ce fut comme une apparition de l'education sentimentale
Publié le 18/01/2013
Extrait du document
«
de la séduction : « l’éblouissement « de » ses yeux », « splendeur de sa peau brune », séduction
de sa taille », « finesse des doigts ».
C’est un portrait à la fois complet et désordonné des
différentes parties de son corps qui est brossé.
Il suit le regard pressant et dissimulé du jeune
homme qui « fit plusieurs tours […] pour dissimuler sa manœuvre » et qui feint d’ « observer
une chaloupe » pour s’adonner à sa contemplation.
La description de sa tenue, de son activité
et de son visage s’entremêlent symbolisant ainsi le trouble affectif du jeune homme.
On a
l’impression qu’une œuvre picturale est en train de naître sous nos yeux et le peintre n’est
autre que ce jeune homme totalement amoureux.
Cette œuvre prend forme dans un ordre
descendant commençant par « Elle avait un large chapeau de paille, avec des rubans roses qui
palpitaient au vent derrière elle ».
Des rubans, il passe aux « bandeaux noirs » avant de
contourner « la pointe de ses grands sourcils « qui descendaient très bas ».
Cette description
est clairement subjective comme le prouve l’emploi de l’adverbe « amoureusement » pour
qualifier « l’ovale de sa figure ».
Les verbes « palpiter » et « presser » dans cette description se
confondent même avec le cœur du héros emballé par la force de ce coup de foudre.
Tel un
peintre, le héros continue à brosser ce portrait minutieux avec « son nez droit, son menton,
« et » toute sa personne « qui » se découpait sur le fond de l’air bleu » tout en finissant sur une
vision d’ensemble, sur sa silhouette.
L’emploi de l’adverbe « jamais » accentue l’admiration et
la splendeur de la vision du personnage : « Jamais il n’avait vu cette splendeur de sa peau
brune, la séduction de sa taille, ni cette finesse des doigts que la lumière traversait ».
Rien ne
semble échapper à ce regard amoureux, les formes (« palpitait », « contournant »,
« descendaient », « pressait », « se répandaient ») et les couleurs (« rose », « noir », « clair » et
« bleu ») dominent dans ce portrait.
L’amour le transporte au point d’idéaliser cette femme qui
devient la figure de la femme parfaite, le berceau de l’amour soudain, transcendant et profond
dénué de tout désir.
C’est ce que l’on peut voir dans ce passage grâce au point de vue
omniscient : « et le désir de la possession physique même disparaissait sous une envie plus
profonde, dans une curiosité douloureuse qui n’avait pas de limites »
Transition :
La comparaison initiale met en exergue le caractère soudain de cette apparition qui a provoqué
un coup de foudre pour cette femme d’une splendeur remarquable.
Notre héros est frappé par
sa beauté qu’il ne peut s’empêcher d’admirer en dressant un portrait très élogieux.
Cette
femme captive son amour au point de créer la cristallisation.
Ainsi, nous allons nous intéresser
à la cristallisation à travers le regard
II Le regard intériorisé (la cristallisation).
A.
Naissance de l’exaltation amoureuse.
Le jeune Frédéric est complétement subjugué par cette belle inconnue qu’il voudrait
connaître, jusqu’aux détails les plus anodins.
Il est emporté par l’exaltation amoureuse.
Son
esprit est en ébullition.
Dans un monologue intérieur, les questions fusent sur la vie de cette
inconnue.
C’est que l’on voit dans cette énumération : Quels étaient son nom, sa demeure, sa
2.
»
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