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Britannicus, Racine Acte I, scène 1 (commentaire composé)

Publié le 03/10/2011

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La scène présentée est la scène d’exposition de la tragédie classique Britannicus écrite en 1669 par un grand dramaturge français Racine formé au Jansénisme. Le classicisme est un mouvement littéraire qui se développe en Europe dans la deuxième moitié du XVIIème siècle qui recherche  la perfection dans le style d’écriture. Les pièces de théâtre qui s’y réfèrent, notamment les tragédies, empruntent leur sujet à l’histoire ou à la mythologie et accordent beaucoup de place à l’expression des sentiments et à l’analyse psychologique. Cet Acte I, scène 1 est une entrée en matière dans la pièce, une annonce des personnages mais surtout une annonce des conflits fondamentaux de la tragédie : politique et religieux. Agrippine, mère de Néron est ici présente avec sa suivante Albine. Le spectateur a une image de l’empereur dès le début, donné par le portrait en creux qu’en fait sa mère alors qu’il n’est pas encore arrivé sur scène. On se demandera en quoi la parole d’Agrippine nous renseigne-t-elle sur son caractère et celui de Néron. On étudiera dans une première partie le portrait d’Agrippine puis l’homme politique qui fait l’objet de l’éloge pour terminer par le monstre naissant tel que le dépeint sa mère.

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« Agrippine fait une confidence à Albine suite à son étonnement face au comportement de son fils.ces confidences témoignent de son inquiétude Les outils utilisés :Dans la première intervention vers 12, il y a un parallélisme de construction : » tout ».

Elle se rend compte que la situation est entrain de basculer .

Vers 45 à 48 le registre pathétique est employé .

Elle se plaint car elle souffre son fils est entrain de changer. Vers 31/32 elle est lucide et prend conscience de la situation : « Il commence il est vrai par ou finit Auguste ». On peut voir à travers ses paroles un côté maternel dans son raisonnement, elle devine les pensées de son fils : « je lis sur son visage » (vers 35), ou « qu’il puisa de mon flanc » (vers 38) Un portrait complexe nous est donné du personnage d’Agrippine, à travers un masque de femme autoritaire, de pouvoir et manipulatrice se cache une femme maternelle qui s’inquiète pour son fils. II) L’homme politique qui fait l’objet de l’éloge A) L’admiration d’Albine Albine cite les exploits de l’empereur, elle met en avant ses qualités de gouverneur et la fimention politique du personnage est mise en avant. Les outils utilisés :le discours d’Albine est hyperbolique.

Les termes mélioratifs qu’elle emploie nous donne une toute autre image de Néron : « Depuis trois ans entiers, qu’à-t-il dit ? Qu’à t-il fait ? qui ne promette à Rome un empereur parfait ? » Ou encore « depuis deux ans par ses soins gouvernée » « Néron naissant a toute les vertus d’Auguste vieillissant » (vers 23/ 30) + double-énonciation. B) Une remise en question des propos de la mère Albine remet en cause les propos d’Agrippine.

La vision qu’elle a est celle du peuple. Les outils utilisés :utilisation de la rime fait/parfait (vers 25-26).

Elle pose des questions à la mère l’incite à changer d’avis.

Elle parle au nom de Rome en utilisant le « nous » : « du moins son changement ne vient pas jusqu’à nous et ce sont des secrets entre César et vous ». Elle conseille la mère, ne voulant pas que ces discussions deviennent publiques mais restent dans la sphère privée pour ne pas altérer l’avis du peuple sur l’empereur. C) Albine, rassurante Albine met en avant el lien filial qui lie Néron et sa mère et s’avère compréhensive.

Elle rassure Agrippinne en disant qu’il est reconnaissant de ce qu’elle a fait pour lui en gouvernant bien Rome.

Elle lui a fait des faveurs : « Néron devant sa mère a permis le premier qu’on portât les faisceaux couronnés de lauriers ».

( vers 85/86).

Ou encore « quelques titre nouveaux que Rome lui défère, Néron n’en reçoit point qu’il ne donne à sa mère.

» (vers 79/80) Les outils utilisés : utilisation du superlatif pour qualifier Néron : « le premier » A travers ce portrait flatteur qu’Albine fait de l’empereur, le spectateur se voit hésitant, ne jugeant pas encore par lui-même le vrai caractère du personnage, celui que dépeint Agrippine, sa mère dans ce passage. III.

Le monstre naissant tel que le dépeint sa mère A) Le rapport mère/fils Dans les propos d’Agrippine on voit que Néron se dresse contre sa propre mère et cherche à l’évincer du pouvoir.

Il change au sein du cercle familial car le pouvoir n’est plus que sa seule préoccupation.

Il s’éloigne peu à peu de sa mère et cherche à briser le lien familial en devenant un personne cruel usant de la force et de la violence : « Il ne finisse ainsi qu’Auguste a commencé ». Les outils utilisés :composé d’une seule phrase (1 eret 2 ème quatrain) + une synthawe qui s’oppose : interrogatives/exclamatives + quatrains/tercets et les rimes sont identiques dans le 1 eret 2 ème quatrain B) Un empereur tyrannique. »

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