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candide de voltaire

Publié le 02/11/2012

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voltaire
VOLTAIRE, Candide ou l'Optimisme (1759) Le jeune Candide, dont le nom traduit à la fois la naïveté et la crédulité vit dans le "meilleur des mondes possibles" chez son oncle, le baron de Thunder-ten-Tronckh. Enfant naturel, Candide mène une existence heureuse dans cet univers idyllique : Le baron et la baronne de Thunder-ten-Tronckh possèdent en effet "le plus beau des châteaux". Candide est ébloui par la puissance de son oncle, et par les sophismes lénifiants du docteur Pangloss, le précepteur. Il admire également Cunégonde, la fille du baron. Tout bascule le jour des premiers ébats de Candide et de Cunégonde. La réaction du baron est brutale, Candide est banni et chassé de cet Eden. Il se retrouve dans "le vaste monde". Candide est pris dans une tempête de neige et connaît la faim et le froid. Il est enrôlé de force comme soldat de l'armée bulgare. I prend la fuite. Capturé, il est condamné à recevoir quatre mille coups de bâton. Il échappe de justesse à la mort. Il assiste alors à la guerre et à ses massacres : c'est "une boucherie héroïque". Candide déserte et fuit jusqu'en Hollande. Il y découvre l'intolérance, et notamment l'hypocrisie sectaire d'un prédicateur huguenot. Il retrouve Pangloss rongé par la vérole. Son ancien précepteur a des allures de gueux. Il lui apprend que le beau château du baron Thunder-ten-Tronckh a été détruit et que Cunégonde a été violée et éventrée par les soldats bulgares. L'armée bulgare a également tué le baron, la baronne et leur fils. Candide et Pangloss sont recueillis et embauchés par Jacques, un bon anabaptiste qui les emmène au Portugal où le réclame son commerce. Hélas, au large de Lisbonne, leur navire connaît une horrible tempête. Le bateau du généreux négociant est englouti et ce dernier périt dans le naufrage. Candide et Pangloss en réchappent par miracle. Dès leur arrivée à Lisbonne, se produit un &...
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« en compagnie d’un pauvre savant persécuté à qui il paye son voyage.

Il a l’espoir que ce compagnon puisse le “désennuyer” durant le traversée. Sur le bateau qui les emmène à Bordeaux Candide et Martin, le savant discutent du bien et du mal et de la nature de l’homme.

Martin lui indique qu’il est convaincu de la prédominance du Mal sur le Bien.

Et comme pour illustrer son propos, ils assistent un combat entre un navire espagnol et un vaisseau hollandais.

Ce dernier coule et une centaine d’hommes se noient.

Ce combat est pour Martin l’illustration des rapports humains de la façon dont ” les hommes se traitent les uns les autres.” Après son arrivée à Bordeaux, Candide préfère se rendre à Paris qu’à Venise.

Il n’y connaît qu’amertume et déception : un abbé retors et de fausses marquises et une fausse Cunégonde qui se révèlent être de vraies voleuses.

Il se fait même injustement arrêter et ne parvient à s’enfuir qu’en soudoyant un officier de police. Il embarque alors en compagnie de Martin pour l’Angleterre.

Il assiste à l’exécution d’un amiral condamné pour ” n’avoir pas fait tuer assez de monde.” Finalement, il refuse de débarquer en Angleterre et demande au capitaine du bateau de l’emmener directement à Venise. A Venise, il ne retrouve ni Cacambo, ni Cunégonde mais tombe sur Paquette, l’ancienne suivante de la Baronne de Thunder-ten-Tronckh.

Elle vit en compagnie d’un moine, Giroflée.

Ses confidences et celles du moine font apparaître à Candide des misères cachées.

Candide décide alors de rendre visite au seigneur Pococurante qui a la réputation de n’avoir jamais eu de chagrin. Le jeune héros s’émerveille de l’univers et de la personnalité de son hôte.

Pourtant celui-ci évoque a demi-mot le dégoût et la lassitude du blasé.

Candide ressort pourtant de cet entretien avec l’impression que le seigneur Pococurante est “le plus heureux de tous les hommes”, car affranchi des biens matériels.

Martin, lui, est plus pessimiste, il estime que ce seigneur est écœuré de tout ce qu’il possède. Au milieu d’un souper de carnaval, alors que Candide dîne avec six malheureux anciens rois qui ont perdu leur royaume, il retrouve Cacambo qui est devenu esclave.

Il lui apprend que Cunégonde l’attend sur les bords de la Propontide, près de Constantinople.

Elle aussi est devenue esclave et est devenue très laide. Candide se rend à Constantinople.

Sur la galère, il croit reconnaître parmi les galériens le docteur Pangloss et le jeune baron (tous deux mal tués).

Il les rachète au capitaine du navire. Les deux anciens galériens racontent leurs aventures, mais le récit de leur malheurs ne perturbe pas Candide qui est toujours convaincu que ” tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes.” Candide retrouve Cunégonde, et il est saisi d’horreur à la vue de cette femme hideuse et défigurée.

Il la rachète ainsi que la vieille femme.

Il ne l’aime plus, mais l’épouse ” par bonté” malgré le refus répété de son frère. Candide se débarrasse du jeune baron en le renvoyant aux galères.

il achète avec ses derniers diamants une modeste métairie où viennent se réfugier Paquette, le frère Giroflée, Pangloss, Martin, Cunégonde et Candide .

Un sage vieillard leur conseille le travail qui “éloigne de nous trois grand maux, l’ennui, le vice et le besoin”. Candide en arrive à cette conclusion qui recueille l’assentiment de tous ses compagnons : ” il faut cultiver son jardin.”. »

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