoigner de son éblouissante richesse.

 

Le celtique parlé en Bretagne jusqu'au viiie s. était le « brittonique », commun aux Gallois, aux habitants du Cornwall et du Devon, et à ceux de l'Armorique. Au début des immigrations, le parler des Bretons différait peu de celui des Gaulois. Mais, du VIe au viiie s., il a beaucoup évolué et, à partir du viiie s., le breton d'Armorique a commencé à se différencier de celui du pays de Galles.

 

Depuis l'installation des immgrants bretons, les relations qui avaient toujours existé entre la péninsule, le pays de Galles et le Cornwall n'avaient fait que se renforcer. Ils formaient un ensemble social et culturel indissociable, avaient parfois des rois communs et possédaient le même patrimoine littéraire. D'ailleurs, à l'époque du haut Moyen Age, les bardes bretons restaient les seuls poètes dont pouvait s'enorgueillir l'Europe : la poésie latine était morte et les littératures française, anglaise, allemande n'existaient pas encore. Les noms des plus célèbres de ces bardes nous ont été conservés : Taliesin, Anei-rin, Llywarch Hen, Hyvarnion, Gwen-c'hlan.

 

Quand, au xie s., les langues vulgaires commencèrent à se donner une littérature. elles ne produisirent guère que des récits de batailles monotones et sans originalité. Il manquait un souffle, une inspiralion pour vivifier ces littératures naissantes. Ce souffle vint de Bretagne. Les trouvères et jongleurs. en effet, étaient en contact avec leurs collègues, les bardes bretons, tant en Armorique qu'outre-Manche (en particulier à l'occasion de l'expédition de Guillaume le Conquérant). Ils s'assimilèrent le patrimoine breton et propagèrent à travers toute la chrétienté cette « matière de Bretagne » qui comprend divers cycles, dont les principaux sont le cycle arthu-rien (romans de la Table ronde} et celui

« en lan gue bretonne car, de tout temps, la Bretagne a été plurilingue.

On y a parlé latin avec le vieux celtiq ue, le roman avec le vieux breton ; on y parle aujourd'hui français, breton et parfois g�o.

A l'époque gallo-romaine, les villes prati quaie nt le latin, tandis que les campagnes restaient fidèles à la langue celtique.

Or, du 1v• au VII' s ..

la pé nin sul e armoricaine a reçu un afflux d'imm i­ grants bretons du pays de Galles, du Cornwall et du Devon, qui parlaien t, eux aussi, le cel tique.

De ce fait, elle a pu tenir tête à l'exp ansio n fran que et conserver sa culture et sa langue.

Le parler roman, toutefois, y a pénét ré à partir des métro pol es latinisées, Rennes et Nantes, et, au haut Moyen Âge, le breton n'était la langue de toute la population qu'à l'ouest d'une ligne Plouha-Escoublac.

 l'est de cet te lig ne , on trouvait une large zone où le breton et le roman coexistaient.

La limite orien­ tale de cette zone allait de l'embouchure du Co uesn on à Pornic, en passant par Blain et Donges.

Ceux des sujets du roi de Bretagne qui vivaient plus à l'est étaient romanophones.

Et, comme le clergé écrivait en latin, la Bretagne était tril in gu e.

Des premiers souffles de l'« awen >> - ainsi app ell e- t-on, en breton.

l'inspira­ tion poétique -, nous ne pouvons mal­ heureusement avoir que des idées trés vagues, pour l'excellente raison que la littérature était purement orale.

Non que les Celtes ignorass ent l'écriture (ils l'uti­ lisaient pour les inscriptio ns funéraires, les devises de pièces de monnaie, les comptes de marchands, etc.).

mais les druides interdisaient d'y recour ir pour t rans mettre la connaissance.

Tout l'en­ s eig neme nt mé tap hysique, mythologi­ que, philosophique et scien tifique était rassemblé en poèmes de plusieurs mil­ liers de vers que les étudiants devaient conserver dans leur mémoire.

En outre, la socié té celtique possédait des bardes, poètes sacrés dont le rôle était de célébrer les hauts faits de leur clan et du roi auquel ils étaient attachés, de chann.er l'héroïsme des guerriers morts au combat et de soutenir le moral des armées en improvisant des poèmes qu'ils chantaient en s'accompagnant sur la harpe.

De ce patrimoine littéraire, le peu qui subsiste, pour avoir été mis par écrit au Moyen Age en Irlande ou au pays de Galles ou pou r avoir inspiré des légendes populaires, suffit pour témoi ­ gner de son éblouissante richesse.

Le celtique parlé en Bretagne jusqu'au vnr• s.

éta it le « brittonique », com mun aux Gallois, aux habitants du Cornwall et du Devon, et à ceux de l'Armorique.

Au début des immigrations, le parler des Bretons différait peu de celu i des Gau­ lois.

Mais, du VI• au v1n• s., il a beau coup évolué et, à p arti r du vm• s., le breton d'Armorique a commencé à se différen­ cier de celui du pays de Galles.

Depuis l'installation des imm i grants bretons, les relations qui avaient tou­ jours existé entre la péninsule, le pays de Galles et le Cornwall n'avaient fait que se renforcer.

Ils form aien t un ensemble social et culturel indissociable, avaient parf ois des rois communs et po sséd aien t le même patrimoine litté­ raire.

D'ailleurs, à l'époque du haut Moyen Age, les bardes bretons restaient les seuls poètes dont pouvait s'enorgueil­ lir l'E ur op e : la poèsie latine était morte e t les littératures française, anglaise, allemande n'existaient pas encore.

Les noms des plus célèbres de ces bardes nous ont été conservés : Taliesin, An ei ­ rin, Llywarch Hen, Hyvarnion, Gwen­ c'hlan.

Quand, au x1• s., les langues vulgaires c ommen cèren t à se donner une littéra­ ture.

elles ne produisirent guère que des récits de batailles monotones et sans o ri ginalité.

Il manquait un souffl e, une ins pir ali on pour viv ifi er ces littératures naissantes.

Ce souffle vint de Bretagne.

Les trouvères et jongleur s.

en effet, étaient en contact avec leurs collègues, les bardes bretons, tant en Armorique qu' outre-M anc he (en particulier à l'occa­ s io n de l'e xpéd itio n de Guillaume le Conquérant).

Ils s'assimilèrent le pa tr i­ moine breton et propagèrent à travers toute la chrétienté cette « m atiè re de Bretagne » qui comprend divers cycles, dont les principaux sont le cycle arthu­ rien (romans de la Table ronde} et celui. »

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