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César Dumarsais, Article philosophe

Publié le 26/04/2013

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Dès l'initiation de son oeuvre, l'auteur César Dumarsais engage une comparaison entre le philosophe et « les autres hommes «grâce à un terme d'opposition: « au contraire « définissant ainsi les « autres hommes « sous diverses négations. En effet, la conjonction de coordination « ni « définie une mise en avant des défauts de ces hommes ordinaires. Cette différence soulignée est nettement accentuée par la capacité du philosophe à utiliser son raisonnement, cette idée est mise en relief par le parallélisme de construction de la phrase « la raison est à l'égard du philosophe ce que la grâce est à l'égard du chrétien « opposant alors « la raison et le philosophe « à « la grâce et au chrétien «; cette critique vise l'aveuglement et le manque de réflexion des chrétiens n'agissant qu'en fonction des règles dictées par la religion. La capacité du philosophe à raisonner est également traduire sous la métaphore de l'horloge: « c'est une horloge qui se monte, pour ainsi dire quelquefois elle-même «; celle-ci souligne ce mécanisme de réflexion, et d'auto-construction pouvant en découler, propre aux philosophes. Le sens de l'observation est aussi abordé dans cette oeuvre lorsque César Dumarsais affirme que la vérité, le philosophe « se contente de la pouvoir démêler ou il peut l'apercevoir « car ce dernier examine chaque fai...

« lorsqu'il n'a point de motif pour juger, il sait demeurer indéterminé » à nouveau; de plus, la conscience propre du philosophe sur le fait qu'il admet ses limites constitue une qualité supplémentaire.

Le philosophe est également une incarnation de l'idéal d'honnête homme: ce dernier représente une personnalité cultivée, qui fait partager ses connaissances, une idée parfaitement retransmise au cœur de la phrase « la raison exige de lui qu'il étudie, et qu'il travaille à acquérir les qualités sociables » montrant que le philosophe fait preuve d'un visage social, de sociabilité.

La sagesse est une valeur soulignée à son tour dans l’œuvre que le philosophe conjugue cependant avec le discernement, dans le but continuel d'acquérir la possibilité de servir de modèle pour les autres hommes et ainsi les guider.

Malgré toutes ces valeurs diverses, les philosophes qui ne sont pas honnêtes et qui se tournent vers l'exil sont dénoncés à travers nombre de négations sous les précisions de l'auteur « ( le philosophe ) ne se croit pas en exil dans ce monde » et « ne croit pas être en pays ennemi ».

Ces dernières incitent des allures de polémique car Dumarsais conteste implicitement des idées défendues par d'autres philosophes au travers de mots.

Pour terminer, la phrase « L'homme n'est point un monstre qui ne doive vivre que dans les abîmes de la mer ou au fond d'une forêt » dans laquelle l'auteur use de négations s'associant à des termes renvoyant eux- mêmes à l'idée de profondeur, d'obscurité ( « les abîmes », « la mer », et « au fond une forêt » ) renvoi à cette réfutation de Dumarsais quant à ces idées divergentes.

Conclusion, une image valorisante du philosophe se dégage de cet article, se définissant par des valeurs morales et un statut social de guide.

Cette œuvre se structure autour de la polémique de par sa constante opposition entre le philosophe et les autres hommes, les chrétiens, et les philosophes supposés qui considèrent que la vie en société dégrade l'homme.

Du point de vue de l'auteur, l'activité philosophique s'exerce dans l'ensemble des domaines de la vie humaine, qu'elle soit intellectuelle ou sociale.. »

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