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Camus: L'Etranger - Chapitre 2

Publié le 27/09/2018

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Cela donne une atmosphère irréelle . Il est étranger au système judiciaire comme il a été étranger au monde, il est absent de son propre procès comme il a été absent à lui-même. Il semble se réveiller quand il retourne dans sa cellule. On passe alors de l'univers figé de la justice, monde social et monde des hommes, au monde ouvert de la nature. On assiste à une disparition des hommes et de leur société au profit de la nature. L'éveil des sens, des perceptions immédiates éclate dans un registre presque lyrique après des heures d'observations passive : éveil de la mémoire , de l'affectivité, attendrissement sur des souvenirs sans importance mais souvenirs de liberté mais c'est une vie qui ne lui appartient plus. A-t-il conscience d'une rupture? En tt cas, Camus nous livre sa conscience de l'absurde: l'homme n'est pas maître de son destin. S'il veut l'être, il lui faut assumer l'absurdité de sa condition humaine. C'est un moment-clé dans l'œuvre car il conduit à la condamnation de Meursault. Le tribunal, en plus de condamner le citoyen Meursault , condamne sa différence par rapport au monde. Le problème est qu'il le condamne SURTOUT et d'ABORD pour cela. Ce devrait être le procès d'un crime alors qu'en fait, c'est la condamnation de quelqu'un qui ne rentre pas dans la norme. Conclusion La lecture du passage offre de multiples intérêts qui confirment le portrait d'antihéros indifférent en apparence aux autres, au monde qui l'entoure sur lequel le romancier s'est attardé sur la 1ère partie du roman. Ce texte rend compte de l'atmosphère régnant dans la seconde partie du roman dans lequel le personnage semble pris dans un engrenage tragique d'une machine judiciaire au prix de son insensibilité. Cela annonce la révolte finale du personnage face à la justice humaine et les institutions religieuses puisque le personnage finira par assumer le destin tragique et absurde qui le mène à l'échaffaud.

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« conscience d'une rupture? En tt cas, Camus nous livre sa conscience de l'absurde: l'homme n'est pas maître de son destin.

S'il veut l'être, il lui faut assumer l'absurdité de sa condition humaine.

C'est un moment-clé dans l'œuvre car il conduit à la condamnation de Meursault.

Le tribunal, en plus de condamner le citoyen Meursault , condamne sa différence par rapport au monde.

Le problème est qu'il le condamne SURTOUT et d'ABORD pour cela.

Ce devrait être le procès d'un crime alors qu'en fait, c'est la condamnation de quelqu'un qui ne rentre pas dans la norme.

Conclusion La lecture du passage offre de multiples intérêts qui confirment le portrait d'antihéros indifférent en apparence aux autres, au monde qui l'entoure sur lequel le romancier s'est attardé sur la 1ère partie du roman.

Ce texte rend compte de l'atmosphère régnant dans la seconde partie du roman dans lequel le personnage semble pris dans un engrenage tragique d'une machine judiciaire au prix de son insensibilité.

Cela annonce la révolte finale du personnage face à la justice humaine et les institutions religieuses puisque le personnage finira par assumer le destin tragique et absurde qui le mène à l'échaffaud.. »

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